I. Cléa, ferme ta gueule !

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Je courais dans ce couloir en compagnie de Théo, Marine et Paula.

Nous étions cernés par des zombis. Je sors alors une clé de ma poche et la lance à Théo, lui ordonnant de conduire le bus jusqu’à l'entrée du lycée et d’y attendre des survivants.

Nous avançons et à l’aide d’une barre en fer je tue certains des morts qui nous barrent la route.

Leur apparence était semblable à la nôtre excepté le sang qui s'écoulait de leurs morsures et la couleur délavée de leur yeux.

Je cherche désespérément mes amies afin de les emmener loin d’ici, je fini par trouver Charlotte au détours d’un couloir.

Nous nous sommes mises à la recherche de Catty. En ouvrant une porte nous tombons sur un groupe de filles inconnues à qui j’ordonne de rejoindre Théo au plus vite, Marine et Paula les accompagnent.

Au fond de la salle je vois Cléa assise sur le sol en compagnie de Noélie et de son petit ami qui, en me voyant, s’exclament à cause des multiples tâches de sang qui parsèment mon t-shirt beige.

Ils finissent par sortir ensemble, nous laissant seules Charlotte, Cléa et moi.

Je remarque alors qu’elle ne peut pas se lever en raison d’une blessure à la jambe.

L'idée que ça soit une morsure me traverse l’esprit. Je remarque alors le regard interrogateur de Charlotte.

Cléa semble m’ignorer de son air supérieur, sérieusement, même dans cette situation ?

Je fini par me baisser à son niveau pour lui ordonner simplement de monter sur mon dos, ne lui laissant pas le choix elle finit par accepter.

Je n’ose pas lui demander où est Louis.

Catty passe d’abord. Charlotte me regarde surprise, non, choquée.

Je n’allais pas l’abandonner ici. Même si cette idée n’est pas si déplaisante.

Nous reprenons notre route, je me stoppe subitement.

Cléa et Charlotte me regardent avec des questions dans les yeux. Je me retourne vivement et plaque Charlotte contre le mur entre Cléa et un extincteur.
Il y en a un qui arrive.

Il marche rapidement, il nous aurait senti ?

Cléa glisse et vient se caler entre les bras de Charlotte, s’il nous a sentie ça ne sert à rien de se cacher.

Je sors à quelques centimètres de lui et lui assène un violent coup sur le sommet du crâne. Il tombe, visiblement mort, une bonne fois pour toute.

Cléa s’avance vers moi dans un cris d’effrois. Elle n’était pas sensée être gothique ?

Je soupire puis relève la tête et la fixe, blasée.

Mais qu’elle ferme sa gueule ! Nous reprenons notre route et Cléa décide de marcher seule. À la bonne heure !

Enfin, elle boitait en se plaignant continuellement. Mais c’était toujours mieux que de devoir la porter sur mon dos.

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