Omar dépose sa cuillère nerveusement puis se lève avant de quitter le salon. Je me lève à mon tour et le suit sous le regard ahuris de ma belle-mère.
J'entre dans la chambre et le trouve faire ses cents pas. Il est visiblement remonté.
- sangue bi , tu te mets dans cet état pour si peu? Voyons ce n'est rien ne t'en fait pas. Dis-je pour le calmer
- Fatma, Fatma, pourquoi ma mère ne peut pas comprendre que c'est toi mon choix et pas une autre? Pourquoi elle ne cherche qu'à te rabaisser à chaque fois ? Wallahi si celà continue je ne risquerais de ne plus me retenir. Dit t-il irrité
- quoi? Jamais je ne serais témoin d'une tel chose. Hol bi , regarde moi, tu te calme d'accord. Ce n'est rien je te l'ai dit fait moi confiance.
- d'accord je suis calme dit t-il le souffle entre coupé.
- avec ça tu dit que tu es calme, assoie toi s'il te plaît.
Il obéit, je prend un verre et de l'eau sur le frigo barre qui est dans la chambre et lui sert. Il boit l'eau d'un trait et s'adoucit.
- ne bouge pas je reviens .
Il ne dit rien , je sors de la chambre le cas de ma belle-mère je vais m'en occuper bientôt. Il faut que je m'occupe de mon mari d'abord.
J'entre dans le salon et la trouve entrain de manger comme si de rien était. Attend je rêve où? N'est ce pas c'est elle qui critiqué tout à l'heure?
J'entre et lorsqu'elle me voit elle laisse tombé sa cuillère.
- je regardé si tu n'a pas mis tes trucs mystiques pour m'avoir comme Tu as eu mon fils .
Je ne répond pas elle ne le merite pas je prend mon plat.
- ioe ehhh qui t'a dit que je suis prêt?
- ah ! Tu n'a pas terminé ? bon appétit! Dis-je en sortant.
Je ne sais même pas à quoi elle joue ma belle-mère. Depuis que je suis ici elle me cherche ennuie sur ennuie. Elle ne cherche qu'à me mettre en mal avec mon mari bien sûr que je m'y attendais car dès mon arrivée elle m'avait carrément montrer qu'elle ne m'aime pas mais jusqu'en arrivé là ? je m'y attendais pas . Heureusement que Omar est toujours dans mon côté . Il ne me laisse jamais tombé.
Les propos de ma belle-mère . Normalement je devrais y être habituée mais à chaque fois qu'elle parle je me retrouve aneantie , ça m'atteigne au plus haut point, je ne veux rien montré à mon mari au risque de l'inquieter ni le poussé à se mettre face à sa mère mais je souffre silencieusement dans mon ménage. Je craquerais un moment . Ma belle-mère ne m'aide pas elle a toujours les paroles , aussi blessant qu'elles soient elle me les jettent en pleine face , aussi tranchante qu'elles soient elle n'hésite pas à me rappeler d'où je viens . Est Ce un crime d'être caste? Ne somme nous pas des êtres humains comme elles?
Pourquoi dois-je taire ma fierté et mon avis et mes désirs juste parce que je suis caste ?
Aujourd'hui, je n'en peux plus d'essayer de me cacher derrière le verglas des préjugés. Je veux réveiller le démon en moi... je veux crier mon désarroi. Mais à chaque fois que je pense à Omar je m'adoucie, il ne mérite pas que je l'infulge de la souffrance. Malgré qu'il me protège contre sa mère . Il l'aime c'est indéniable, je ne veux pas être celle qui coupera ses liens si fort. Je comprend que le mariage est un djihad et je compte mené ce combat.J'efface ma larme qui coule. Je prend une assiste pour y mettre le repas, une bouteille d'eau fraîche et une garafe de jus de bissap que j'avais préparé. Je prend tout et le met sur un mini plat et me dirige dans la chambre.
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ABATTUE
Romance--QUOI IMPOSSIBLE? Impossible ?figure t'il dans le dictionnaire ? Au premier obstacle sérieux qui nous oblige à aller au fond de l'âme et de l'être nous nous apercevons que l'union parfaite et totale entre les hommes est impossible. Des cascades d'...