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▪ FEEL SOMETHING by JAYMES YOUNG ▪

❝ L'amour c'est un peu comme des sables mouvants, une fois que tu as mis les deux pieds dedans, c'est quasiment impossible de t'en sortir indemne

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L'amour c'est un peu comme des sables mouvants, une fois que tu as mis les deux pieds dedans, c'est quasiment impossible de t'en sortir indemne.
— Mike Smith

•—•

AUDACE

Je suis une fille comme une autre. J'aime me faire belle, mettre des talons et des jolies robes. Mais si y'a un bien truc que je n'aime pas : c'est les robes moulantes en cuir. Pourtant ça a clairement l'air d'être celui de Lizzie !

— Arrête de gesticuler comme ça et monte dans la voiture, s'exaspère-t-elle alors que je rabaisse une énième fois le tissu qui remonte sans arrêt.

Violette se moque ouvertement de moi mais j'obtempère quand même et rentre dans la voiture luxueuse.

Quand ils m'ont proposé de passer la soirée avec eux, je m'attendais à quelque chose de calme, un film ou quelque chose du genre. Pas à aller en boîte. Je ne suis pas allée dans une institution comme telle depuis mon entrée en première année de médecine. Ça remonte maintenant, alors je ne suis pas trop à l'aise à l'idée de me rendre en boîte dans ce pays de dingues.

— Déstresse Audace, tu vas kiffer cette soirée, me rassure la blonde en se tournant légèrement vers moi.

Pendant ce temps, Lizzie pianote sur l'écran tactile du centre de commande. C'est seulement maintenant que je me rends compte qu'il n'y a pas de volant.

La brune monte le son d'une musique pop qui m'est inconnue alors que la voiture démarre une marche arrière toute seule.

Je me détends quand les filles devant se mettent à chanter à tue-tête en balançant leurs mains dans tous les sens. Je m'y prête même au jeu, jusqu'à la fin du trajet.

*

J'admire la grande façade blanche d'où s'émane déjà de la musique à en percer les tympans. Je ne sais pas vraiment si j'adore cette sensation de liberté ou si je déteste l'idée de me retrouver de nouveau coller à des inconnus.

Le groupe s'avance jusqu'à un métissé, dépassant la foule interminable de monde, qui dès qu'il aperçoit les deux bruns se décale de l'entrée pour nous laisser passer.

Je suis le mouvement comme absorbée par ce qui m'entoure.

L'ambiance est tamisée et beaucoup moins sexuelle que je le pensais. Il y a bien sûr des gens qui s'embrassent d'une façon beaucoup trop démonstrative mais la plupart des personnes sont attablées à boire un verre.

Violette rejoint rapidement une banquette éloignée des regards les plus indiscrets et je m'installe à côté d'elle.

Après avoir commandé nos verres, le brun aux lunettes, Cameron, arrive à son tour.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant