L'être Aimé 1

12- L'ombre

Après le discours de salutations présenté par John Salvatore, Stefan a pris la parole. Il a expliqué en quoi consiste le nouveau contrat et a répondu aux différentes questions des journalistes.

Journaliste 1 : bonsoir Mr SALVATORE, j'ai une question pour vous. Comment se porte votre couple ?

Stefan : je pense que mon couple n'est pas le sujet de ce soir.

Journaliste 1 : je le sais Mr SALVATORE mais puisque c'est rare que vous soyez disponible pour nous, je me permets de poser toutes les questions. Votre mariage nous a tous surpris. On aurait appris de sources sûrs que c'est un mariage arrangé. Et de plus qu'est ce qui peut bien pousser un homme puissant comme vous à épouser une lycéenne et surtout une lycéenne pauvre?

J'ai cru que mon coeur allait exploser. Comment les journalistes ont eu cette information ? J'espère juste que ça ne va pas gâcher sa soirée. Je suis sûr qu'il sera furieux contre moi si ce journaliste continue ces questions.

Stefan : je vous conseille de changer vos sources. Mon mariage n'est pas arrangé et je vais vous donner une information capitale : par amour et seulement par amour, un homme d'affaires peut épouser une lycéenne.

En parlant il est venu vers moi et m'a tendu la main. Je me suis levée et nous sommes montés tous les deux sur le podium. Il m'a serré contre lui en me tenant fermement par la taille. Ma surprise est totale. Mais qu'est ce qu'il fait encore ? J'en ai marre moi. Il ne me préviens même pas. Si je ne réagis pas comme il faut maintenant, il va encore m'accuser. Me voilà toute retournée avec mon coeur qui fait des siennes comme à chaque fois que Stefan est dans les parages.

Stefan : l'argent est le cadet de mes soucis. J'en ai autant que j'en veux. Mais un petit journaliste comme toi ne peut pas le comprendre. Je l'aime car elle est vraiment celle qu'il me faut. Voilà la femme de ma vie, je vous l'a présente ce soir. Qu'elle soit pauvre ou lycéenne je l'aime. Et je ne permets à personne de lui manquer de respect. Ce qui veut dire Mr le journaliste que je ne vous permets plus de traiter à nouveau ma femme de pauvre.

Il a soulevé mon menton avec son index afin que je puisse le regarder dans les yeux et toujours en me serrant contre lui il m'a embrassé passionnément. Et mon corps et mon coeur ont tous sautés de joie. Cette sensation est vraiment indescriptible. C'est comme s'il y a des feux d'artifice dans mon ventre. Il vient de dire devant tout le monde qu'il m'aime. Il est tellement sincère et franc quand il parle que j'y crois. Je préfère de toutes les façons le croire que de me faire du mauvais sang en me disant qu'il le dit juste parce qu'on est devant la presse.

La soirée a continuée dans une bonne ambiance. Toute ma famille a été invitée. Ils m'ont tous manqués. J'ai passée pratiquement toute la soirée avec eux. Je me suis éloignée parce que le journaliste est venu me chercher en me disant qu'il voudrait me parler.

Sam : je me nomme Sam OLA. Je suis journaliste à la presse locale. Comme vous avez pu le voir tout à l'heure chère madame, votre mari ment à la perfection. Je peux vous aider mais vous devez le vouloir. Dites moi tout ce qui se passe et je vous promets de vous protéger de la famille SALVATORE.

Bonnie : je ne sais pas de quoi vous parlez. Et je n'ai certainement pas besoin que vous me protégez de ma famille. Je n'ai aucunement besoin de votre aide. Et mon mari n'est pas du tout un menteur.

Stefan : mon amour il t'importune ?

Je ne savais même pas que Stefan nous avait vus. Il a posé sa main sur ma hanche et de l'autre main il tient sa coupe de champagne.

Bonnie : euh.... non ça va !

Sam : de quoi as tu peur Stefan SALVATORE ?

Stefan : je ne connais pas le sens de ce mot mais toi..apparemment oui.

Sans lui accorder plus d'attention, Stefan m'a emmenée dans le second salon.

Stefan : je ne veux pas que tu parles n'importe comment ni à n'importe qui à cette soirée et je te demande de la fermer et de juste sourire.

Bonnie : eh puis quoi encore ?

Je me suis retournée en direction de la porte, prête à sortir.

Stefan : ne fais pas un pas de plus Bonnie !

Bonnie : pardon?

Je me suis retournée à nouveau mais cette fois ci dans sa direction et j'ai vu Stefan avec un couteau dans la main. Il a déposé sa coupe de champagne et s'est approché de moi. Il m'a posé le couteau sur la joue.