8 septembre (20)

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Chapitre 20:
8 septembre

Je sens au petit matin que Nicola se retire des draps

Le radio réveille finit par sonner vers 8h et une musique entraînante en ressort

Alicia vint avec Aaron

Ils commencèrent à gesticuler dans tous les sens dans la pièce

Je me lève pour danser un peu en leur compagnie

C'est si facile de tout oublier avec eux

Mais en y repensant, rien n'a été réglé dans ma tête

J'enfile un pantalon noir de sport qui ne plaît qu'à moi

Je descends attachant mes cheveux d'une pince

J'avale doucement ma salive pour que ma gorge ne reste pas sèche

Aaron arrive dans les escaliers et m'attrape d'un cou sec la main

Je lui sourit

J'arrive dans le salon le coeur serré

- bonjour ma chérie, dit ma mère une tasse de thé en main
- bonjour mère, repondis je

J'arrive à reculons dans la cuisine où mon père lisait le journal sur une chaise d'osier

- bonjour... dis je d'une petite voix

Il tourne le page de son journal d'un grand geste et s'obstine à me dire:

- bonjour ma fille, dans un soupir

Mon coeur se resserre une nouvelle fois, je n'aime pas le décevoir...

Alicia arrive une poêle en main

- je fais des œufs, t'en veux?

Je refuse en tournant la tête

Je m'assoie sur une chaise en hauteur et attend

- et bien Apryl, dit ma mère arrivant dans la cuisine avec Aaron, tu ne manges pas? Demanda t elle
- Non, je n'ai pas faim, dis je sentant mon ventre gargouiller

Elle mit une main sur mon épaule

- il est important de bien manger le matin, me repliqua t elle

Ma mère dépose un verre de jus devant moi ainsi qu'une assiette de petits gâteaux à l'odeur délicieuse

Je sais que la faim m'appelle mais mon cerveau refuse d'en avaler un

Mon estomac est serré

Je repensais sans cesse à hier, pour lui c'était simple pour moi c'était invraisemblable

Pour qui Apryl?

- oh, fit ma mère, je vais te prendre un rendez-vous avec le dermatologue, tu as de vilaines marques dans le cou

Mes joues deviennent pourpres, mon coeur bat plus vite qu'habituellement

Une main vient instinctivement cacher les traces, je sens une chaleur incontrôlable me parcourir quand je touche à ces suçons

J'entends Alicia se racler la gorge

- oh, ça... commençais je

Devais je lui dire la vérité?

Je ne suis pas habitué à mentir mais ceci est un cas d'urgence, je n'arriverai jamais à prononcer « ah oui, ça oh ba c'est un mec sexy que je ne connais pas qui me l'a fait dans une soirée où j'avais bu une quinzaine de shots»

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