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▪ MERCY by HURTS ▪

❝ On nous répète qu'aimer c'est offrir une faiblesse à notre ennemi, c'est vrai en partie, mais aimer c'est surtout se sacrifier pour quelqu'un qui pourrait vous briser le cœur en quelques secondes

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On nous répète qu'aimer c'est offrir une faiblesse à notre ennemi, c'est vrai en partie, mais aimer c'est surtout se sacrifier pour quelqu'un qui pourrait vous briser le cœur en quelques secondes. — Nathan Atkins
•—•

NATHAN

Je me réveille en sursaut pour la énième fois cette nuit. Les lamentations de mes voisins y sont pour beaucoup.

J'essaye de me tourner sur le matelas peu confortable qui me supporte quand la douleur infâme dans mon ventre se fait ressentir.

Ma plaie n'arrive pas à cicatriser correctement, peut-être que c'est parce que j'aurais dû mourir cette nuit là.

Je n'arrive même pas réellement à comprendre comment le sérum a pu faire effet. On est censé l'ingérer, puis dans les minutes qui suivent notre cœur s'arrête pour repartir quinze minutes plus tard.

Une des folles inversions des sous-sols.

La Résistance comptait l'administrer à Audace en cas d'urgence majeure. Elle serait morte pendant quinze minutes, Hoffman aurait pu l'oublier et nous aurions pu la renvoyer à l'extérieur comme Harry l'avait ordonné.

Cependant, rien ne s'est passé comme prévu à cause de ce connard de Aiden. En me tirant dessus, il a déclenché une guerre mais il a aussi révélé ma position compromettante.

Il n'a pas fallu longtemps à Hoffman pour deviner mes intentions et l'utilité de la fiole que j'avais volé. Et me voilà maintenant, emprisonné à côté d'un autre membre au placé : Harry.

Je n'ai aucune idée depuis combien temps il se trouve dans cette situation, ou même de la mienne en réalité.

Le temps a pris une trajectoire différente. Je ne serais dire si une semaine, deux mois ou un an se sont écoulés. Je sais juste que je suis sortie du coma il y a au moins onze nuits et que depuis deux nuits, Harry est instable.

Il tente tous les jours de fracasser la porte qui le retient captif sans succès. Tout ce qu'il gagne face à son acharnement, ce sont des sédatifs et des électrochocs. Ça ne l'arrête pourtant pas de réessayer le lendemain.

C'est un trait de famille reconnaissable, même un peu trop. La ressemblance, le caractère, la façon d'être, ça aurait dû me mettre instantanément la puce à l'oreille.

— Nathan, tu es réveillé ?, demande-t-il en posant ses deux mains sur la baie vitrée.

Je marmonne une réponse vague à moitié somnolant. Je m'extirpe alors du matelas et roule par miracle jusqu'à Harry.

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