partie 08

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Fatma traînait ses valises en y mettant tout ses efforts tellement ses bagages étaient lourdes. Elle les traînait pour sortir de la maison. Elle avait tout mis dehors seul le sac ou y avait ses effets de toilettes resté. Elle rentre le prends au moment de franchir le seuil de la porte une voix le stoppa.

- attend je t'accompagne.

Elle se retourne pour faire face à son père les yeux inondé.

- c'est pas grave je peux y allé seule je prendrais un taxi dissua t-elle

-c'est moi qui vais t'amener allé passe tes bagages dit t-il en essayant de saisir une des valises

- papa ! Je ne veux pas que la colère de grand-mère s'abbate sur toi tu as entendu ses paroles? Nono ! Papa tenta t-elle d'expliquer

- ça va la passé , tu connais ta grand mère elle reste jamais en colère éternellement et où as tu vu une mariée prendre un taxi pour rejoindre son foyer? Dit le père en rigolant .

Fatma se laissa faire son père commença à charger le mal de sa voiture. Fatma se rend compte de la générosité de cet homme , de la chance qu'elle a d'avoir cet homme dans sa vie. Un père qui s'occupe d'elle comme si c'est son vrai père. Elle se demande est ce que son vrai père allé s'occuper d'elle ainsi? Un père protecteur qui lui donne tout? Trouvera t-elle un père meilleur que lui ? Pour elle c'est lui son père celui qui a participé à sa naissance n'est que son géniteur. Elle ne remercierai jamais assez le ciel d'être tombée sur cette famille.

-on y va je suis prêt dit son père l'a tirant de sa léthargie.

Elle monte après son père qui demarra en trombe. Le trajet se fit dans un silence confortable.

Fatma admirait le passage qui s'offrait sous ses yeux . Les jeunes qui marchait dans les rues de pikines elle reste ébahis par tout ce monde actives à cette heure. À croire que leur maison les étouffe ou simplement non pas de toit Elle regarde les vendeuses de "fondé " les fast food plein de monde .

C'est un phénomènes dans les quartier de la banlieue dakaroise les gens ne prennent jamais leur dîner chez eux. Certain leur situation financière ne les permet pas de réunir les trois repas par jour. À l'heure du dîner chacun se gère de son côté. D'autres sortent pour le plaisir de sortir. Ignorant qu'à force de côtoyer les rues à cette heure ils sont livrés à la merci de la société pourvue de malfaiteurs et de pédophiles qui peut les devier à tout moment. Ils pourront frôler la délinquance et devenir les agresseurs de demain la rue les forge sans qu'ils s'en aperçoivent ils rencontrent tout sorte de danger ils finiront par tout voir. Et dans ce cas ça sera trop tard de les ramener dans les rangs.

Fatma ferme les yeux, elle savait pas quoi penser. Sa nouvelle vie? Son avenir de faire banque finance ? Que deviendra ses études après les mariage? elle en avait parlé à son mari qui lui avait promis qu'elle continuera ses études après le mariage. À tel fait le bon choix en s'engagent? De multitudes questions deferlaient dans sa tête ou elle n'aura sûrement pas les réponses .

-on est arrivé souligna son père l'a tirant encore de ses pensées.

La voiture se gare devant une somptueuse villa son père l'aida à descendre. Avant de faire descendre les valises. Ensemble ils avançaient à pas lent à l'intérieur de la villa. Arrivée au seuil de la porte Omar le mari de Fatma les attendais. Il versa de l'eau sur les pieds de sa femme et l'a fit entré . Fatma et son père suivait Omar qui marchait tout droit vers lui . Arrivé au fond d'un couloir il prend la droite avant de pénétrer une porte c'est le salon.

Il était un peu soulagé mais ne laissé rien apparaître pensant que sa femme allait être accompagné par ses tantes comme l'avait exigé la traduction. heureusement pour lui dit t-il intérieurement.

ABATTUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant