» 2.8 - lesson

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▪ 8TEEN by KHALID▪

❝ S'il veut une bataille, je lui offrirai la guerre

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S'il veut une bataille, je lui offrirai la guerre. — Audace Ravenwood
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LIZZIE

— Ta famille est peut-être détruite, mais tu peux encore t'en créer une autre. Audace, famille ne rime pas toujours avec sang. Je n'ai plus de parents depuis longtemps, et mes trois petites sœurs sont quelque part, en dehors de Hoffenwald, peut-être mortes aussi. Et même si ça me tue d'être dans cette ignorance, je sais que j'ai également une famille ici. Alors certes, ils ne partagent pas le même sang que moi, mais ça ne change pas le fait que je serais prête à tout pour eux.

Je m'approche d'elle, les yeux légèrement humides. Nous savons plus que n'importe qui ce que sait de perdre quelqu'un de cher. Étant l'ainée de la famille, j'ai dû moi aussi prendre des responsabilités pour m'assurer que mes sœurs vivent. Et ça m'a mené tout droit à Hoffenwald. Depuis mon arrestation, je n'ai jamais eu de nouvelle d'elles, ni de qui que ce soit venant de l'extérieur.

Audace n'a pas rester seule, nous pouvons devenir sa famille.

— Tu n'es pas seule, et tu n'auras jamais à l'être avec nous. Maintenant c'est ton choix : tu peux prendre sur toi et faire ton deuil ou tu peux rentrer dans ce cercle vicieux de la vengeance et rejoindre ta famille plus vite que prévu.

Je m'éloigne et rejoins l'entrée de sa chambre. C'est sa décision et je ne peux pas la forcer à faire quelque chose qu'elle ne veut pas mais j'espère qu'elle aura vu la sincérité dans mes yeux. Ces trois derniers mois m'ont prouvé qu'elle était une personne incroyable. Elle est forte et dévouée, et elle aime avec cette dévotion qui me prouve que c'est une bonne personne. Une de plus dans ce monde sanguinaire et sans pitié.

Je me suis énormément attachée à elle, ce n'est pas une grande surprise, mon grand cœur a toujours de la place malgré les nombreuses écorchures.

— Dans tous les cas, tu devras faire la paix avec toi-même, terminé-je en sortant.

En refermant la porte, je tombe sur Nathan qui se gratte la nuque en se pinçant les lèvres. Visiblement, il a tout écouté. Sa curiosité le tuera un jour.

— Personne ne t'a jamais dit à quel point c'était malpoli ?

Il hausse les épaules, un faux sourire contrit :

— C'était trop tentant.

—Mmh, je marmonne en lui lançant un faux mauvais regard.

— C'était beau ce que tu as dit, ajoute-t-il. Tu penses l'avoir convaincu ?

Je soupire en descendant les escaliers, Nathan me suivant de près.

— Je l'espère, la dernière chose dont nous avons besoin : c'est bien commencer une guerre avec les deadhead.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant