21. Baisser la garde

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J'ai à peine regagné ma chambre que quelqu'un y frappe. Lorsque j'ouvre la porte, c'est Damon qui se tient de l'autre côté.

-est-ce que ça va?

-oui, oui.

-je vous ai entendu avec ton frère... Je voulais juste, euh, vérifier que ça allait... Dit-il peu sûr de lui.

-merci, lui dis-je touchée.

Je ressens à nouveau ce truc entre nous, son regard brûlant, l'électricité dans l'air ambiant.

Il se rapproche. Encore. Jusqu'à ce que son torse frôle ma poitrine. Nos respirations s'accélèrent.

-est-ce que tu le sens toi aussi? demande t-il.

Je ne réponds pas. Mes yeux accrochent les siens pour lui répondre. Il entoure mon visage de ses grandes mains et pose ses lèvres sur les miennes. Il m'entraîne dans un baiser à m'en faire perdre les pédales. Je me raccroche à ses épaules et ne réfléchis plus. Je me laisse emportée par ce que je ressens. Les paroles de Josh raisonnent en moi et mes dernières barrières tombent.

-Viens, lui dis-je haletante.

-si j'entre, je ne me contenterais pas d'un baiser Cléo.

-ça tombe bien moi non plus, dis-je à haletante en le saisissant par le col de sa veste, l'entrainant définitivement à l'intérieur pour claquer la porte d'un coup de talon.

Damon me soulève en me plaquant contre celle-ci. J'entoure ses hanches de mes jambes. La sensation de son excitation contre mon intimité m'arrache un gémissement. Je frotte mon bassin contre le sien et je sens une vague de chaleur envahir mon bas ventre.

Je perds complètement la tête, cela fait si longtemps que je n'ai pas ressenti un tel désir.

Sa main remonte le long de ma cuisse pour presser ma fesse tandis que l'autre parcourt ma hanche puis ma taille avant de malaxer un sein et d'en caresser le téton déjà dressé et sensible. Damon quitte ma bouche pour déposer une pluie de baisers le long de ma mâchoire et de mon cou avant de mordiller le lobe de mon oreille, point extrêmement érogène chez moi.

-Tu me rends fou, Honey...

-je te veux, soufflé-je. Il me répond par un grognement avant de me porter vers la chambre sur mes indications.

Il me dépose au sol avec délicatesse ce qui contraste avec l'urgence de nos baisers. Je descends le zip de ma robe d'été et la laisse s'écraser en flaque à mes pieds dévoilant mon soutien gorge et mon shorty en tulle et dentelle blancs, totalement transparents. Il approuve d'un grognement. Il m'observe tel un fauve prêt à fondre sur sa proie. Tandis que je ne décroche pas mon regard du sien, je me rapproche et défait les boutons de sa chemisette un par un pour dégager ses épaules puissantes. D'un geste il retire ses chaussures puis détache son bermuda qui tombe à ses pieds dévoilant son boxer noir déformé par son érection bien visible qu'il termine tout à fait de libérer. La vue de la taille de son membre dur et lisse m'arrache un gémissement d'envie. Il s'agenouille et me retire mes sandales avant de remonter tout en caressant ma peau pour reprendre ma bouche tandis que je sens mon excitation tremper ma culotte. Il me fait reculer jusqu'à ce que mes genoux bloquent contre le rebord du lit. D'un simple geste il libère ma poitrine voluptueuse et m'allonge sur le lit. Sa bouche se promène dans mon cou et descend pour sucer et mordiller mes mamelons, baiser mon ventre et se poser sur la dentelle de mon shorty au travers duquel il embrasse mon intimité.

-tu es trempée, grogne t-il avant de passer les doigts sous la taille pour retirer le morceau de dentelle.

Une fois nue, mon supplice commence. Il dépose une pluie de baiser sur chaque jambe de la cheville jusqu'à l'intérieur de mes cuisses que j'ouvre un peu plus, impatiente de la suite. Il souffle de l'air chaud sur mon intimité avant d'en écarter les pétales avec ses doigts et de cajoler mon clitoris avec sa langue pendant de longues minutes me faisant à nouveau gémir. Je sens la vague de chaleur monter, envahir mon corps et le secouer de tremblements tout entier alors que je jouis. Damon se détache de moi tandis que je reprends mes esprits. Lorsqu'il me rejoint il m'embrasse à nouveau me faisant me goûter sur ses lèvres ce qui ne fait que m'exciter davantage. Il caresse ma fente avec sa verge qu'il a recouvert d'un préservatif.

-Viens. Je t'en supplie. Maintenant!

Il s'exécute et me pénètre lentement, je ceins sa taille de mes jambes et essaie de le coller davantage à moi pour le sentir plus profondément, ce qui le fait rire.

-petite impatiente. Ses coups de reins sont lents, profonds, mesurés, un supplice.

-plus vite, plus fort, hahanné-je. Il accélère et me prend plus fort, tout en m'embrassant. Je sens un nouvel orgasme poindre, je gémis sous ses coups de boutoire, je perds la tête, mes membres tremblent, je brûle, je m'enflamme, c'est comme si je quittais mon corps.

-Regarde-moi Cléo, ouvre les yeux.

Je lui obéis et ne le quitte pas des yeux tandis que son nom quitte mes lèvres dans un cri alors que je vole en éclat et qu'il me rejoint dans la jouissance, nos corps perlés de sueur. Nous reprenons notre souffle toujours emboîtés, son visage enfoui dans le creux de mon cou.

Quelques minutes plus tard il se retire et va dans la salle de bain. Il en revient avec un gant humide qu'il passe délicatement sur mon intimité avec beaucoup d'attention avant de s'en débarrasser et de s'allonger à côté de moi pour me prendre contre son coeur qui ralentit peu à peu faisant écho au mien. Je sais que je m'étais interdit cette relation, que je ne sais pas ce qu'il se passera ensuite mais c'était tellement fort, tellement bon! Je réfléchirais demain. C'est le sourire aux lèvres, bercée par sa respiration et la caresse de ses doigts le long de mon dos que je sombre dans le sommeil.

Super CléoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant