Heyyy ! Voilà le petit chapitre 13, j'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 13 Départ[Aomine]
Je me rhabillai rapidement et me laissai tomber sur mon lit avant de ranger soigneusement mon magazine.
"Daiki ! À table !"
Je soupirai et descendis.
"Je mange pas ici.
-Ow t'écoute ta mère ! Tu restes !"
Je l'ignorai et allai chercher un bière dans le frigidaire, puis je quittai l'appartement sous les cris hystériques de mes parents.
Je m'assis sur un banc pour boire tranquillement. L'alcool me faisait du bien, me détendait. Quand je fermai les yeux, je voyais des femmes, parfaites, dont le regard lubrique ne brillait que pour moi.
Je n'avais plus la même innocence que lorsque j'avais découvert ce plaisir, il y a presque trois ans. J'avais perdu ma vertu, avec joie. Mais même ces plaisir charnels vains m'ennuyaient. Plus rien n'avait le don d'éveiller mon intérêt.
Je le voyais bien ; je ne vivais plus. J'attendais que les jours passent, puis les semaines, les mois, les années. Plus rien ne comptait pour moi.
Certains vous diraient que j'étais en dépression, mais je n'accordais pas d'importance à ces paroles ridicules. Si j'étais las de la vie, je n'étais pas particulièrement triste ; je n'avais pas d'envies de suicide. Je souhaitais juste qu'on me laisse tranquille. Ou qu'un ange vienne descendre sur Terre pour me défier et me battre.
Si je perdais, je serais un autre homme, sans doute. La victoire ou la défaite n'a rien à voir avec la chance, contrairement à ce que les petits joueurs aiment à dire. Quand j'étais petit et que je perdais, c'était uniquement parce que je n'étais pas assez fort.
Le lycée était fini depuis bientôt un an. Kagami allait entrer au lycée. Il avait tellement grandi depuis que nous nous connaissions... Presque six ans.
J'allais commencer à travailler en temps que policier, après une année de formation. Pourquoi policier ? Je ne savais pas vraiment, je n'avais pas de but. Je serai défenseur de la paix, responsable de l'ordre, moi qui, à mes heures perdues, me bourrais à n'en plus marcher, laissais la sexualité déborder de mon corps, avais touché à tout, bien ou mal. C'était risible. Mais j'avais besoin d'adrénaline. Alors s'il fallait mourir, poignardé ou transpercé d'une balle, tant pis, je me serais amusé quelques années.
Mes futurs collègues m'aimaient bien : j'avais le sang chaud, l'amour du danger et le désir de réussir. Mes supérieurs aussi, mais plutôt pour mon calme et ma maitrise de moi.Deux lèvres pulpeuses et charnues... Je ne trouvais pas cela particulièrement agréable à regarder, mais on en vantait les mérite. Alors j'avais voulu essayer. C'était vrai que c'était bon... agréable, mais pas ce que je préférais. À moins que ce ne soit la tonicité et le jeu qui manquaient à la jeune brune.
J'aimais les femmes aux grosses poitrines, ce surplus de féminité m'était très appréciable, si bien à la vue qu'au touché, mais je ne savais pas vraiment pourquoi ; les goûts sont inexplicables.
Je repoussai brutalement la femme pour goûter à ce plaisir plus brut. Cela lui arracha un hurlement ; un sourire moqueur caressa mon visage : elle en faisait trop. Mon côté mauvais garçon les séduisait : s'afficher avec moi devant leurs amis les faisait rêver ; elles n'en avaient pourtant pas l'occasion : avec moi c'était une nuit, pas plus, je me lassais trop rapidement. Aucune n'était assez douée pour me satisfaire, je leur préférais presque ma main droite - à laquelle je reconnaissais un véritable mérite.
La jouissance eut du mal à me gagner ce jour là, et, vite remis de ce court plaisir, je me rhabillai et me dirigeai vers la sortie.
"Où vas-tu ?
-Je rentre.
-Mais... On se revoit demain ?
-Nan.
-Tu veux dire que, gémit-elle, tu...
-Je te l'avais dit," la coupai-je sèchement.
Chez moi - et chez mes parents, encore et toujours -, je pris une douche, mangeai un plat réchauffé et me couchai.
Une fois de plus, je rêvai de basket, et d'un joueur divin."Aomine, il faut que je te parle.
-Mm ?
-C'est important.
-Oui, je t'écoute, tiquai-je, agacé.
-S'il te plaît... Regarde-moi... c'est vraiment important... et je ne pourrai pas te le dire plus tard : il n'y aura pas de plus tard."
Intrigué, je tournai le visage vers lui.
L'anglophone s'approcha de moi, jusqu'à ce qu'une toute petite poignée de centimètres ne nous séparent. Deux volcans emplis de lave en fusion se plantèrent dans mes iris océaniques. Ils brillaient. De douleur.
"Aomine... je pars. Je rentre aux États-Unis."
Je ne réagis pas, sous le choc, mais une peine immense m'envahit. La main me tendant la main pour me faire sortir du gouffre disparaissait.
"Je me sens chez moi là-bas...
-C'est toi qui a choisi ?
-Oui... mais j'ai hésité. Beaucoup. Juste pour toi. Mais je te promets que je reviendrai te voir.
-Et ton père ?
-Il reste.
-Tu habiteras seul ?"
Il opina et baissa le regard.
"Tu pars quand ?
-Demain.
-Pourquoi ne m'as-tu pas prévenu avant ?!
-Je te trouvais pas. Et Momoi ne savait pas où tu étais.""Je dois y aller.
-Kagamin... Tu nous appelleras ?
-Oui, t'inquiète pas.
-Tu vas trop me manquer, pleurnicha le blond.
-On se reverra, je vous le promets. Vous allez me manquez."
Il leur fit un câlin, puis il se tourna vers moi et les larmes lui montèrent aux yeux. J'ouvris un peu les bras ; ils se jeta sur moi, cachant son visage sur une de mes épaules. Il avait vraiment grandi. À quelques centimètres près, il faisait ma taille.
"J'avais pas remarqué que t'étais grand..."
Et son corps avait pris en volume musculaire, vraiment.
"Tu vas me manquer, avouai-je.
-Toi aussi... Toi aussi..."
Sa voix s'était brisée dans un sanglot.
"Allez, c'est l'heure. Tu dois y aller.
-Je t'aime Aomine, j'ai pas envie de partir... mais je serai tellement mieux là-bas... Je suis désolé..."
Ces paroles innocentes me firent du bien.
"Oh, chiale pas. T'es pas un gamin, pas vrai ? Alors sois fier."
Il se redressa et chassa ses larmes du revers de la main. Puis il me sourit, à pleines dents. Il était magnifique comme ça. Le bonheur se lisait sur son visage.
Il partit, nous saluant par-dessus son épaule.
Juste avant de disparaître, le rouge se retourna une ultime fois.
"Je te battrai ! Je te le promets !
-Oui, soupirai-je, tu me l'as déjà dit..."
Adieu... mon dunkeur s'en allait... Adieu...
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Et maintenant qu'Aomine s'est rendu compte de l'importance de Kagami pour lui ? N'est-ce pas trop tard ? Et maintenant qu'il est loin, Kagami va-t-il oublier et se concentrer sur d'autres personnes plus atteignables ? ou va-t-il demeurer fidèle aux sentiments qu'il éprouve à Aomine ? Rendez-vous demain ! Bye ! Kagamine
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Qu'un gamin
FanfictionAokaga ! Et si Kagami était plus jeune ? S'il avait rencontré Aomine à 10 ans ? Si celui-ci l'avait entraîné ? Un petit Aokaga dans la tête d'un petit Kagami amoureux et d'un Aomine en pleine dépression... Bref j'espère que ça vous plaira, bonne le...