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▪ AFRAID by THE NEIGHBOURHOOD ▪

❝ Je suis simplement vouée à ma propre destruction

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Je suis simplement vouée à ma propre destruction. Audace Ravenwood.

•—•

AUDACE

La faible lumière qui éclaire la petite pièce, fait tressaillir mes paupières déjà irritées. Une immense douleur traverse tout mon corps alors que j'ouvre délicatement les yeux, pour faire face à une fille qui m'observe, entourée par de nombreuses autres toujours endormies. Elle me sourit nerveusement et je fais de même.

Mon regard divague autour de moi, nous sommes dans une petite pièce, assises sur des bancs faits en pierre.

Je remarque rapidement que mes mains sont liées entre elles par une paire de menottes argentée très fine. Je tente alors de les briser en écartant mes poignets mais rien à faire, le matériau reste intact.

— Ça ne sert à rien, intervient la voix enrouée de la fille réveillée. J'ai déjà essayé et elles sont incassables.

Je réitère mon action une dernière fois en vain, puis décide de laisser tomber. Je ne fais qu'empirer les douleurs présentes dans l'intégralité de mon organisme. J'ai l'impression qu'un camion m'a roulé dessus, et c'est loin d'être agréable.

— Comment t'appelles-tu ?, demande la rouquine devant moi.

Je relève la tête et la jauge quelques instants. Ses épais cheveux roux sont emmêlés alors que ses joues sont striées par les larmes qui ont dû faire ravage avant mon réveil. Je ne sais pas si je peux lui faire confiance, après tout, je ne la connais pas.

Néanmoins, je décide de quand même baisser ma garde :

— Audace, et toi ?, dis-je finalement à voix basse comme si j'avais peur de réveiller les filles présentes autour de nous.

— Lucie. Sais-tu où nous sommes ?, répond-t-elle, sur le même ton alors qu'un éclair d'espoir apparaît dans ses iris foncées.

— Aucune idée, je me rappelle seulement que j'étais dans ma cellule en prison.

— Moi aussi j'étais en prison, pourquoi tu y étais ?

Mais avant même que je lui réponde, la porte s'ouvre dans un violent fracas. Lucie et moi sursautons simultanément quand un blond entre dans l'étroite pièce dans laquelle nous nous trouvons. Il paraît si imposant contrairement à nous qui sommes attachées comme des bêtes.

Une tablette dans les mains, il y cherche un nom, puis il relève la tête et ses yeux passent de moi à Lucie à plusieurs reprises.

— Qui est Audace Ravenwood ?, questionne le seul homme présent.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant