THE GAME |Yoonmin| (Terminée)

THE LONELINESS.

Il devait être aproximativement midi quand les groupes avaient quitté leur camp de fortune.

D'après Seulgi, qui avait travaillé comme stagiaire dans un zoo, l'après midi était l'heure la mieux placé pour approcher les animaux, car il venait de manger et étaient en pleine digestion. Et s'ajoutait à ça le fait qu'il n'avait plus faim, alors selon Seulgi : "Ils ne seront pas tenté de nous bouffer !". Elle avait dit cela avec un petit rire nerveux qui laisser penser qu'elle même ne croyait pas en ses dire.

Bambam marchait devant avec Yerim, derrière eux se trouvait Jackson, et Jinyoung était un peu plus en retrait.

La végétation dense les empêchait d'avancer correctement. Le Thaïlandais donnait des coups dans les fougères pour les écarter de leur passages.

_ Combien de temps on va devoir marcher ? Demanda Yerim.

_ Jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose je suppose, dit Bambam.

_ Mais si on ne trouve rien ? Enchérit Jackson en s'incluant dans la discussion.

_ On retournera au campement.

Le Chinois hocha simplement la tête.

_ Je me demande pourquoi on est là, dit soudainement Jackson.

_ Hein ? Fit Bambam n'ayant pas bien compris le sens de la phrase.

_ Je veux dire : comment on est arrivé. Je suppose que comme nous, vous n'avez rien demandé.

Le Thailandais soupira. Non ils n'avaient rien demandés.

_ Vous avez l'air jeune en plus, fit le Chinois.

_ J'ai 18 ans et Yerim 16.

Jackson sourit.

_ Je suis ton hyung alors.

Kunpimook essaya de sourire mais depuis qu'il était arrivé sur l'île et qu'il avait vécu toute ces horreurs son sourire lui semblait faux. Alors son sourire ressembla plus à la grimace qu'à autre chose.

_ Wow ! Venez voir comme c'est beau ! S'écria Yerim qui s'était un peu éloignée.

La jeune fille était partie vers l'avant, laissant les garçons derrières.

Ils suivirent le son de sa voix et arrivèrent devant un grand et profond ravin. Une cascade d'eau limpide et bleu s'écrasait brutalement et bruyamment au fond de ce dernier, créant ainsi une violente rivière d'eau bleu.

La cascade devait faire dans les trente ou trente-cinq mètres de haut, mais elle dominait les adolescents d'une bonne quinzaine de mètres.

_ C'est magnifique ! Dit Yerim en s'extasiant sur la vue.

Bambam enviait la jeune fille de gardait son innocence. Il aurait aimait retrouver une vie normale après tout ça. Enfin si ce "jeu" avait une fin, bien évidemment.

Yerim avait raison : la vue était magnifique. Les arbres exotiques sur l'autre berge contrastait avec le ciel bleu et la pierre de calcaire sur laquelle ils avaient poussé. La cascade était elle aussi très belle. Le bruit de l'eau appaisé le Thailandais qui ferma les yeux pour se concentrer sur le son produit par l'eau.

Un coups de feu résonna dans leur oreilles.

Bambam ouvrit les yeux.

Une nuée d'oiseaux à qui le coup de feu avait fait peur peuplaient le ciel.

Et le corps de Jackson tomba lourdemant dans le vide.

Bambam eut pour reflexe de prendre Yerim dans ses bras. Alors que la jeune adolescente semblait en pleine crise de panique.

Le Thailandais se retourna. Il vit Jinyoung avec un pistolet dans la main braqué sur eux. Il serra un peu plus fort Yerim contre lui, alors que le killer les regardait avec un visage froid, le pistolet toujours en joue.

_ Tu es un killer ? Demanda Bambam en essayant au mieux de protéger Yerim en faisant de son propre corps un bouclier.

_ Tu es long à la détente, dit froidement Jinyoung. Lâche là. Elle souffrira moins.

Bambam ressera encore sa prise à en étouffer Yerim. Puis tout se passa très vite : il jeta, littéralement, le corps de la jeune fille sur le sol, le plus loin possible du ravin et se jeta sur son adversaire.

Jinyoung, trop surpris par cette soudaine action n'avait pas réagis attends : Kunpimook l'avait déjà plaqué violemment au sol.

Sous le coup de la surprise, le Coréen avait laché son armes. Cette dernière glissa sur le sol et se retrouva au bord du précipice. Ils regardèrent tous les deux l'arme basculer dans le vide avant de se reconcentrer sur l'autre.

Le Thailandais écrasa son poing contre le nez de son adversaire qui se mit à saigner. Jinyoung se débattit et il finit par renverser Bambam sur le dos et échangea leur position.

Il donna plusieurs coups dans le visage de Bambam et venait de lui ouvrir la lèvre inférieur quand le plus jeune réussis à se dégager de l'emprise de son agresseur en lui donnant un coup de pied dans le ventre.

Jinyoung cracha et se releva alors que le Thaïlandais faisait de même. Ils se foncèrent dessus, se prenant tous les deux des coups.

Yerim assistait à la scène. Elle n'avait pas bougé d'un poil. Ses sanglots étaient devenus silencieux, mais de lourdes larmes continuait de courir sur ses joues.

_ Ne joue pas à ce jeu avec moi, petit merdeux, fit Jinyoung.

Bambam répliqua par une joli droite qui termina dans l'oeil du plus âgé. Jinyoung recula et Bambam baissa sa garde : grave erreur.

Le killer chargea sur son ennemi le poussant dans le vide. Bambam se rattrapa de justesse au bord de la falaise. Il plantait ses ongles dans la roche à s'en faire saigner les doigts.

Yerim aurait voulut crier mais aucun son ne sortit de sa bouche.

_ Je t'avais dit que tu allais perdre ! Déclara Jinyoung en écrasant de toute sa force les doigts de Kunpimook.

Le Thaïlandais cria de douleur. Non il ne devait pas lâcher. Si il lâchait, alors ce taré s'en prendrais à Yerim et ça il ne pouvait pas l'accepter.

_ J'accepte ma défaite... Mais pas sans la tienne, répliqua Bambam entre de grognement de douleur.

Le Thaïlandais déccrocha l'une de ses mains de la falaise et aggripa fermement la cheville de son adversaire qui fut d'abord surpris.

_ Lâche moi ! Cria rageusement Jinyoung.

Il attrapa sa seconde cheville avec son autre main.

_ Jamais.

Se fut sur ce dernier mot que Bambam se laissa tomber de tout son poid dans le vide, faisant glisser Jinyoung avec lui. Les deux jeunes hommes s'écrasèrent au fond du ravin.

Ce fut seulement à se moment que Yerim décrocha un cri. Elle se précipita vers le bord en scrutant les eaux espérant voir Bambam en jaillirent mais ne vit rien d'autre qu'un cours d'eau rapide parsemé de rocher pointu, glissant et blessant.

Elle pleura. Elle hurla. Elle frappa le sol de ses petits poings, assaillit par la culpabilité : si seulement elle avait fait quelque chose...