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▪ WE ARE GODS by AUDIOMACHINE (epic extension) ▪

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Un jour tu comprendras. Tu comprendras pourquoi j'ai fait tout ça. — Nathan Atkins
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AUDACE

Je passe les bornes d'identification le coeur lourd, presque palpitant d'adrénaline.

La soirée s'est finie autour de la cheminée avec un bon chocolat chaud, à discuter d'anecdotes légères. Puis Nathan, m'a rejoint dans mon lit et j'ai passé la nuit dans ses bras.

C'était la première fois que l'on dormait sans que l'on couche ensemble, comme si au fond il savait que j'avais plus besoin d'un contact émotionnel que physique.

Des signaux s'allument dans ma tête quand je repense à ce que j'ai ressenti lorsqu'il m'a serré contre lui en m'embrassant le haut du crâne.

L'épaule qui me percute me sort subitement de mes pensées, et je foudroie du regard Mikhail qui rigole avec un garçon de son groupe. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu.

Il continue son chemin sans plus d'intérêt et je mets alors à observer les alentours. J'ai des frissons lorsque je passe à côté du bâtiment principal.

Des énormes blocs de béton sont toujours entassés ici, et même si des hommes travaillent activement sur sa reconstruction, les images qui défilent sous mes yeux sont une piqure de rappel des événements passés.

J'ai failli mourir, Mike aussi et tant d'autres. Certains sont morts. C'est effrayant de voir l'indifférence dont le gouvernement fait preuve face à cette attaque, et ceux même s'ils l'ont eux-mêmes orchestrée.

Je suis le groupe de nouveaux jusqu'au bâtiment aménagé pour poursuivre l'entraînement et m'installe dans les gradins mis à disposition.

L'impression de déjà-vu qui me guette est perturbante, presque insoutenable. J'aurais presque peur que le ciel nous tombe à nouveau dessus.

Houston est également présent, il n'a pas l'air plus enchanté que ça de me voir mais je n'y prête pas attention. Je me doute qu'il aurait aimer voir mon corps au fond de la fosse, néanmoins je ne lui ferai pas plaisir, pas de suite en tout cas.

Lorsque neuf heure pile résonne, tout le monde est assis et silencieux. Cette constatation semble ravir au plus au point notre entraîneur qui tapote mesquinement sur son micro.

— Bonjour à tous et bon retour, j'espère que vous avez passé de bonnes fêtes et que vous êtes désormais d'aplomb pour débuter vos dernières semaines d'entraînement. Ceux sont les plus décisives et les plus importantes. Vous n'êtes plus que quarante-six et il faut dire que vous m'épatez. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas eu une promo aussi nombreuse.

Il rit de son propre sarcasme et je ne peux m'empêcher de penser à toutes les personnes qui sont tombées pour que nous en arrivions là aujourd'hui. Plus de vingt personnes pour ma part.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant