Le Toit d'En Face. [Terminée]

Chapitre 6.

-Point de vue de Harry Styles-

Une semaine après le scandale de nos mères en pleine rue, je ne vois Louis uniquement au lycée et derrière nos fenêtres. Nos mères ont barré les verrous de nos fenêtres pour ne plus que nous sortions sur nos toits, et elles nous ont confisquées nos téléphones, ainsi que nos ordinateurs.

Je regarde Louis par ma fenêtre. Nous ressemblons à deux déprimés derrière nos vitres pleines de buées et de gouttes à cause de la pluie qui tombe encore et toujours sur celle ville pittoresque.

- Je t'aime..., dis-je du bout des lèvres.
- Je t'aime aussi, répond Louis en mimant les mots avec ses lèvres.

Je soupire et descends mes volets pour aller me coucher. Je m'allonge dans mon lit, allume ma télévision et regarde un film que j'ai vu un tas de fois. Je finis par zapper toutes les chaînes avant de tomber sur un reportage à propos du mariage gays.

- Le mariage gay est accepté dans 26 pays de 2001 à 2009 ! Un progrès pour notre société actuelle !
- Eh oui Michel ! Aujourd'hui, plus de quinze mariages gays et lesbiens sont organisés dans l'Iowa, dernier État américain à avoir autorisé le mariage gay le 27 avril dernier.
- C'est merveilleux.
- Exact, mais cela n'empêche pas les nombreuses manifestations contre l'adoption pour les couples gays et lesbiens...

J'éteins la télé et soupire pour la énième fois de la journée. Pourquoi les couples gays n'auraient-ils pas le droit d'adopter ? Ils devraient avoir le droit de fonder une famille comme tout le monde. Je pose la télécommande sur ma table de nuit et éteins la lumière. J'essaye de m'endormir en pensant à Louis...

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-Point de vue de Louis Tomlinson-

Lorsque j'ouvre les yeux, mon réveil indique 11h00... Je me réveille avec une sensation d'étouffement. Il m'est impossible de continuer de vivre comme ça. Sans pouvoir voir et parler à Harry. Au lycée, c'est toujours délicat. On s'aperçoit dans les couloirs, nous nous embrassons rapidement et discrètement après la pause déjeuner. Personne au lycée n'est au courant pour Harry et moi. Ils ne pourraient pas comprendre, les adolescents peuvent être cruels entre eux parfois et je ne veux pas qu'il arrive quoi que ce soit à Harry.

Ça me rend fou ! J'ai besoin de le voir, de le serrer dans mes bras, de l'embrasser, de sentir ses lèvres douces contre les miennes... J'ai besoin de toucher ses cheveux bouclés qui me rendent dingue, de voir sa bouille de bébé et son sourire d'ange, j'ai besoin d'entendre sa voix. Je me lève d'un pas déterminé et pars me préparer. Une fois douché, habillé et coiffé, je descends à l'entrée de la maison. Je me fiche de ce que ma mère va me dire, je veux voir Harry. J'enfile mes chaussures et prends ma veste. Au moment où je pose une main sur la porte...

- Louis ? Où vas-tu ?
- Je sors. J'en assez de passer mes journées sans voir la personne que j'aime alors qu'elle vit juste en face de ma chambre. Ça me rend fou ! J'ai besoin de le voir ! Laisse-moi sortir maman, je t'en supplie.
- Non Louis.

Je regarde ma mère avec colère et sors de la maison en prenant soin de claquer la porte derrière moi. Je shoote dans un caillou et observe la fenêtre de la chambre d'Harry. Soudain, une idée me vient à l'esprit. Je prends une pierre, assez lourde, et la glisse dans la poche de ma veste. Je me dirige vers le toit sous la fenêtre d'Harry et prends la vieille échelle en bois dans mon jardin. Je monte en faisant attention de ne pas tomber ou de pas casser un échelon. Je grimpe jusqu'au toit d'Harry et cogne à sa fenêtre. Il est en train de lire, assis sur son lit. Il sursaute et lève la tête. Un énorme sourire apparait sur son visage lorsqu'il me voit. Il se lève et s'approche de la fenêtre. Je sors la pierre de ma poche et frappe contre le verrou extérieur pour le casser. Une fois fait, je soulève la fenêtre et entre dans sa chambre. Il me regarde avec des étoiles dans les yeux avant de me sauter au cou. Il me serre fort contre lui. Je ris et entoure sa taille pour le serrer aussi fort que possible. Puis, il m'embrasse amoureusement en plaçant ses mains sur mes joues.