» 2.3 - time out

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▪ ALL THE THINGS SHE SAID by TATU (trnsgndr rmx) ▪

❝ Je suis comme ce ciel étoilé : une vaste étendue de noirceur parsemée d'éclats de douceur

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Je suis comme ce ciel étoilé : une vaste étendue de noirceur parsemée d'éclats de douceur.
— Mike Smith. ❞
•—•

NATHAN

J'observe l'écran face à moi avec attention. Le compte le plus populaire qui résume tous les dramas de Venturia, vient de publier un nouveau post, relatant les événements de la veille.

Le combat de hier soir me revient à l'esprit, plus particulièrement le corps inerte du deadhead. Il est en réanimation et son pronostic vital est engagé jusqu'à une durée indéterminée. Traduction : il va passer le reste de sa vie dans un coma profond.

Jules était quelqu'un de connu et respecté dans son clan, ça risque de faire encore plus de problèmes au frère d'Audace.

Je referme la projection de mon écran et étends mes bras dans mon grand lit vide. Ce n'est pas très habituel, mais dernièrement je n'ai aucune envie de ramener quelqu'un dedans.

Il faut dire que les derniers jours ont été plutôt mouvementés : les entrainements au Complex et les cessions avec Audace me prennent une bonne partie de la journée. Quant à mes nuits, je les occupe à faire le lèche-botte. Ça semble marcher puisque Houston m'a fait une remarque positive sur mes missions, et dieu sait que c'est rare : un compliment de sa part.

Bon après tout, je coupe quand même des têtes pour lui, il ne peut qu'être admiratif de mon obéissance sans faille. Encore une chose qui me rend un peu plus mauvais.

Après être sorti du lit, je descends les escaliers et rejoins la cuisine où Violette s'active à faire des pancakes en musique. Je souris en attrapant une des crêpes et m'assois sur le plan de travail pour l'observer en culotte se déhancher.

— Au lieu de me regarder, passe-moi le couteau, soupire-t-elle en me dévisageant.

Je rigole en lui balançant l'arme, qu'elle réceptionne sans encombre.

— On fête un truc spécial aujourd'hui ?, je dis en visualisant toute la nourriture entreposée.

— Non, mais Audace est toujours enfermée dans sa chambre... Je pensais que l'odeur de tous ces plats allaient la faire descendre, mais elle n'attire que les rapaces !

— C'est moi le rapace ?, je m'exclame en fronçant les sourcils, faussement vexé.

Elle me jette un sale regard et je lève les mains en l'air en signe de paix.

— Tiens, tu n'as qu'à le lui apporter au lieu de me mater les fesses, propose-t-elle en me tendant le plateau garni.

Je le récupère en lui envoyant un clin d'œil :

— Pas ma faute si elles sont incroyables !

Alors que je quitte la pièce, je l'entends pouffer en augmentant le son de la musique. Je me rends sans trop de difficulté dans la chambre attribuée à la nouvelle, puis toque.

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