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"C'est trop tard pour elle"

_ Allume la lampe Maya.

J'obéis. 

_ Et maintenant?

_ Maintenant, on prie pour ne pas se faire prendre, me dit Amanda.

Ironique non? Amanda qui prie.

On descendait les escaliers, 20...C'est le nombres de marches qu'on a descendu.

_ Et maintenant, on y est ? Demandais-je

J'ai peur, oui. J'ai peur qu'on se fasse prendre, des conséquences que ça aura sur nous dans cet endroit sinistre...Mais ce qui m'effraie vraiment, c'est cette descente avec pour seule lumière cette lampe qui pourrait nous lâcher d'un moment à un autre, ajoutons à cela que je suis terrifiée par cet endroit. J'ai cette constante impression qu'on n'est pas seules, que quelqu'un d'autre est avec nous.

_ Les filles, je ne me sens pas bien.

_ On est arrivé, dit Diana au même moment.

Je tins la main d'Amanda dans la mienne. Elle la serra puis me tira avec elle. Nos respirations s'accéléraient. 

10 minutes plus tard, on trouvait enfin cette foutue porte.

_ A trois ?

Nous mimes notre main sur la poignée et à trois, nous baissâmes la poignée.

Un cri strident, suivi d'un silence. Puis, la lumière se mit à clignoter. Et soudain, ce fut comme si j'étais seule dans cette endroit. La lampe s'éteignit. J'avais l'impression d'être aveugle, ou peut-être le suis-je devenu ?  

Soudain, ma lampe se ralluma à nouveau.

Puis quelques choses de plus noirs sortit de cette pièce. Jamais nous n'aurions du nous aventurer ici.

_ Maya, cours !

Ce fut les derniers mors que j'entendis avant que la noirceur n'engloutit Amanda. Je crus rêver, mais non. La fumée grandissait de plus en plus, j'entendais mon amie hurlée...Son cri strident, c'était elle qui avait crié tout à l'heure, son cri résonnait dans toute l'institut, les gardes l'auraient surement entendu, et nous cherchaient surement à cet-heure ci.

Je ne comprenais pas pourquoi il fallait fuir, ce n'était que de la fumée, non...plutôt du brouillard, noir, ténébreux.

Diana surgit devant moi, me tendant sa main que je me pressais de tenir.

_ Il y a quelqu'un derrière ce brouillard.

Je m'arrêtai net. Diana n'avait remarqué cela que quelques secondes après. Et en ce moment, la moindre seconde était précieuse.

_ Bouge bordel.

_ Non, il faut aller la chercher, bégayais-je.

_ C'est trop tard pour elle.

Je restais debout immobile, pensive. Était-ce vraiment trop tard? Et qui est ce qui se cache derrière ce brouillard ? Comment se faisait-il que cette "noirceur" emplissait de plus en plus la pièce ? Prenant ainsi de l'ampleur chaque seconde ?

Le cours de mes pensées fut interrompu par une main glacée qui saisit mon poignet.