Pourquoi moi ?

16.

- Emmy c'est juste comme ça, rien n'est vraiment sérieux.

- Ah euh bah oui peut-être. les 5 minutes sont passées. Je pense qu'on devrait rentrer, il se fait tard.

Je regarde mon téléphone : 23h48.

- Oui.

Nous allons chercher la voiture et nous partons avec celle-ci. Il me dépose devant chez moi.

- J'ai passé une très bonne soirée, merci de m'avoir ramené. Passe une bonne nuit, salut.

- Merci à toi aussi.

Je lui souris avant de sortir du véhicule et de rentrer à l'intérieur de l'appartement. Je me change et me mets au lit. Je ferme les yeux mais à cet instant on sonne chez moi. J'allume la lumière et regarde mon réveil : 00:32.

Qui ça peut bien être ?

Je sors de mon lit et prends mon sweat à capuche et vais ouvrir.

- Pierre ?

- Oui ma chérie c'est bien moi.

Il me colle à lui et vient me dévorer les lèvres. Je le repousse.

- Mais qu'est ce que tu fais !?

- Bah j'ai plus le droit d'embrasser ma copine ?

- Pierre, tu n'as pas vu mon message ?

- Si, tu as dit que tu devais me parler alors je suis venu.

- Tu ne pouvais pas venir demain ?

- Non avec le boulot c'était trop tard.

- Il existe plus tard que ça ?

- Et bien oui ma petite.

Il m'embrasse à nouveau, je le pousse plus fort.

- Je t'ai dis d'arrêté !

- Pourquoi es-tu aussi froide avec moi !? Tu as rencontré un autre homme c'est ça !? s'énerve-t-il.

- Je fais ce que je veux, on est pas marier.

- PARDON !? Tu m'appartiens.

- Non.

- Alors c'est quoi pour que tu sois aussi méchante dans tes propos !?

- Je ne suis pas méchante, je t'ai dis que je devais te parler.

- Et alors ? Que tu veuilles me parler c'est une chose mais en quoi ça a un rapport avec moi et tes lèvres ?

- Parce que ça a un rapport entre toi et moi tout court.

- Alors dit le moi !

- C'est terminé entre nous, Pierre.

- Attend quoi ? Tu me largues ?

- Oui.

- Tu me largues un samedi soir !?

- Oui !

- Tu sais que tu n'as pas le droit jeune fille. dit-il me faisant peur.

- Quoi ?

- Tu m'appartiens depuis la première fois où tes lèvres ont touché les miennes.

- Pierre Hanson, c'est terminé entre nous, point final.

Il m'attrape les poignets et me regardent dans les yeux, un sourire malsain.