8- L'accident

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Je ne me sens vraiment pas bien. Depuis deux jours ça ne va pas très fort.

Stephen m'a informé que je vais arrêter mes études au BAC. Alors après les cours je rentre à la maison. Je n'ai même plus la force de chercher un travail ni d'essayer de réfléchir à quelle filière je vais bien pouvoir choisir à l'université. Il a fait embauché Mikaela dans un grand hôpital. Sa recommandation l'a aidée à avoir un bon poste et un très bon salaire dès le début.

Mon mariage avec lui les rend tous heureux sauf nous même. Lui et moi nous sommes malheureux dans ce mariage. Je ne suis pas la seule malheureuse de cette histoire. Je le sens bien qu'il ne va pas bien non plus. Même s'il ne le montre pas, il ne faut pas être mentaliste pour le comprendre. Stefan ne fais jamais de discours sur ce qu'il ressent.

Et comme une idiote il me plaît toujours ce mec. Il reste dans son bureau à travailler très tard pratiquement tous les jours. Je dors déjà avant qu'il ne monte dans la chambre. Mais depuis deux jours maintenant il n'a plus mis les pieds dans la chambre. Je le dis parce que son côté du lit est toujours intact à mon réveil. Et même si je dors quand il vient se coucher, je sens le matelas se froisser quand il vient s'allonger à côté de moi. Je sens également son odeur quand il se couche à mes côtés.

Après le dîner de ce soir, je l'ai suivi pour lui parler dans son bureau. Parce qu'il faut forcément qu'on discutent tous les deux. On doit pouvoir se parler quand même. Et je crois que si j'attends que Stefan vienne me dire ce qui lui arrive, je crois que les poules auraient tout le temps de pousser des dents et cela n'arrivera pas pour autant.

Bonnie : Stefan tu ne dors quand même pas dans ton bureau ? Il se passe quoi? Tu as un souci ?

Stefan : je dors où je veux et je n'ai aucune explication à te donner concernant cela !

Il est toujours aussi brutal et froid mais je ne vais pas me démonter pour autant. Je suis venue ici pour qu'on discutent et on va discuter.

Bonnie : je sais mais je m'inquiète pour toi Stefan. Si tu veux je change de chambre pour que tu dorme dans ton lit.

Stefan : comment tu peux penser ça ? Et tu ira dormir où ?

Bonnie : il y a plusieurs autres chambres dans cette maison. Ce n'est certainement pas une chambre à coucher qui manque ici.

Stefan : ne repense plus jamais à ça. Je ne vais pas te laisser sortir de cette chambre.

Mon petit coeur est aux anges. Il n'a pas envie que je quitte notre chambre. Je me suis rapprochée de lui. J'ai posé mes mains sur le bureau et je me suis un peu penchée vers l'avant.

Bonnie : donc tu aimes que je sois dans ta chambre ? (je préfère en profiter automatiquement)

Il ne semble même pas s'apercevoir que je me suis rapprochée. Il est resté calme et imperturbable dans son fauteuil.

Stefan : ne sois pas stupide. Cela n'a rien à voir. Maintenant laisse moi seul, j'ai du travail.

Bonnie : je peux t'aider. Je veux me sentir utile. Dis moi juste ce que je dois faire et je le fais aussitôt.

Stefan : non j'ai pas besoin de ton aide. Tu peux juste sortir ?

J'étais déçue mais j'ai décidé de l'écouter. Au moment où je me suis retournée pour sortir j'ai fait un faux pas et je suis tombée à la renverse. J'ai heurtée ma tête contre quelque chose de dur. J'ai eu une violente douleur à la tête et une ombre est passée devant moi et j'ai perdue connaissance.

L'être Aimé 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant