My friendly neighbor is Spider-man [BxB] [Marvel Fanfiction]

Chapitre 03 : Bad, Bad Day

Maintenant il fallait que je rentre chez moi, bon heureusement je connaissais bien le chemin du retour, je le prenais au moins une fois par semaine alors bon. Reprenant la direction vers mon immeuble pour prendre un nouveau bus qui me ramènerait au lycée pour en prendre encore un autre qui me ramènerait lui-même chez moi. Trop compliqué, trop chiant, bref. Je mettais mes écouteurs, répondait à ma mère et filait directement dans le premier bus qui passait. Tous les gens à l'intérieur tirer la tronche alors je faisais pareil, pourquoi sortir du moule alors que c'était plus simple d'y entrer ? J'avais comme philosophie de me fondre dans la masse et de ne pas sortir du lot. Oh j'aurais bien voulu, être un "exclu" de la société comme certains disaient et c'était d'ailleurs comme ça que quelques élèves du lycée me considérait et je n'avais jamais compris pourquoi. C'était parce que j'étais seul et sans ami ? J'avais des amis. Juste qu'ils n'étaient pas ici, à New York et que les gens du lycée ne m'intéressait pas. Ils avaient qu'à faire des efforts, comme cette Nadine de tout à l'heure. Quoique. Non, qu'ils continuent comme ça c'était très bien aussi. Je voulais rentrer dans le moule mais pas faire mon hypocrite non plus. Hors de question que je traîne avec des gens devant lequel je devrais enfilé un masque de sympathie pour faire croire que je les aimais bien. J'étais chiant et c'était pour ça que mon entourage proche était très limité. Ma mère, Odile bien sûr, la vieille du restaurant et mes amis d'avant, là où j'habitais quand je n'étais pas à New York, San-Francisco. Pourquoi avoir déménagé ? Eh bien parce qu'Odile habitait ici et que c'était bien plus simple selon ma mère de changer de vie et d'oublié le passé après la mort de mon frère. Belle connerie que voilà, dès le début j'avais su que ça se passerait mal, quand bien même j'avais été légèrement enjoué de partir à New York pour voir des vestiges aliens. Au départ j'avais surtout vu ça comme une sorte de petit voyage sympa. Visité Ellis Island ou la statue de la Liberté, goûter les bons plats bien gras, tout ça. Croiser Spidey au détour d'une rue. Tu parles, sacrée araignée qui portait des collants, à part me gâcher mes photos elle ne faisait rien de ouf. Ah si, empêchait les mamies de se faire prendre un sac et puis nous faire de magnifiques démonstrations de gymnastique accompagné de son pote Iron Man.

Descendant de mon bus, je poussais sans faire exprès un type, m'excusant rapidement avant de me diriger vers mon immeuble. Je retirais mes écouteurs histoire d'entendre les douces disputes des voisins du rez-de-chaussée. Tous les soir c'était différent. Un coup il l'avait trompé, un autre elle était sortie avec ses copines. Ils étaient drôles et ils m'offraient tous les soirs ce petit suspense quant à leur dispute du lendemain. En réalisant que j'avais toujours le même rituel je remarquais aussi que j'avais une triste vie. Ouais, je tenais beaucoup trop à mes habitudes, en soi j'aurais presque du me remettre en question à cause de ça. Mais y avait personne pour me juger donc bon, je passais outre. Grimpant les marches une à une après aidé la vieille du dessous à monter son panier de course dans l'ascenseur, je sautais les marches deux à deux, bien impatient de retrouver la chaleur de mon chez moi après m'être pris la flotte qui tombait du ciel depuis une bonne heure.

Arrivant à mon étage, les yeux rivés vers mes clés que je sortais de ma poche, je me cognais violemment contre quelqu'un, tombant en arrière sur les fesses alors que le type était lui aussi tombé. Fronçant les sourcils en relevant les yeux, je poussais un soupir. Bah oui, évidemment que le destin avait dû me rappeler que Peter Parker était mon voisin. Il allait où à cette heure-là sérieusement ? Avec son sac sur les épaules et l'air totalement pressé. Il se releva rapidement, moi restant au sol comme un con alors que je le regardais depuis en bas.

—Désolé Ted ! avait-il lancé toujours aussi pressé avant de partir en courant.

Était-ce une blague ? Un rêve ? Oui, oui, probablement. D'une : seul mes amis m'appelaient "Ted", c'était exclusif à mon entourage proche et seulement exclusif à eux, ils étaient peu et Peter Parker n'en faisait pas parti, très loin de là. De deux : c'était lui qui n'avait pas regardé devant lui alors la moindre des choses ça aurait été de prendre son temps pour me présenter ses excuses. Bon, ok, je regardais le sol et je n'avais pas forcément remarqué sa présence mais c'était comme d'habitude ! C'était de la mauvaise fois, pure et dure et j'assumais pleinement. Poussant un long soupir alors que je me levais doucement, entendant encore les échos des pas de Parker dans l'escalier, je passais mes mains sur mon pantalon. Putain il avait plu et des cons avaient marcher avec leur chaussure remplis de gadoue sur le sol ! Mon jean, neuf, était dégueulasse. Il fallait clairement qu'on m'empêche de péter un plomb en rentrant chez moi. Maudissant Peter Parker intérieurement je me dirigeais finalement vers chez moi. J'étais énervé.

J'ouvrais la porte, entrer, retiré mes chaussures que je balançais dans le cellier, entrant dans la pièce à vivre pour rejoindre ma chambre. Odile était là, parlant avec ma mère sur le canapé. Ma génitrice s'était levé, l'air un peu gênée.

—Chéri ! Ça va ? m'avait-elle demandé en souriant avant de voir l'état de mon pantalon. Pourquoi y a de la boue sur ton jean ?

Jetant mon sac au sol, je poussais un soupir.

—Parce que "Peter Parker", mon voisin, ne regarde pas devant lui quand il fuit dieu sait où avec son sac sur le dos ! avais-je répondu en criant. J'ajoute également que je le déteste.

—Ted... avait commencé ma mère en croisant les bras, fermant les yeux pour me parler calmement.

Je la coupais.

—Oh mais tu as raison, j'aurais totalement dû faire équipe avec lui pour mon projet de science ! Nan mais sérieux il se prend pour qui ?

—Tu crois pas que tu sur réagis ?

J'inspirais. Si, totalement, mais ça me faisait chier que mon jean que j'avais acheté un jour plus tôt finisse comme ça, quand bien même ça se laver. Poussant un soupir, je récupérais mon sac.

—Salut Odile, avais-je dit avec nonchalance en entrant dans ma chambre.

Fermant la porte derrière moi, je retirais mon pantalon pour prendre un jogging se trouvant sur le sol. Ma chambre était un peu en désordre, une chambre d'ado en somme. Des affiches sur le mur de trucs en tout genre, des photos de moi et mon fameux entourage proche, un bureau où restait des miettes de ma tartine que je m'étais fait la veille à minuit, un placard d'où débordait des vêtements, un lit pas fait, bref, tout mon attirail quoi. Lâchant mon sac au pied de mon bureau, je prenais place sur ma chaise, roulant jusqu'au milieu de la pièce, moi qui m'étais dis que ce serait une bonne soirée parce que ma belle-sœur était là, eh bien non. Regardant mon jean tâchée, je soupirais. Une autre journée de merde à ajouter à la liste, super. Je m'approchais du bureau, barrant un nouveau jour sur mon calendrier. Dans un mois tout pile se déroulait un concours de photo où je m'étais inscrit sous les conseils d'Odile. Au début je m'étais dit que ce serait complètement stupide et au final je m'étais motivé en me disant que ça ne me coûtait rien d'essayer. Donc j'attendais ça impatiemment maintenant. Le concours était simple, nous devions présenter trois photos différentes sur des thèmes imposés pour chacune des photos. J'en avais déjà une sur le thème "dystopie", j'avais pris une photo d'un quartier où se trouvait deux gars qui manger un énorme burger. Ensuite j'avais retouché la photo pour la mettre en noir et blanc et rajouté un filtre pour augmenté le contraste. Et je la trouvais parfaite cette photo. Il restait le thème "urbain" et "espoir". Autant dire que l'espoir ne m'inspirait en rien. C'était inutile.

Passant une main dans mes cheveux encore mouillé, je regardais par la fenêtre en face de pour regarder la ville et surtout mon quartier. Quelle connerie tout ça. Je décidais de sortir mon appareil photo de mon sac avant que me sourcils ne se froncent en ouvrant le sac. En sortant mon appareil il y avait la batterie qui s'était échappé et l'objectif qui s'était détaché. C'était quand j'avais balancé mon sac en entrant chez moi. Merde. J'essayais de remettre la batterie mais le fermoir ne voulait juste plus se fermer. Attrapant du scotch, j'essayais de remettre correctement le truc, replaçant correctement l'objectif avant d'allumer l'appareil. Et il y eu confirmation de ma mauvaise journée au moment où l'objet ne s'alluma pas. Je réitérais l'expérience deux ou trois fois, retirant la batterie pour la remettre. Rien à faire. Je jetais l'appareil sur le bureau, allant me jeter sur mon lit. L'envie de frapper quelque chose n'avait jamais été aussi forte. Attrapant le cadre photo sur ma table de nuit, je regardais attentivement le cliché où se trouvait moi et mon frère. Je jetais le cadre sur la table de nuit. Comment est-ce que j'allais prendre une photo sans appareil ? Nous n'avions clairement pas les moyens pour m'en racheter un, surtout que celui-ci m'avait coûté une blinde. Et il était hors de question que je prenne des photos avec mon téléphone tout péter. Donc je n'avais rien pour prendre des photos et ça m'énervait, à un point..

Je me redressais sur mon lit, entendant la voix de ma mère qui me demandait de venir manger. Je n'avais pas faim, mais soit, je n'avais pas vraiment le choix de toute façon.

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