QUE LA FÊTE COMMENCE✔

484 56 5
                                    


«-PETASSE, REVIENS ICI. Hurle l'homme dans la voiture derrière moi. J'accélere de façon dangeureusement pour instaurer une distance, il faut que je les séme.

-MA MIGNONNE, TU AGGRAVES TON CAS ALLEZ SOIT RAISONABLE ET GARS TA VOITURE SUR LE CÔTÉ.

-PLUTÔT CRÊVÉE. J'hurle en virant à gauche puis à droite puis je ne sais plus où, je conduis juste pourvu que ces connards me lâchent les baskets. Ces stupides gardiens ont été alerté par cette lesbienne d'infirmière suite à sa decouverte de mon faux personnage alias la fausse infirmière et a ajouté que j'avais pour but d'achever Ketty non mais oh quoi, je ne suis pas meurtière aussi. À l'instant où Eveda alias la lesbienne m'a démasquée en un temps record faut ajouter, la securité de l'asile a été informée et je me suis dépêchée de foutre le camp de cet endroit seulement les vigiles ne l'ont pas vus de cet oeil là et nous voilà dans une course poursuite complétement dejantée sur une terre desertée de toute civilisation.  Je vois au loin une petite lumière au bout du tunnel traduction un rail et plus loin un train. Si j'arrive à passer sur ce côté du rail avant que le train ne le fasse, j'aurai une chance de les sémer sinon c'est la mort certaine et autant être encastrer dans un train qu'attraper par ce deux là. Tout le monde sait que celui qui côtoie de fous devient fou non? Et être capturé par de fous? Moi? Non merçi, je préfére être écrasé par un train . J'appuye sur champignon, mes yeux sont concentrés sur cette bande de rail que je dois absolument traverser sans me faire tuer, mon coeur bat à la chamade, cette montée d'adrénaline inhabituelle qui coule dans mes veines me pousse à espérer, à y parvenir. Je ne pense plus à rien ni à ma vie ni aux psychopathes de gardiens qui me poursuivent comme des tarés, "je dois traverser sinon je meurs"  voilà la phrase que je ne cesse de me répéter en boucle pour me motiver. Il faut que j'y arrive putain mourir jeune? Sans façon, j'ai mon mariage à préparer putain j'y suis presque et... Le train aussi oh mon Dieu, je vais mourir bordel je vais mourir, je vais mour... Je ferme mes yeux et laisse ma voiture décider de mon sort. Ma voiture effectue un petit saut puis deux puis... Je ne sens rien, pas de douleur ni des blessures alors j'ouvre un oeil puis deux et mon Dieu je suis en vie. Je regarde derrière et admire le train continuer sa lancée. Ma joie est de courte durée, il faut pas que je traine ici, peut être qu'ils attendent que le train passe pour me poursuivre encore ou peut être ils sont... Morts? Peut importe, le fait est que moi je suis saine et sauve. Je suis la direction du train pour trouver un village ou une ville peut importe le but ce que je vois de personnes qui m'indiqueront où je me trouve.
C'est le sourire aux lévres, le coeur battant à la chamade et un surdosage d'adrénaline que je poursuis mon chemin»

Je sors de mon bain complétement à l'ouest. Plus fatigué que moi il n'y pas. Je suis rentrée depuis une heure et c'est maintenant que j'ai pris l'initiative de me laver. Je suis extenuée de cette course et ma voiture l'est autant que moi. J'ai eu la bonne idée de l'abandonner chez le garagiste avant de rentrer sinon Kim se doutera de quelque chose. Je suis rentrée dans la villa complétement calme pour ne pas éveiller les soupçons et Dieu merçi je n'ai trouvé personne à mon arrivé mais quand je suis montée dans ma chambre, j'ai entendu la voix de Mary et Diego alors je me suis faite toute petite histoire d'éviter les questions et maintenant voilà, je suis étalée sur mon lit comme une étoile avec juste un t-shirt sur moi. Mon Dieu je suis en vie et... Fatiguée, il fait que je dormes.»

Demain, petit déjeuner.

-Tu es sûr de vouloir passer tout un week-end chez Victor?. Me demande encore une fois Diego. Son inquiétude me fait sentir me coupable de mes cachoteries sauf que je peux pas lui sortir un "je vais chez victor pas seulement pour Skylie mais pour reunir des preuves enfin de le coffrer".

-Oui encore une fois oui mon petit frère d'amour. Skylie a besoin de nous tu sais, sa mère s'est volatilisée je ne sais où. En disant cela je guette la reaction de Kim. Je vous jure avoir vu un petit sourire au coin de sa lévre, le genre de sourire qu'on veut à tout prix faire ravaler à notre ennemi. Je veux être là pour elle et puis profiter du luxe de la maison de ce cher Victor Jones si possible.

VENGEANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant