22. Carpe diem

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Je suis réveillée par les premiers rayons du soleil qui inonde ma chambre. Je sens une douce chaleur contre ma peau et réalise en ouvrant les yeux que je suis dans les bras d'un Adonis. Damon. Les draps sens dessus-dessous témoins de nos ébats, nos corps toujours emmêlés, je rougis...

-tu es très belle quand tu rougis. Je lève la tête et croise un regard vert espiègle. Bonjour beauté, me sourit-il. Bien dormi?

-Bonjour, souris-je à mon tour. Oui, très bien même. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un aussi bon sommeil en fait.

Je me mordille les lèvres et me blottis un peu plus contre lui, le menton posé sur son torse, je l'observe en dessinant du bout des doigts les lignes de ses muscles. Je suis plongée dans mes pensées tandis qu'il retrace à son tour l'encre sur ma peau. Il est le premier homme capable de retenir mon attention et de réveiller mes sens depuis la mort d'Hadrien. Même quand je disais non, mon corps lui le réclamait à corps et à cris. Cette prise de conscience fait écho aux paroles de mon fils. J'ai eu beau faire de mon mieux pour le préserver, il a grandi trop vite et est parfois plus sage que moi.

-tu regrettes?

-non. A ton contact c'est comme si mon corps sortait d'un long sommeil. Je ne pensais pas pouvoir ressentir tout ça à nouveau. Peut-être aussi que je ne le voulais pas... D'une certaine manière j'avais peur de trahir Hadrien. Mais les explications avec Max et ma discussion avec Josh hier soir m'ont fait réaliser qu'il était temps que je retourne parmi les vivants. Lâcher prise, m'amuser, profiter de la vie...

-être heureuse... Suggère t-il.

-aussi, souris-je. Toi et moi on pourrait continuer de temps en temps quand tu en auras envie... Ajouté-je incertaine.

Cette nuit a été fabuleuse et je suis prête à me contenter de ce qu'il voudra bien m'offrir. Depuis que je travaille pour lui, je connais sa réputation et il n'est pas du genre à se poser. Est-ce que ça me gêne vraiment? Après tout je suis une femme et il n'y a pas de mal à se faire du bien, si? Un éclair de colère passe dans son regard.

-Il en est hors de question, Cléo.

Quelqu'un a commandé une douche écossaise?

-Je vois, dis-je blessée.

Je m'apprête à sortir du lit pour aller m'enfermer dans la salle de bain alors qu'il me retient fermement.

-tu comptes aller où comme ça?

-je vais prendre une douche, dis-je froidement. Lâche-moi, s'il te plaît.

-Oh non tu n'iras nul part, Honey. Il me tire d'un coup sec me faisant tomber sur lui, puis il me fait basculer, emprisonnant mon corps sous le sien. Tu ne m'as pas compris Cléo. Il plante ses prunelles dans les miennes. Depuis le premier regard, il y a un truc entre toi et moi et maintenant que j'y ai goûté je ne veux plus te laisser partir. Je ne veux plus lutter. Pour être plus clair, je ne me contenterai pas d'une nuit en passant avec toi. Je veux plus, Cléo. J'ai toujours mis un point d'honneur à ne pas sortir avec mes collaboratrices mais je suis prêt à faire une exception. Il faudra être discret au bureau car je ne veux pas te faire de tort et je sais combien tu aimes ce que tu fais. Mais je veux tout de toi. Si tu es d'accord.

-j'en ai envie, dis-je d'un souffle avant de l'embrasser.

Il approfondit notre baiser et je le sens durcir contre moi. Ses mains me caressent sans oublier un centimètre carré. Nous basculons à nouveau dans le désir et il me fait l'amour lentement et tendrement.

Un peu plus tard après avoir partagé une douche sensuelle nous nous préparons pour descendre petit déjeuner avant de devoir reprendre l'avion.

-hum, alors c'est ça, me dit-il alors qu'il plonge son nez dans le creux de mon cou pour humer ma peau fraîchement parfumée. Il enroule ses bras autour de ma taille et se colle à mon dos. "Fleur défendue"... Ça te va plutôt bien, dit-il avec un sourire en coin.

Super CléoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant