Un cri dans la nuit (Eyeless Jack X male reader)

Chapitre 4

Bon ça fait un certain temps et je ne pense pas que même si je faisais le dogeza pour plusieurs heures, je serais capable de m'excuser. Bon en tout cas, j'ai pensé un certain temps pour engager le chapitre et j'espère qu'il sera aussi cool à lire que je pense qu'il sera cool à écrire :)

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Je venais de me réveiller. Je me sentais quelque peu fatigué mais mis à part ça, il y a un truc qui me choqua : je n'ai pas fait ce rêve. Après plusieurs jours de cauchemars à répétition sans que cela ne s'arrête, je ne l'ai pas fait cette nuit. Je n'ai pas revu ce démon, je n'ai pas ressenti cette descente aux enfers comme les autres fois...

Ce n'est pas comme si j'avais envie de pleurer mais j'étais soulagé. Je tournais mon regard vers mon réveil. 

"9h45 ?" Je ne m'attendais pas à me réveiller aussi tôt alors que j'ai été fatigué pendant toute la semaine. Mais qu'importe, j'ai faim maintenant. Comme quoi, si j'avais mangé plus hier, ça aurait pu aller et j'aurais pu dormir plus longtemps. "Non ! Ne pense pas à hier..." 

Ce qu'il s'est passé hier était pire que tout ce que j'avais subi dans toute ma vie. Il ne faut pas que j'y pense. Mais le souvenir de cette créature me fit frissonner de nouveau. Mon coeur s'est de nouveau serré. "Faut que je mange..." Et rapidement. Mon estomac était en train de se serrer tellement que je ne pense pas que je pourrai manger si ça continuait comme ça. En me débarrassant de mes couvertures, je me levais et me dirigeais vers la porte de ma chambre. Puis je me rappelais de ce qu'il s'était passé hier matin. "Est-ce que lui ou elle est revenu de nouveau dans ma chambre ?" J'accourus pour vérifier le rebord de la fenêtre, le coeur serré et la respiration difficile (je déteste mon asthme). Mais il me semblait qu'il n'y avait que de la boue séchée. Donc que cette personne n'était pas revenue. 

Je pris deux à trois grandes inspirations avant que mon coeur parvienne finalement à se desserrer. C'est bon (T/p). Détends-toi. Tu as bien dormi, tu te sens bien alors fais comme le type dans la chanson "Don't worry, be happy".

Je sortis de ma chambre et me allais vers la chambre de Maman. Mais elle n'était pas dans sa chambre. "Elle doit être allongée dans le canapé..." Ce n'était pas la première fois que Maman reste tard à son boulot, c'est un vrai bourreau de travail... En prenant soin de fermer la porte, je descendis pour prendre mon petit-déjeuner. La première chose que j'ai fait une fois au rez-de-chaussée a été de vérifier sur le canapé. Quand Maman rentrait tard de son boulot, elle était parfois tellement fatiguée qu'elle n'arrivait pas à monter dans sa chambre et elle s'écrasait sur le canapé. D'ailleurs il y avait souvent une couverture à cet effet sur le canapé ainsi que des coussins tout doux. 

Et là ? Eh bien elle n'était pas là. L'étau de glace venait de se refermer sur mon coeur comme hier. Ce fut comme si j'étais plongé dans le blizzard. "Elle est où ?" Je n'y croyais pas. Maman n'est jamais resté au travail. Elle retournait tout le temps de son travail si jamais je devais avoir un problème. Etant donné que nous sommes éloignés de la ville, Maman préfèrait retourner assez rapidement une fois son travail terminé car elle connaissait les gestes de premiers secours. Mais elle n'est ni dans sa chambre ni endormie sur le canapé. Alors elle est où ?

Des coulées de sueur froide descendirent de mon dos comme une cascade. Je tremblais alors que tout le calme et la paix que j'avais ressenti lorsque je me suis réveillé n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Mais surtout, je ressentais la même sensation à l'arrière de mon crâne : on m'observait encore. Je me sentis comme paralysé dans de la mélasse alors que je ravalais ma salive avec difficulté et que je retenais mes larmes. "Pas encore..." Ma respiration devenait de plus en plus dure alors que mon cœur tambourinait dans ma poitrine tellement fort qu'il n'y avait plus que son bruit à mes oreilles...