» 3.1 -fight

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▪ PAST IN FLAMES by GREG DOMBROWSKI (secession studios)▪

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Je n'ai jamais été l'héroïne de l'histoire. Jamais. — Audace Ravenwood
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AUDACE

Le temps défile de plus en plus vite, et ma montre indique bientôt onze heures. Mikhail et moi avons essayé de trouver un plan stable et coordonné, car si un de nous deux est touché par les balles des anciens : l'aventure s'arrête pour les deux.

Une certaine angoisse me prend les tripes mais l'adrénaline pulse beaucoup trop fort dans mes veines pour que je puisse m'en soucier.

Je cours dans les ruelles désertes, suivant minutieusement les pas que mon partenaire effectuent. L'hôtel de ville est sans surprise le point de départ, ce qui signifie que l'on doit retourner à la place du début et qu'il y aura surement des anciens armés. Je tiens fermement mon couteau dans ma main en contrôlant un maximum ma respiration pour ne pas fatiguer trop vite.

La combinaison épouse parfaitement mes formes et les mouvements que j'entreprends cependant elle me donne trop chaud. Je remercie mentalement le coiffeur de m'avoir fait une queue de cheval haute pour dégager ma nuque.

Un petit bruit à peine audible nous survole et je plaque instantanément Mikhail dans le renforcement de mur le plus proche. Il grogne en essayant de se séparer de moi.

— Qu'est-ce qu'il y a ?, demande-t-il d'une voix basse, à moitié agressive, à moitié inquiète.

— Des drones, je murmure.

Je me rappelle distinctement leur son. C'est comme un coup de vent, une hélice qui nous frôle. J'observe l'objet volant suivre le chemin que l'on prenait puis repartir plus haut dans le ciel. Mikhail se dégage de moi et en profite pour l'analyser un peu plus.

— C'est surement leur caméra, les drones doivent leur permettre de retranscrire l'épreuve en show public.

Je hoche de la tête, ne sachant pas quoi ajouter.

— Aller, il faut qu'on se remette en route. Passe devant, je protège nos arrières.

J'exécute, pas vraiment gênée par son ton autoritaire. On s'est mis d'accord sur le fait de s'écouter l'un l'autre et puisque c'est son plan : j'obéis.

Je ne me souviens pas exactement son emplacement mais ça ne semble pas être le cas du blond qui me mène dans ces ruelles inconnues comme s'il connaissait la ville par cœur.

Arrivée au bout de la rue, je reconnais enfin la fontaine démolie qui se trouvait à notre gauche lors des explications. Mes yeux font des allers-retours entre les fenêtres des immeubles et la place. L'hôtel de ville se dresse en face, démunie de porte.

— Traverser va être dur, j'avoue en me camouflant à nouveau contre le mur. Nous n'avons aucune solution replie et sommes complètement à découvert.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant