Dans Le Noir

Partie 56

Je reste paralyser, c'est comme si moralement, je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'il soit en face de moi...Et physiquement, mon corps ne bougeait absolument pas, jusqu'au point que je ne réussissais pas à lui rendre son câlin. Lui, me serrait toujours aussi fort, sans me lâcher, son visage plonger dans le creux de mon épaule, je savais qu'il avait laisser échapper quelques larmes, c'est ce que je fis aussi depuis que mes yeux ce sont posés sur lui....

Amir, mon frère, mon sang, était là, dans mes bras, en train de me serrer fort contre lui. Je n'arrivais pas à le croire, déjà 2 mois et demi bientôt 3 mois sans l'avoir vu, sans avoir écouter sa voix au téléphone, sans l'avoir toucher...Cela paraissait comme une éternité. 10 min après ma paralysie s'envole et à mon tour je le serre dans mes bras, mon visage remplie de larmes, mes yeux tellement rouge que je sentais qu'ils allaient tomber...Mon frère, ici, dans mes bras...Il n'y a pas de meilleurs sentiments...Toujours pleurante comme un enfant, je lui dis, la voix tremblante.

Moi : Tu...Tu m'as tellement manqué...Tu ne sais pas à quel point....

Amir : Toi aussi ma soeur....Toi aussi....

Après de long moment d'émotion, je me détache de lui, en attrapant ces mains, pour mieux le contempler, il fait de même mais essuie tout d'abord ces joues trempés. Quand son regard se pause sur moi, il écarquille les yeux, comme si il avait du mal a voir, comme si il n'en croyait pas ces yeux.

Amir : Sirine....

Moi : Oui mon frère

Amir : Tu...Tu...

Moi :....Oui ?

Amir :...

Moi : Je ?

Amir : Tu ...Tu as changé

Moi : C'est a dire ?

Amir : Tes...Tes vêtements

Je regarde ma robe Chanel, mes chaussures Dior avant de reposer le regarde sur lui.

Amir : Tes cheveux...

Je touche une mèche de mes cheveux ondulés, depuis que je vivais ici, je devais toujours faire mes cheveux, bien m'habiller pour garder une bonne image comme femme de Ayden, Ayden un homme très important dans le pays. Et mon frère n'était surement pas du tout habituer a me voir habiller de la sorte. Des survêtements et des t-shirt H&M, j'étais passé au vêtements de luxe, Prada, Gucci, LV, Valentino et j'en passe. De mes chignons j'étais passés au fer à bouclés, au lisseurs, à des coiffeurs professionnelles, à des bains d'huile régulier. Oui, j'avais énormément changé.

Amir : Ton ventre....

Et d'un gros ventre, j'étais passé à un ventre tout plat. Je n'avais pas changé, je m'étais métamorphisé. J'étais passé de la fille enceinte de son violeur, à la femme qui fait mal aux yeux quand on la regarde.

Moi : Ah mon frère, si tu savais comment j'ai changé depuis que je suis ici...

Il me regard et sourit avant de me reprendre dans ces bras.

Amir : T'es encore plus belle que ce que je pensais

Je laisse encore échappé une larme en le serrant fort contre moi. Lui, n'avait pas du tout changé, toujours aussi beau mon frère, il était même devenu plus costaux, plus musculeux et sa lui aller a la perfection. Il se détache de moi, affiche un demi sourire avant de me tapper légèrement la tête, comme il faisait au paravant pour m'embêter.

Amir : Petite bourgeoise

Moi -rire-: Oui, je suis devenu une bourgeoise, je l'avoue

Amir : Tes devenu billionaire tu veux dire