De femme soumise à Cruella

Partie 15

PARTIE 15

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Là où tout a commencé !

Cette phrase ne quitte point mon esprit même après une heure.

Là où tout a commencé !

Je ne sais pas si c'est ce à quoi je pense vraiment.

Ce n'est pas à l'appartement alors ça ne peut qu'être...

Mon Dieu, il s'en souvient

Je sautille sur place comme une petite fille et me sens aussitôt aussi fatiguée qu'une vielle qui vient de courir un marathon.

Je me rassis doucement sur le lit en souriant comme une folle.

Ah mon Ibrahim, que ferai-je sans lui ?

Mon sourire disparait aussitôt que je me rends compte que je n'ai pas de quoi m'habiller

Aicha entra en ce moment

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- Tu semblais heureuse il y'a cinq minutes, qu'est ce qui se passe ?

- Je viens de me rendre compte que je n'ai rien à me mettre.

- Tu n'as rien ou tu ne sais pas quoi porter

- Les deux. Fis-je en faisant la moue

Elle s'assit près de moi et me dit

- Raconte-moi

- Te raconter quoi ?

- C'était où et qu'est ce qui s'est passé là-bas

- C'est tellement long

- On a quelques heures à nous non ! je suis toute ouie

FLASHBACK

On était marié depuis presque deux mois et Ibrahim et moi on était comme des inconnus vivant sur le même toit. On se comportait comme un couple aimant devant les gens mais chez nous, loin des yeux c'était tout le contraire.

On était... comment dirai-je, ah oui des amis vivant sur le même toit.

Durant notre nuit de noce, il m'a dit qu'il va me laisser le temps de m'habituer à lui, à sa présence.

Il savait que je ne voulais pas de ce mariage, je le lui avais dit la veille ainsi que mes quatre vérités. Je lui ai crié dessus, insulté même mais il restait calme, un peu trop à mon gout.

Je croyais qu'il allait se venger de moi durant la nuit de noce comme je l'ai lu dans beaucoup d'histoire mais rien de tout cela. Il m'a juste dit qu'il me comprenait et me donnerait tout le temps qu'il me faudrait.

Et il a toujours tenu parole. Deux mois après le mariage, on partageait le même lit mais chacun de son côté. On était des colocataires, des amis et sans m'en rendre compte, j'étais tombé follement amoureuse de mon mari.

Il s'occupait tellement bien de moi, m'amenait chaque soir des cadeaux: chocolat glace robe chaussures fleurs et des nounours

J'étais choyée comme jamais, pour la première fois de ma vie, quelqu'un s'occupait de moi.

J'étais amoureuse de lui et ne voulais plus qu'il y'ait de limite.

Je voulais qu'il soit mon mari pour de bon !

Qu'on ne fasse plus chambre à part !

J'avais envie de l'embrasser, gouter à ses magnifiques lèvres, un premier baiser, mon premier baiser et je l'ai fait.