De femme soumise à Cruella

partie 13

Comment peut-il y croire ?
Comment ose-t-il y croire ? les croire elles et sans même me demander ma version.
Donc tout ce qu'on a traversé ne lui a pas servi de leçon ?
Je me retournai plus que furieuse et le toisa longuement ayant la peur au ventre.
Je sais que je ne pourrai jamais lui tenir tête ni faire le poids contre lui mais il faut que j'essaye.
Il s'avança jusqu'à quelques minuscules centimètres de moi, regarda l'ecran de son téléphone et me fit d'un ton glacial
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- Khadija pourquoi tu n'en fais toujours qu'a ta tête ?
- Comment peux-tu-les...
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Attendez on rembobine !
Il ne parle pas de la photo. Alors pourquoi est-il si furieux ?
Devant mon incompréhension, il me montra une vidéo sur son téléphone
Non c'est impossible
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- Comment tu as eu cela ?
- Via les caméras
- Il y'a des caméras dans la maison ?
- Oui et même dehors, aux alentours de la maison. A quoi me sert tout cet argent si ce n'est pour vous protéger
- Et dans la chambre ?
- Non, bien sur que non
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Je soufflai soulager, il ne manquerait plus qu'il y'ait des vidéos de nos ébats. Ah je comprends mieux maintenant
- Donc c'est pourquoi tu ne voulais jamais exploiter d'autres horizons ?
- Personne ne verra ma femme nue à part moi.
- J'aime cette idée. Et ici ?
- Oui mais je peux les désactiver si on me l'ordonne
- Alors je te l'ordonne !
Il se dirigea vers la porte et la verrouilla, appela sa secrétaire pour lui dire d'annuler ses rendez vous et de partir puis se dirigea vers son ordinateur pour en faire je ne sais quoi avant de se tourner vers moi :
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- Il me semble t'avoir posée une question ma chère femme ?
- Il me semble que c'est moi qui pose les questions et ordonne ici ?
- J'adore quand tu prends le dessus, j'adore quand tu me contrôles !
- Moi encore plus, c'est le moment ou je peux faire de toi tout ce que je veux
- Alors fais moi tout ce que tu veux et après je vais te faire passer un sal quart d'heure
- Oui après toi.
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On est allongé sur son fauteuil, lui sous moi. Il me caresse le dos, l'air ailleurs. J'aimerai tant savoir ce à quoi il pense en ce moment. Il semble triste, trop triste à mon gout après tout le plaisir que je viens de lui donner. Je lui mordis doucement la poitrine pour le réveiller de ses pensées. Il me baisa le crâne en me serrant dans ses bras.
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- A quoi pensais-tu ?
- Je ne comprends juste pas pourquoi elles s'acharnent contre toi. Tu me rends heureux, ça devrait être suffisant pour elles non ! je ne sais d'où leur vient toute cette haine.
- Ce n'est pas de leur faute !
- Ne recommence pas stp, ne gâche pas ce moment
- Non je dis juste que de toutes les personnes que je connaisse, tu es le seul à ne pas me détester, le seul à m'aimer. Ma propre famille m'a toujours considérée comme de la merde. Je ne me suis jamais attendue à être aimer comme tu m'aimes. J'ai cru que je devrais supporter toute ma vie l'antipathie des autres. Je suis faite ainsi, faite pour être détester mai Toi Ibrahim, tu es le miracle de toute ma vie et je ne me lasserai jamais de te le sire. Je ne sais comment tu as fait pour m'aimer ni le pourquoi mais je t'aimerai toute l'éternité pour ça.
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Je ne sais ce que j'ai dit mais il se leva prestement et commença à se rhabiller.
- J'ai dit quelque chose de mal ?
- Non c'est moi, je ne mérite pas ton amour Khadija. Si seulement tu savais...
- Si je savais quoi ?
- Je t'ai épousé juste parce que...
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Et il a fallu que son téléphone sonne en ce moment même. Merde ! 
Il regarda l'écran et me dit
- C'est le marabout, va te rhabiller dans les toilettes stp
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Je ramassai mes habits et obéis à son ordre. Je suis sur qu'il me cache quelque chose. A chaque fois qu'on doit me faire une grande révélation, il appelle. Je m'habillai vite fait et essayais de refaire ma coiffure en vain. Je me résignai à laisser tomber mes cheveux.
Quand j'ouvris la porte et que son regard s'agrippa au mien, je me préparai à recevoir une mauvaise nouvelle. Il n'y avait que de la peur et une grande consternation. Il me tendit le téléphone et mon cœur se mit à battre à cent à l'heure. Apres des interminables salutations, il me dit
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- Tu considères Aicha comme ta sœur non ?
- Oui bien sur pourquoi cette...
- Alors soit là pour elle ! une grande souffrance s'emparera d'elle et elle aura besoin de vous. Soit là pour elle comme elle le sera incha Allah pour toi. 
- Qu'est ce qui va lui arriver ?
- Tu le sauras le moment venu, Ibrahim s'occupera de tout. Khadija je te l'avais dit et je te le répète une bonne musulmane doit savoir pardonner, ne choisis pas la facilité, bats toi et ne change jamais. Mes paroles de l'autre jour te guideront toujours, je serai toujours pour toi, je veillerai sur tes enfants, rien ne leur arrivera mais l'inévitable se produira. Sois heureuse ma fille et rappelles à ton mari de prendre le bracelet.
- Qu'est ce qui va arriver ?
- Tu le sauras le moment venu. Profite de ton bonheur de ta grossesse et de ton mari. Sois toujours heureuse ma fille d'accord ?
- Pourquoi cet adieu ?
- Quel adieu je suis là, je serai toujours là pour toi. Khadija pardonne moi
- Mais vous pardonner quoi ?
- je peux te faire du tord sans le vouloir on ne sait jamais. Je te demande pardon.
- Mais vous
- Khadija tu me pardonnes oui ou non
- Oui, bien sûr que je vous pardonne, vous aussi pardonner moi
- Tu es une sainte, tu ne dois rien à personne, tâche juste de toujours l'être d'accord ?
- D'accord
- Pourquoi tu pleures ?
- Je ne sais même pas ? ça doit être les hormones ! dis-je en essuyant mes larmes
- Redonne le téléphone à Ibrahim stp
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Je ne sais combien de temps ils discutèrent avant que mon mari ne s'asseye à mes cotés posant sa main sur ma cuisse.
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- Il va arriver quelque chose ?
- Non pourquoi tu dis cela ?
- Il a dit qu'Aicha aura besoin de moi et qu'elle va beaucoup souffrir
- Ah bon ! il ne m'a rien dit là-dessus
- Ibrahim je sais quand tu me mens
- Arrête stp, tu le sauras bien assez tôt et ne crois pas que j'ai oublié ce qui s'est passé ce matin
- Ne changes pas de sujet stp
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Il se leva, me tourna le dos et commença à arpenter la pièce tel un fauve. Il y'a quelque chose qui le dérange, qui le tenaille mais il ne veut me le dire. Je me levai, allai vers lui, posai ma main sur son épaule en lui disant :
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- Parle-moi stp
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Il se retourna violemment et me fixa
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- TU VEUX QUE JE TE DISE QUOI QUE J'EN AI MARRE QUE TU FASSES TOUJOURS TA SAINTE, QUE J'AIMERAI QUE POUR UNE FOIS TU ARRETES DE TE TENIR RESPONSABLE DE TOUT ET QU'ENFIN TU RIPOSTE. MERDE KHADIJA TU ES UNE PERSONNE PAS UN ANGE. J'EN AI MARRE ? J'EN AI PLUS QU'ASSEZ. LA PROCHAINE FOIS QUE QUELQU'UN SE POINTERA CHEZ NOUS ET ESSAYERA DE TE TUER JE VEUX NON J'EXIGE QUE TU APPELLES DE SUITE LA POLICE ET MOI APRES. C'EST CLAIR ?
- ...
- Je t'ai posée une question. Dit-il calmement
- Oui c'est clair. Répondis-je en reniflant
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Il prit ses clés sur la table ainsi que sa veste et se dirigea vers la porte pour la déverrouiller.
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- Demandes au chauffeur de te ramener, ne m'attend pas pour diner et fermes l'appartement à clés j'ai les miens
- Tu vas...
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Avant même que je ne termine ma phrase, il sortit en claquant la porte.

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Il est presque 20H et Ibrahim n'est toujours pas là. Je m'inquiète vraiment. Je l'ai appelé trois fois mais il ne répond toujours pas. Je me sers et mange sans grande appétit même si j'ai trop faim. Je ne sais même pas pourquoi je m'inquiète pour lui. C'est un grand garçon, il peut se débrouiller tout seul. Même avec cette résolution je ne peux arrêter de m'inquiéter pour lui. Ses paroles blessantes me reviennent à l'esprit et je recommence à manger mais avec grande appétit cette fois ci. Apres avoir fini je mets sa part à la poubelle, fais la vaisselle, éteins les lampes et pars prendre une douche.
Je vais me comporter comme une personne maintenant !
Je me jette sur le lit une vingtaine de minutes plus tard et me refusent de penser à lui.
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Je sens quelqu'un bouger à mes cotés et une mélodie. J'émerge difficilement et aperçois Ibrahim qui part à la salle de bain. Je regarde la montre, c'est l'heure de la prière de fadjr. Je le suis pour faire mes ablutions et il dirige la prière. Juste après je repars me coucher.
Je m'attendais à ce qu'il me demande pourquoi je ne lui prépare pas sa douche mais rien depuis 10minutes. Je le vois assis sur le lit, la tête entre ses mains et mes résolutions s'envolent.
Comment puis-je le laisser ainsi ?
Je m'approche de lui et le prend par surprise dans mes bras.
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- Pardon...
- Tu es tout pardonné, je ne t'en veux plus, je sais que c'était une manière de ne pas me parler. Si tu veux en parler tu sais que je suis là.
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Il se tut un bon moment avant de dire
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- C'est déjà arrivé à ce moment donc ça ne fait rien si je te le dis avant qu'elle n'appelle.
- Avant qu'Aicha appelle ?
- Il est mort !
- Il qui ? qui est mort Ibrahim ?
- Son grand père ?
- C'est une blague n'est ce pas comment quand ?
- Juste après la prière ?
- Comment tu le sais et qui te dis qu'il est mort ?
- Il a vu sa mort ! il ne pouvait plus rien voir après la prière de fadjr alors il a compris
- Peut être qu'il s'est trompé ; qu'il est tou...
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La sonnerie de son téléphone me figea !
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Voila une longue suite pour vous juste pour vous souhaiter bonne année
Que Dieu exauce tous vos souhaits
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