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▪ WHERE WE COME ALIVE by RUELLE▪

❝ Je l'aime à m'en déchirer le cœur

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Je l'aime à m'en déchirer le cœur. C'est ça, je l'aime à en mourir. — Nathan Atkins
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AUDACE

Ma main soutenant ma tête, j'observe le visage doux et détendu de Nathan. Son torse se soulève calmement au grès de ses soupirs rassurants. Les cicatrices qui peuplent son corps, lui donnent un air encore plus  mystérieux et mauvais, qui approfondissent mon attirance pour lui.  J'examine aussi doucement son W marqué à l'arme blanche.

Je souris comme une idiote depuis qu'il s'est endormi, après avoir enchaîné beaucoup plus de parties de jambes en l'air que je ne pensais  pouvoir supporter. Il faut dire que mon amant de cette nuit a un vrai talent. Encore quelque chose dans quoi il excelle.

Quand le visage de Dean apparaît dans mon esprit, un léger pincement au cœur  me traverse la poitrine. Mais je dois m'y faire, au fond, je sais que ce n'est pas qu'une simple attirance sexuelle entre lui et moi. C'est  quelque chose de plus fort. Et c'est surtout complètement différent de ce que je pouvais ressentir pour Dean.

J'espère tout de même qu'il va bien, et qu'il n'est pas mort d'inquiétude.  J'aurais dû sortir de prison depuis quelques mois maintenant.

Une envie présente me fait quitter le lit chaud. J'enfile le t-shirt de  Nathan, qui m'arrive tout juste en dessous des fesses. Nous faisons  presque la même taille.

J'ouvre plusieurs portes avant d'enfin trouver la salle de bain. La pièce est tout aussi impersonnelle que les autres. Il n'y a aucune brosse à dent ou gel douche. Tout est propre et rangée, comme si quelqu'un s'occuper quand même de la maison en l'absence de ce mystérieux Harry.

Le brun qui dort nu dans le grand lit s'est assuré de rester bien évasif sur l'identité du propriétaire. Pas que cela m'intéresse vraiment après tout, mais ma curiosité me pousse à me dire que cette histoire est étrange.

En me lavant les mains, je regarde mon reflet dans mon miroir. Mes cheveux  sont en vrac et mes joues légèrement roses. J'aime cette tête, j'ai l'air d'une femme fatale.

Cette pensée me fait rire et je quitte la pièce dans une bonne humeur. Je me  sens ressourcée et paisible. Cette escapade avec Nathan me fait un bien  fou, comme un nouvel air.

La semaine qui s'est écoulée, a été plus dure que tout ce que j'avais pu imaginer. La santé mentale est quelque chose de bien trop précieux ici, et j'ai dû encore plus redoubler d'effort pour conserver mon masque.  Sans parler des représailles de Tyler, qui comme je m'y attendais, nous a forcé Mikhail et moi à nous battre jusqu'à l'inconscience. J'en garde  des bleus sur les bras.

L'insomnie semble me guetter alors je décide de partir explorer la maison. Elle est si grande que je vais en avoir pour tout le reste de la nuit. J'admire les différentes chambres, qui restent toutes fidèles à elles-mêmes : sobres.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant