« 2.5 - backstabber

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▪ MAKE THIRST MY PUREST PROMISE▪

❝ Stab my back, stab my heart,It's better when I bleed for you ❞•—•

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Stab my back, stab my heart,
It's better when I bleed for you
•—•

AUDACE

Alors que je finis à peine ma phrase, une silhouette dans mon dos, emporte Mike contre terre.

Lizzie et moi, nous tournons instinctivement vers la scène qui se déroule à quelques centimètres de nous. Il me faut bien quelques secondes pour comprendre que je n'hallucine pas, Nathan est bien assis sur Mike, le rouant de violents coups de poing.

— Tu n'es qu'un enfoiré Mike, un vrai connard de première, jure-t-il sans se soucier de qui peut bien nous entendre ou nous voir. J'avais confiance en toi putain.

— Nathan, lâche-le, je lui ordonne en faisant un pas dans leur direction.

Mike se débat à peine mais je vois bien à sa mâchoire, qu'il est lui aussi furax. Mais qu'est-ce qui ne tourne par rond chez Nathan ?

— Sur tout ce que t'avais, il fallait que tu me la prennes, n'est-ce pas ? C'était plus fort que toi, crache-t-il abattant ses phalanges entre chaque syllabe, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être un connard fini.

J'aperçois ses doigts se diriger vers le cou de Mike et avant même que je ne réagisse, Nathan tente d'étrangler son meilleur ami qui s'accroche désespérément à ses avants-bras. Je saute sur le dos du brun en le suppliant d'arrêter :

— Mais putain Nathan, arrête t'es complètement dingue tu vas le tuer. Putain !

Il me dégage comme si je ne pesais rien et je me retrouve les fesses dans la poussière. Je lance un regard désespéré vers Lizzie.

— Fais quelque chose, Liz.

Les lèvres pincées, elle secoue la tête en me tournant le dos.

Je me remets tant bien que mal sur mes pieds et avec un drôle de goût en bouche : je dégaine mon arme.

Je constate les doigts de l'homme que j'aime se desserrer légèrement. Il ne me regarde pas, pourtant je sens l'étonnement qui tend ses omoplates.

— Lâche le ou je tire.

Ma voix est froide mais intérieurement elle tremble, car s'il me mettait au défi je ne sais pas si je serais capable de tirer. Mais si je l'étais, que cela voudrait-il dire de moi ?

— J'hallucine, murmure-t-il sans bouger pour autant.

Un rire cynique s'échappe du fond de sa gorge et ma main commence malgré moi à trembler. Je pointe une arme sur Nathan, putain.

Comment on en est arrivé là ?

— Nathan, je-, débute Mike sans succès qui se reprend un violent coup dans le nez.

PrisonersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant