Prologue et Chap. 1 Un Gamin

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Voilà mon premier chapitre et un tout petit prologue ! J'espère que ça vous plaira ! Hésitez pas à me corriger si vous voyez des fautes, bonne lecture !
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Prologue

[Kagami]
C'était beau... Je n'avais jamais pensé que ce serait beau... Fluide et puissant à la fois... Brutal ou calme... Lent ou vif... Mes yeux devaient en briller. C'était presque fascinant.
Plus tard, je ferai du basket.
"Hey Taiga !
-Tatsuya !"

Chap. 1 Un gamin

[Aomine]
Cela faisait quelques temps déjà que je l'apercevais s'entraîner, et aujourd'hui, il m'observait. Assis dans un coin du terrain, faisant mine de fixer le loin. Il était petit mais il jouait bien pour un débutant.
Il me rappelait mes amis avec ses cheveux rouges et ses yeux brillant dès lors qu'il voyait un ballon.
"Hé, tu joues ?
-Moi ?" s'étonna-t-il.
Je lui souris et lui tendis le ballon.
"T'inquiète, je vais pas te manger."
Il se leva et se plaça devant moi, en position de défense, un peu fébrile.
Je commençai à jouer.

"Tu joues bien ! T'as quel âge ?
-Presque dix ans.
-Ça fait quelque temps que tu viens, non ? lui lançai-je en triturant le ballon.
-Oui, environ trois mois. Mais je joue depuis six mois.
-Seulement ?! T'es doué ! Au fait, Aomine Daiki.
-Kagami Taiga."
Un adulte entra sur le terrain. Je n'eus aucun doute sur son identité : sa ressemblance avec le petit était plus que flagrante, mis à part qu'il était brun. L'homme, grand, portait un costume et une cravate noirs, très professionnels. Sur son visage jeune, on voyait quelque chose de studieux et peu de place laissée au loisir.
"Taiga, you gotta hurry, we have to go.
-I'm coming, dad."
Il me salua et rejoignit son père, se faisant petit et sage.
"Aominecchi !
-Oi Kise !"
Le blond me sauta dessus, puis nous commençâmes à jouer.
Cela ne faisait pas longtemps que je le connaissais, depuis qu'il s'était pris un de mes ballons dans la tête à vrai dire. De là était née une profonde amitié et une petite rivalité bien qu'il ne m'ait jamais battu. J'en étais à ma deuxième année de collège.
La génération des miracles était ma bulle, et j'étais heureux, enjoué. Ma vie était parfaite, idéale.

"Aomine !
-Oi Sasaki, ça va ?"
La jeune fille s'accrocha à mon bras.
"Oui, souris-t-elle, beaucoup mieux.
-Ça allait pas ?
-Tu me manquais... Surtout que j'ai pas pu venir au match de samedi...
-T'inquiète, on a gagné. Mais c'est vrai que j'ai trouvé que ça manquait d'encouragements... Ça devait être pour ça.
-Parce que j'étais pas là ? demanda-t-elle, plus que ravie.
-Je te laisse deviner."
Je n'étais pas comme Kise ou Haizaki : je ne courais pas après les filles, je n'en avais pas grand chose à faire à vrai dire. Sasaki était une bonne amie, quoique Satsuki me dise de me méfier. Je n'étais pas aveugle non plus ; je voyais bien que je lui plaisais.
Je la quittai pour un ballon que mon ami blond me brandissait. Il n'était pas encore titulaire, mais cela ne saurait tarder : depuis que Nijimura avait nommé Akashi capitaine, ce dernier ne cessait de menacer la petite racaille de le virer.
Ma vie me plaisait et mon basket aussi. Je jouais toujours avec des adultes, souvent, mais je gagnais maintenant, toujours. Certains le prenaient mal ; j'avais appris à me battre.
"T'as encore gagné !
-Il faudra encore que tu bosses ! Tu progresses vite, mais moi aussi.
-Tu verras que je te battrai un jour ! jura le copieur.
-Hé Ryouta !"
Le blond se retourna vers Haizaki qui brandissait presque une jeune fille, une main sur les fesses de celle-ci. Je grognais : ce n'était pas la première fois qu'il volait la petite amie du numéro huit. Celui-ci haussa les épaules.
"T'en as pas marre de ramasser mes ordures ? Je sais que t'as l'habitude, mais faudrait quand même faire des efforts si tu veux te caser un jour. Enfin, je dis ça mais je sais que c'est pas vraiment ce que tu recherches, à moins que tu lui aies dit que c'était la meilleure de toutes, comme à la précédente, et à celle d'encore avant..."
Le jeune fille sembla choquée un instant, avant de dire, sèchement :
"Mais quel rageux, tu sais très bien que Shogo est beaucoup mieux que toi, c'est un vrai homme, lui !
-Oh la ferme ! T'as rien à foutre ici ! m'exclamai-je, agacé. Et si tu joues pas, Haizaki, barre-toi aussi.
-J'ai pas d'ordre à recevoir de toi.
-Je te laisserai dire ça le jour où tu me battras."
Il laissa un petit rire lui échapper en sortant.
"Je peux te défoncer au point que tu ne seras plus jamais capable de jouer.
-Sans doute... Je te déconseille de t'avancer sur ce terrain là, tu risquerais d'être surpris."
Nous nous retrouvâmes seuls.
Je pris le blond dans mes bras. Il retenait ses larmes, je le savais.
"Je suis ridicule, pas vrai ?
-Kise, le seul truc que je puisse te reprocher, c'est de sortir avec des filles comme elle. Mais bon, tu fais ce que tu veux, non ?
-Mais c'est pas de ma faute, je m'attache vite... Je comprends pas pourquoi les filles vont vers lui, souffla-t-il. Peut-être qu'il est mieux que moi.
-Idiot ! Bien sûr que non ! Ces filles sont connes, c'est tout ! Elles préfèrent les mauvais garçons, ça fait plus classe devant leurs copines, mais quand elles auront envie de trouver quelqu'un sur le long terme, tu verras, elles se jetteront toutes sur toi et là, toi t'auras quelqu'un et tu pourras leur rire au nez.
-Et toi ?
-Moi ? m'étonnai-je. Ça se passe plutôt bien, notre relation est très passionnelle...
-T'as quelqu'un ?!
-Tu savais pas ?"
Je pris un ballon et le plaçai devant sa tête.
"La voilà. Ma seule et unique copine.
-Idiot, j'y ai vraiment cru."
Je ris un peu.

"Dai-chan, t'écoutais pas mes conseils pendant le match ! Ni ceux du coach !
-Désolé, mais j'entendais pas... Quand je joue vraiment je suis comme dans une bulle, j'entends plus, je vois plus, y a plus rien. Je dirais que je suis tellement concentré que je ne pense même pas, et quand je joue, il ne s'agit que de réflexes incontrôlables. Je me demande si je ne jouerais pas mieux si j'arrivais à tout maitriser... À être dans cette bulle et à diriger mes mouvements. Ce doit être ça la zone, tu ne penses pas ?
-Je ne sais pas. J'ai lu des interviews de pro sur le sujet, mais je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre...
-Je me demande comment c'est."
Je m'arrêtai soudain, ayant aperçu une petite frimousse rouge sur le terrain.
"Je vais jouer, y a un petit que je connais. Oi Kagami !
-Salut Aomine ! Tu viens ?
-Ouais et t'as intérêt à être en forme !"
Il me sourit et m'attendit pour commencer à dribbler.
Je lui promulguais quelques conseils, lui montrais les mouvements - quoique je ne sois pas habitué à enseigner un jeu académique - et lui expliquais mon point de vue sur certaines façons de jouer pour ne pas qu'il ne tombe dans les pièges courants.
Je lui avais proposé de venir me voir jouer en match pour qu'il ait une petite idée de mon niveau et voit d'autres personnes, de bons joueurs.

Je souris en remarquant sa petite tête dans les gradins : le pauvre s'était placé aux côtés de Sasaki, sans le savoir. J'eus comme l'impression de voir un de ses tympans exploser au premier cri de celle-ci.
"Aomine t'es le meilleur !"
Pour ne pas changer, je l'ignorai, mais souris en apercevant le petit se frotter l'oreille en grimaçant.
Le match commença. Nous jouions contre les rois découronnés, sans doute pour la dernière fois : il étaient en troisième année, ce tournois était le dernier auxquels ils participeraient, ou peut-être l'avant-dernier, tout dépendait de s'ils avaient encore du courage après ce match.
L'année dernière, savoir que j'allais jouer contre eux m'avait galvanisé : je m'attendais à affronter de très bons joueurs. Nous les avions battus. Mais le match avait été beau.
Cette fois-ci ce fut différent. Je ne pourrais dire s'ils avait progressé... Nous si.
Haizaki n'avait pas joué, ayant fortement agacé notre capitaine sur le trajet. Il quitta d'ailleurs le banc au bout du premier quart-temps. Kise faisait ses preuves, une fois de plus.
Quand le match s'acheva, après une rapide douche, je rejoignis le jeune joueur trépignant.
"Comment tu fais pour dunker ?! Tu sautes super haut !
-Il faut que tu t'entraînes.
-Je sais, mais, tu penses que je suis assez grand ?"
Je posai une main sur un de ses épaules.
"Peut-être pas encore, mais plus vite tu sauras sauter haut, plus vite tu pourras dunker.
-Bientôt alors. Tu m'aideras ?"
Je lui souris.
"Seulement si tu me promets une chose."
Il haussa un sourcil.
"Aomine, m'appela le vert, Akashi veut nous parler.
-J'arrive. À plus tard, petit.
-On se revoit demain au terrain ?
-Si tu veux."
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Voilà, j'espère que ça vous a plu ! J'essaierai de publier tous les jours ou tous les deux jours, rendez-vous dans le chapitre deux...
Bis. Kagamine

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