Chapitre 31

1.7K 107 1
                                    

Deux ans plus tard, Ruby.

Je sors enfin de l'aéroport, je retrouve enfin New-York. Je choppe un taxi, mets mes valises dans le coffre, donne l'adresse et le chauffeur démarre. Enfin je vais retrouver mon amour, mon mari. Matt me manque tellement, deux ans sans lui c'était long, même si c'est moi qui est pris la décision.

Le taxi arrive rapidement chez moi, je sautille quand j'ai récupérée mes valises et mes sacs. Je paie le chauffeur et je rentre dans l'immeuble.

Je sors mes clés et mon portable quand je suis dans l'ascenseur. Je regarde mon portable et je le règle à l'heure de New-York, ça ne c'est pas fait quand je suis arrivée.

L'ascenseur s'arrête, je traîne mes bagages et j'ouvre la porte de l'appartement. Je pose toutes mes bagages dans l'entrée et je m'avance dans le salon. Presque rien à changer, juste le canapé. Il est plus grand j'ai l'impression.

Un bruit me fait tourner la tête, Matt sort du couloir. Je cours vers lui, mais son regard me coupe dans mon élan.

-Une revenante.

-T'as pas l'air content de me revoir ...

-Bah tu te tires comme ça, sans me dire au revoir, en me laissant juste une lettre. Tu serais partis une ou deux semaines, je l'aurais bien pris, mais tu es restée loin pendant deux ans. Et tu ne m'a jamais répondu à un seul de mes messages. Je ne savais même pas si tu allais bien ou pas.

Mon sourire part loin, je comprends pourquoi il m'a stoppé dans mon élan.

-Matt, je comprends ce que tu me dis. Mais je te l'ai dit dans la lettre, j'avais besoin de temps pour me retrouver. Et si je ne t'ai pas répondue, c'est juste que j'aurais craquée et je serais rentrée sans avoir fait ce que je voulais. Aujourd'hui, je ne fais plus de cauchemar et je vais beaucoup mieux. J'ai envie de bâtir ma vie et ma famille avec toi.

Je m'approche un peu et je pose ma main sur sa joue. Sa barbe m'a tellement manquée pendant ces deux ans ... Il recule, ma main quitte sa joue.

-Ruby, tu ne peux pas revenir comme une fleure après autant d'absence. Tu m'aurais prévenu en face à face, avant de prendre l'avion, j'aurais accepté, mais là. Tu t'es tirée comme une voleuse.

Il part dans la chambre, je le suis. Il s'assoit sur le lit, ses cours sont étalés dessus. Je vais m'asseoir derrière lui et je passe mes bras autour de lui.

-Matt, mon amour, si tu étais venu avec moi à l'aéroport le jour de mon départ, je n'aurais pas eu le courage de partir. Or j'en avais vraiment besoin de ce départ. Ne m'en veut pas.

-Je t'en veux Ruby. Maintenant, lâche-moi, je dois travailler. Ce n'est pas parce que tu es de retour que je vais me couper dans mon travail. Laisse-moi.

-Je viens de rentrer, je ne vais pas te lâcher.

-Ruby, je veux bosser !

Je le relâche, je me lève je pousse ses feuilles et je m'assois en face de lui. Je repose mes mains sur ses joues, il soupir.

-Tu ne vas pas me lâcher ?

-Non. Je ne vais pas te lâcher. Je sais que tu m'en veux pour mon départ, mais tu sais que je t'aime plus que tout au monde et que je rêve de fonder ma famille avec toi. Je te l'ai dit dans la lettre et ça fait la deuxième fois que je te le dis en face.

Je m'approche un peu plus, il ne s'éloigne pas.

-Mes deux ans loin de New-York m'ont permis de me débarrasser de toutes les tristesses que j'avais et ont confirmés que tu es l'homme de ma vie.

Je m'approche encore, je peux presque m'asseoir sur lui.

-Je t'aime Matt. Je t'aime tellement. Et je meurs d'envie de t'embrasser. Ça fait deux ans que je n'ai pas vue ces jolies lèvres.

Un premier sourire se dessine sur ses lèvres, ça me fait sourire à mon tour.

-Tu sais quoi ? Je te ferais la gueule plus tard. Comme tu dis, ça fait deux ans qu'on ne s'est pas vus, et c'était trop long.

Il me saute dessus, je rigole avant de l'embrasser. Je le sens pousser ses feuilles et ses cahiers et il m'allonge. Ça fait du bien de le retrouver, je ne partirais plus jamais.

Les mains de mon mari glissent rapidement sous mon pull et il me le retire. Je fait la même avec son tee-shirt et je glisse mes mains sur son pantalon. Je lui retire rapidement, je me demande s'il sera aussi bon qu'avant.

Matt retire son pantalon et il retire mon jean avec ma culotte. Une fois tout ça par terre, mon homme passe sa main entre mes jambes. Je gémis quand il appuie sur mon point sensible et qu'il enfonce un doigt en moi. Je le sens sourire contre mes lèvres, ce qui me fait aussi sourire.

Je pose mes mains sur son dos et j'enfonce mes ongles dans sa peau. Matt me laisse avoir un orgasme, mais pas de récupérer. Je le sens plonger en moi, ce qui me tire un cri. Je ne sais pas ce que je dis, je me laisse juste aller.

Au moment où un orgasme arrive, Matt se retire. J'ouvre les yeux, mon mari s'assoit. Je le rejoins, pas besoin de parler. Je le retrouve entier, je le regarde. Il ne va pas tarder à venir, comme moi.

On a tout les deux notre orgasme en même temps, je m'effondre sur Matt quand ça passe. Mon mari passe une main dans mon dos et l'autre dans mes cheveux, que j'ai fais couper en carré mi-long juste avant de rentrer.

Je m'allonge sur le lit, son confort m'avais manqué. Je me couvre rapidement et je regarde mon homme. Il a remis son boxer et son pantalon, il range ses cours et il s'allonge à son tour. Matt me prends dans ses bras, je retrouve enfin mon mari et mon confort.

-Bon, maintenant je peux te refaire la gueule.

Je me redresse, il sourit.

-Tu vas pas me refaire la gueule.

-Bah non, tu m'as trop manqué.

-Toi aussi tu m'as manquée. C'était dur le sud de la France sans toi.

-Ah, t'es partie en France ? Comment t'as vécue là-bas ?

-Ouais, je suis partis en France et j'ai bossée. J'étais assistante de guide touristique, le fait que je sois américaine m'a aidée.

-Donc tu connais bien le sud de la France ?

-La région de Nice. C'est tout.

-Tu pourras me faire visiter alors.

-Avec joie.

Je l'embrasse rapidement, puis je repense à celle qui était à la base de mon départ.

-Et Amanda ? Qu'est-ce qu'elle est devenue ?

-Tu repenses à elle alors qu'on vient de faire l'amour ?

-Bah ouais. J'ai besoin de savoir ce qu'elle est devenue pour savoir si elle va encore m'emmerder.

-Elle ne risque plus de t'emmerder. Elle est partis après le meurtre de ta mère, et on ne l'a plus jamais vue. Je pense que ton père l'a menacé.

-Il a bien fait. Je peux enfin vivre tranquille à New-York avec toi.

Je souris et j'embrasse mon mari. On est vraiment heureux de se retrouver après autant d'absence.

Ruby - Une histoire de famille ~ TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant