8.

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Je sursaute.

- Timothé !?

- Tu as l'air surprise de me voir.

- Tss, qu'est ce que tu fais là !?

- Je n'ai pas droit de me promener dans le quartier ?

- Arg tu ne traine pas dans le quartier par hasard. C'est cet homme que tu veux ?

- Si c'est le cas, qu'est ce que ça avoir avec toi ?

- J'hallucine. Tu touches un cheveux de cet homme et c'est moi à qui tu auras à faire.

Il attrape le col de ma chemise.

- Ne joue pas avec moi, tu ne fais le poids. Ton copain va mourir et tu le sais.

- Lâche-moi !!

- Ton copain mourra sans même que tu t'en rende compte. Maintenant arrête de faire la fille forte, tu ne les pas. Arrête de te croire plus forte parce que tu es la princesse.

- Lâche-moi j'ai dis !

Il me lâche et avance de quelques pas avant de se remettre à parler.

- Sache juste une chose, papa est au courant il veut tuer cet homme.

- Tu bluffes !!

- Voyons voir si cet enregistrement bluffe.

"- Mon fils, je te demande une chose.

- Je vous écoute père.

- Ramène moi cet homme. J'ai remis la guillotine en place. Ramène le moi et nous le tuerons.

- Hein ?

- Ramène moi cet homme."

Un silence se pose quelques secondes après la fin de l'enregistrement avant qu'il s'en aille. Je me fige. Je reprends mes esprits et me dirige chez mon ancienne habitation. Je rentre facilement vu que j'ai encore les clefs. Je retrouve mon père dans son bureau.

- Père.

- Emmy, ça faisait longtemps. Que me vaut ta venue ?

Il se lève de sa chaise avant de se placer devant moi. Je le regarde avec des yeux de haine.

- Emmy ?

Je le gifle.

- Je peux savoir ce qui te prends !?

- Vous me faites pitié.

- Pardon !? 

- Vouloir tuer un homme qui protège votre fille, je trouve ça sincèrement pathétique et lâche.

- Comment oses-tu parler de ce ton à ton père !?

- Je ne vous considère plus comme mon père. Ne touchez plus à cet homme parce que je serais là.

- Cet homme te rend folle et impolie.

- J'ai toujours été comme ça père. Maintenant que vous êtes roi, vous avez complètement disjoncter. Vous devriez vous calmer sinon votre taux de narcissisme risque d'exploser.

- Sale ingrate ! Baisse ce ton avec moi.

- Plus jamais père. Ne me forcez pas à être violente.

Je le regarde dans les yeux avant de tourner les talons. Il attrape mon bras, je me retourne et lui mets un coup de pied dans le ventre. Je me retourne prête à partir.

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant