Chapitre 28:
8 septembreJ'ouvre la portière et m'assois dans cette voiture confortable la boule au ventre...
Pourquoi ai-je accepté?
C'est la troisième fois que je suis avec Scott dans sa voiture pourtant c'est la première où j'espérais que tout se passe bien.
Je prends délicatement la ceinture l'entendant ouvrir sa portière.
Il s'assoit, allume les phares et aggrippe le volant d'une façon déconcertante.
Mon pied me provoque de léger picotement et je sens que l'air est suffocant même quand la nuit se dresse.
Je prends peur:
Mes parents seront ils en colère? Que se passera-t-il si mon père apprend que Scott m'a ramené?
J'ai plusieurs questions sur le sujet qui me viennent en tête mais préfère me concentrer sur la route.
Scott accélère et prends un virage pour se diriger vers une nationale très peu empruntée.
Je ne reconnais pas tout d'abord le chemin qu'il emploie mais décide de lui faire confiance et de m'abstenir de d'autres questions:
Avais je raison? Et si Scott revenait à faire la même chose qu'en début de semaine?
Mes doigts sont crispés sur ma robe: j'essaye difficilement de la tendre et mes jambes sont serrées comme pas croyable:
De quoi avais-je peur? Qu'il me saute dessus?
Je remarque qu'il ne me regarde pas, il tapote le volant sûrement pour donner un rythme et mets la climatisation en route.
Voyait il ma montée de chaleur sur le corps précipitée?
Je m'accroche aux irrégularités de notre... connaissance?
Étions nous amis?
Je refuserais d'y croire: l'amitié entre un garçon et une fille peut exister mais une amitié entre Scott et moi... c'est tout bonnement invraisemblable.
Nous sommes alors que de simples connaissances, pourtant il reste une part de mystère entre lui et moi: il ne m'informe de rien mais prends automatiquement une place à mes côtés en faisant déconnecter toutes mes pensées.
Mon ventre est tendu, j'ai le regard à présent au sol comme une fille qui vient de se faire disputer.
Pourquoi n'engageait il pas la conversation? Etait ce à moi de le faire?
Il m'avait vu dans tout mes états en l'espace d'une semaine mais rester silencieux quand nous étions seuls.
Je ne fais que de penser à lui alors qu'il ne se trouve qu'à quelques centimètres de moi.
Je toussote pour entamer une discussion:
⁃ et bien, c'est gentil que tu es accepté de me ramener, finis je par dire les yeux imprégnés sur le tapis de voiture
Je n'entends rien, il ne daigne même pas à me regarder.
Je me félicite de cette belle entrée en matière:
Pourquoi n'arrivais je pas à lui parler?
Avec Nicola, tout est plus simple: il m'écoute, me répond et me fait sentir importante.
Aurais-je dû demander à Nicola et non à Scott?
A l'entrée d'un tunnel, je perds espoir à toute confrontation avec lui.
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LOG OUT
Romance« Oh bordel, je t'aime. » Il l'avait dit, au bord de l'explosion à côté d'elle qui gémissait son nom... Apryl, une jolie brune de 18 ans, est bien la fille à papa naïve et encore jeune dans sa tête. Souvent seule, sa gentillesse à toute épreuve lui...