L'être Aimé 1

26- Le manque

(Deux mois après la mort de Bonnie)

Je suis devenu l'ombre de moi même. J'ai perdu toute ma concentration au travail. Mon assurance aussi a pris un coup. J'ai tué cette femme. Je l'ai tué alors que je l'aime comme un fou. Elle me manque. Elle me manque énormément. Je souffrais tellement à la mort de ma mère que je l'ai tué sans réfléchir. Elle me rappelait tellement maman que je n'ai pas pu m'empêcher de commettre un acte aussi stupide. Depuis que je l'ai épousée, je n'ai fait que la torturer. Et là maintenant j'en paie le prix fort.

Elle n'est plus à mes côtés et sa douceur me manque. Son calme et son agressivité me manquent aussi. J'en ai assez je ne peux pas supporter de vivre ainsi. J'ai avalé tous les comprimés que j'ai en main et je me suis dirigé vers ma chambre. Arrivé devant le bureau de papa j'ai perdu connaissance.

Son père a entendu du bruit et il est sorti voir. A sa porte il a vu son fils inconscient. Il a appelé l'ambulance et Stefan a été conduit immédiatement à l'hôpital. On lui a fait un lavage d'estomac et il a survécu.

Papa : mais comment tu peux faire ça Stefan ?

Stefan : elle me manque papa. J'ai commis une grave erreur. Je n'aurais jamais dû la tuer

Papa : tu as fait exactement ce qu'il fallait et arrête d'en parler maintenant

Stefan : tu ne comprends pas. J'aimais cette fille. Je l'aimais vraiment.

Mon père m'a giflé tellement fort que Damon et Elena sont rentrés dans ma chambre aussitôt.

Elena : mais papa qu'est ce qui te prend?

Il s'est tut et il est parti.
Elena est resté auprès de moi toute la nuit.

Le lendemain je suis rentré de l'hôpital et papa m'a donné une semaine pour récupérer et me ressaisir. Dès que ma soeur Elena est sortie de la chambre, j'ai fermé à clé. Elle a frappée pour que je lui ouvre mais j'ai refusé. Je veux être seul. La seule qui restait dans cette chambre avec moi était ma femme et je ne veux personne d'autre.

Être dans cette chambre c'est comme si je suis avec elle. Je la revois couchée sur notre lit. J'ai pris son coussin entre mes mains. L'odeur du jasmin est toujours dessus. Elle est aussi délicate qu'une fleur.

Stefan : tu me manques tellement mon amour.

J'ai pleuré toute cette semaine. Le lundi je suis retourné au travail comme papa l'a dit mais j'ai raté tout ce que j'ai fais. J'ai même perdu un appel d'offre vraiment basique.

Papa : est ce que tu te rappelle que tu n'es pas n'importe qui Stefan ? Bon sang ! Tu es mon fils. Le grand Stefan SALVATORE. Mon digne fils dont je suis fier. Cette fille méritait de mourir. Elle est tombée amoureuse de ton frère. Elle t'a trahie et elle n'a eu que ce qu'elle mérite. Elle voulait créer de la discorde entre ton frère et toi.

Stefan : mais je l'aimais et je reconnais aujourd'hui que je l'ai poussé dans les bras de Damon. Je suis complètement fou d'elle. Elle me manque tellement... tellement...

Papa : si je savais je n'aurais jamais accepté que tu l'épouse. Et mieux même je l'aurais tuée depuis le début de mes propres mains.

Stefan : ne répète plus jamais ça. Je regrette déjà assez ce que j'ai fait pour que tu me le rappelle encore à chaque instant.

Je suis sorti sans écouter ce qu'il me disait ni ses cris et j'ai pris ma voiture. J'ai roulé vers une destination inconnu et j'ai éteint mon téléphone.