27- L'ombre de moi-même

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Je suis rentré vers 2h du matin. Tout le monde est assis au salon. Elena s'est jeté dans mes bras dès que je suis rentré.

Elena : DIEU merci tu vas bien. Tu m'as tellement faire peur.

Je l'ai repoussé et je suis parti directement dans ma chambre. Je me fiche complètement d'eux. Ce qu'ils pensent ou ce qu'ils ressentent tous m'importe peu.
Damon m'a rejoins quelques minutes plus tard.

Damon : à quoi tu joue exactement là ?

Stefan : de quoi tu parles ?

Damon : de son vivant tu ne l'a jamais aimée alors ne fais pas semblant maintenant. Je suis au courant de tout et tu le sais très bien.

Stefan : c'est vrai mais son absence m'a aidé à me rendre compte que je l'aimais. J'ai besoin de cette fille et ça me rend malade. Je mérite de souffrir vu tout ce que je lui ai fait endurer. Je ne te demande pas de me comprendre ni d'avoir pitié pour moi. Tout ce que je veux c'est que vous me laissez seul dans cette souffrance.....putain ! Je sais que je mérite de souffrir alors c'est bon laissez moi souffrir en paix. Cette famille peut bien tourner sans moi. J'en ai marre. Laissez moi simplement sombrer. C'est tout ce que je vous demande.

Damon est ressorti sans trop savoir quoi penser.

Je suis retourné au travail le lendemain. Je n'ai toujours goût à rien. On s'est encore disputés avec papa et je suis rentré vers 11 heures. J'ai passé toute la journée à la maison. Elena m'a surveillé comme de l'huile sur le feu. Quand ils sont rentrés le soir j'étais déjà bourré.

Papa : comment tu peux être aussi faible juste pour une bonne femme de rien du tout ?

Stefan : le jour où tu le sauras tu seras heureux car cela s'appelle l'amour

Papa : ce sont des âneries que tu débite là. Tu n'es même plus que l'ombre de toi même

Stefan : et qu'est ce que ça peut te faire ? C'est mon choix

Papa : tu salis notre nom. Je ne vais pas te laisser agir comme un petit con et c'est mon dernier avertissement. Donc ne me pousse pas à bout. J'espère avoir été assez clair cette fois - ci.

Stefan : ne me menace pas ! Je suis libre d'exprimer ma douleur comme je le veux. Ce n'est pas parce que tu n'a pas aimé ta femme que tu vas m'empêcher d'aimer la mienne.

J'ai encore reçu une claque dès que j'ai fermé la bouche.

Papa : ne répète plus jamais ce qui vient de sortir de ta bouche. Plus jamais !

L'être Aimé 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant