𝑨 𝑫𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒐𝒖𝒔 𝑺𝒘𝒆𝒆𝒕𝒏𝒆𝒔𝒔

𝒾 𝒻𝑒𝑒𝓁 𝓎𝑜𝓊

Pov Jungkook 

    Plus jamais je me prendrais une cuite comme ça. Hier soir, j'avais vraiment trop abusé sur l'alcool et la drogue. En arrivant chez moi, j'avais même pas eu la force de monter rejoindre Tae dans le lit. Je m'étais simplement écroulé dans le canapé.

Quand j'ouvris doucement les yeux, Taehyung était là. Il caressait lentement mes cheveux de ses fins doigts. Un tendre sourire se forma sur ses lèvres, ce fameux sourire rectangulaire, qui me faisait tant fondre. Je me redressais doucement sur mes coudes, ayant l'impression d'avoir un pivert dans la tête.  C'est là que j'aperçus sur la table basse juste à côté de moi, un beau plateau de nourriture, préparé par les soins de monsieur Taehyung. Je souris un peu plus en voyant les cachets dans un coin. J'embrassais légèrement ses lèvres pour le remercier, puis me jetais sans plus attendre sur ce petit déjeuner pour engloutir tout ce qui s'y trouvait y compris les médicaments. Après avoir nettoyé le plateau, je réglais quelques appels avec mes employés. Aujourd'hui c'était mon jour de repos, et je l'avais sincèrement très mérité. En revenant de ces menus détails, je remarquais l'absence de mon ange. Taehyung n'était plus dans le salon.

_ Tae tu es où ? Reviens...

Aucune réponse de la part du garçon. Je fronçais légèrement les sourcils, lâchant mon téléphone pour monter doucement les escaliers.

_ Tae ?

Ma respiration se coupa en le retrouvant nu dans le lit. Les draps couvraient légèrement ses parties intimes, mais son torse et l'une de ses jambes restaient totalement dévoilés. Rien qu'à cette vue, je me sentis durcir. Je pinçais mes lèvres entre elles. Taehyung et moi n'avions jamais fait l'amour, et si ce n'était pas l'envie qui manquait, la peur marquait chacun de nos gestes, et me stoppait chaque fois. Ce pouvait être dangereux : et s'il prenait sa forme féline pendant l'acte ?

_ Qu'est ce que tu fais ? Habille toi non tu vas attraper fro..

_ Tu veux vraiment que je me rhabille ?

Ma mâchoire se contracta d'avantage. Bordel de dieu, évidement que je voulais qu'il reste comme ça. Je ne bougeais pas, ne voulant pas céder à cet appel des plus envoûtants. Il se redressa alors lentement, approchant à quatre pattes de ma personne dans une démarche des plus félines. J'essayais de détourner les yeux vers autre chose, mais impossible de détacher mes prunelles de sa peau mielleuse. Il posa ses mains délicates sur mes épaules avant de m'entraîner dans le lit auprès de lui.

_ Jungkook... fais moi confiance... Je me maîtrise maintenant, je le sais.

Je tournais légèrement le visage, mais il le ramena aussitôt vers lui, ses doigts sous mon menton pour que je croise ses yeux. Je posais ma main sur ceux-ci, les caressants lentement avant de sceller mes lèvres contre les siennes.

_ Je veux faire qu'un avec toi...

Murmura-t-il au creux de mon oreille. Je ne pouvais plus résister, mes barrières étaient en train de se briser. Alors rapidement, j'attrapai son corps pour me hisser au dessus de lui. Je détaille quelques instants son regard si expressif, puis plongeais mes lèvres contre les siennes. Nous entraînant dans un baiser enflammait et bouillonnant de désirs et de sentiments, je n'attendais plus une seule seconde pour glisser mes doigts le long de sa peau, redécouvrant ses courbes sous mes pulpes agiles. Je le sentais se tendre sous chacune de mes délicates caresses, et chacune de ses réactions me mettaient dans un état second.

Moi aussi je ne voulais faire qu'un avec lui.

Les choses se déroulèrent naturellement. Comme un couple qui avait l'habitude de faire l'amour, comme les ébats d'amoureux normaux. Il m'aida à retirer tous mes vêtements qui nous gênaient autant l'un que l'autre, puis me laissa tomber sur le dos. Il monta doucement à califourchon sur mes cuisses, et dieu, que la vue d'en bas était somptueuse. Son corps finement musclé, sa taille marquée par ses hanches étroites me rendaient totalement fou. Dans un élan de possessivité, je le serre contre mon torse, plaquant mes lèvres contre ses clavicules dorées pour y créer plusieurs suçons violets. Je l'entendais suffoquer dans mon cou, commençant à frotter son torse contre le mien. Mes mains se perdaient le long de la chute de ses reins, agrippant ses fesses dodues pour les maltraiter un peu. Une atmosphère sensuelle s'échappait de la pièce, nous entourant, nous étouffant.

Est ce moi ?

Est ce lui ?

Il se redressa contre moi, posant ses mains contre mes pectoraux pour prendre appui dessus. Il avait du mal à garder les yeux ouvert tant le plaisir était en train de se propager dans l'intégralité de son corps. J'étais dans le même état. Mon sexe désormais totalement tendu, se frottait sous ses fesses qui ne cessaient d'onduler délicieusement. Je voulais qu'il ne ressente que du plaisir, je ne voulais pas lui faire mal. Alors je me redressais jusqu'à faire basculer son dos contre le matelas. Je scellais une énième fois mes lèvres contre les siennes avant d'attraper un tube de lubrifiant dans le tiroir de ma table de nuit. Il se redressa sur ses coudes m'interrogeant du regard, auquel je répondis d'un simple baiser. Il comprendrait bien par lui même. Je lubrifiais mes doigts, sentant mon estomac se tordre de stress. Et si il ne s'habituait pas ? S'il reprenait sa forme câline pendant le moment fatidique ? Ma main était positionnée au bon endroit, mais je ne parvenais pas à réussir un mouvement de plus. Il comprit aussitôt, et glissa un main contre la mienne pour l'approcher de son entrée. Lentement j'enfonçais l'un de mes doigts dans son étroitesse.

Ne t'arrête pas...

Continue...

Il ne faisait que m'encourager à aller jusqu'au bout de sa préparation car autant lui que moi brûlions d'envie de connaître la suite des événements. Il avait eu un peu de mal à s'habituer à mes trois doigts, mais avait fini par gémir. Je supposais qu'il était fin prêt.

Doucement...

Je veux savourer ce moment...

Il avait empoigné mes cheveux, et on se regardait droit dans les yeux. Nos respirations saccadées et rapides se mêlaient entre elles. Je gardais dans ma main mon membre toujours aussi tendu d'envie jusqu'à l'approcher du fruit de mes désirs. Mon gland se pressait contre son entrée jusqu'à se hisser à l'intérieur de lui. J'y étais, jusqu'au bout. Et il était toujours là, sous son enveloppe charnelle, à gémir de plaisir. Il enroula ses jambes autour de mon bassin, et ses bras autour de ma nuque avant de susurrer quelques mots d'amours au creux de mon oreille. Je me sentais incroyablement bien. Cette chaleur, ce bien-être enveloppait nos corps.

Je débutais mes mouvements de bassin, commençant avec douceur sous nos incessants gémissements. Il était si magnifique, si beau quand il gémissait aussi bruyamment. J'aurais voulu que ça dure des heures. Que mes coups de bassins ne s'arrêtent jamais. Je ne cessais de monter en puissance, butant contre son point sensible. Ses ongles s'enfonçaient dans mes épaules, griffant ma peau, jusqu'à descendre le long de mon dos. J'attrapais maladroitement ses poignets les tenant à l'aide d'une seule main fermement au dessus de sa tête. Mon autre, s'occupa de son membre que j'avais presque oublié. Pourtant il était bien là et frétillait d'envie sous mon torse. Je l'empoignais sauvagement, le masturbant au rythme de mes coups puissants, nous emportant tous deux au septième ciel.

Je me laissais tomber contre son torse, respirant rapidement, perdu. J'avais du mal à faire redescendre l'excitation et toutes les autres sensations qui venaient de me submerger, noyé par les sensations de son corps, de cet être qui s'était donné tout entier. Pourtant doucement, quand mes esprits se remirent en place, je le serrais tendrement contre mon corps, embrassant délicatement ses lèvres bouffies, roses d'amour.  

Je t'aime