Chapitre 4

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-PAOLA, dis-je en criant.

-Qu'est-ce qui y'a Mademoiselle Olivia ?

-Vous n'avez pas vu ma robe ?

-Si, je vous l'ai préparé sur votre porte-vêtement dans votre chambre. Vous voulez que j'aille vous la chercher ?

-Oui je veux bien.

-Désolée pour le retard, y'avait beaucoup de bouchons, dis-je en faisant la bise à mon père.

-C'est pas grave ma princesse, comment tu vas ?

-Ça va et toi papa ?

-Bien merci.

Je m'assois en face de lui.

-Est-ce que vous désirez boire quelque chose ? nous demande la serveuse.

-Apportez nous une bouteille de champagne, répond mon père.

La serveuse s'exécute et s'en va.

-Ça me fait plaisir de te voir ma puce.

-À moi aussi, ça fait longtemps qu'on n'avait pas eu un moment rien que tous les deux.

-Comment s'est passé ta semaine ?

-Fatigante mais ça été. J'ai vu Madame Hastings hier.

-Ah oui ? Comment va t-elle ?

-Bien...Enfin je crois. Elle aimerai bien te voir du reste.

-À propos de toi ?

-Non, plutôt de l'école.

-Hm je vois, business, j'essayerai de lui trouver un créneau cette semaine dans ce cas.

-Merci.

-Avec plaisir ma puce.

La serveuse arrive avec la bouteille ainsi que les cartes. Elle nous sert une coupe et on trinque tous les deux.

-Qu'est-ce que tu as été faire à Brooklyn hier soir ?

-Smithers t'a dit ?

-À quoi ça sert d'être le gouverneur de New-York si je ne sais même pas où va ma propre fille hein ?

-Hm je vois donc tu m'espionnes ?

-Non, je m'assure juste de savoir où tu es. Alors ?

-Pour des raisons professionnelles.

-C'est-à-dire ?

-J'ai été voir quelqu'un pour me faire peintre mon portrait.

-Oh et tu ne pouvais pas trouver quelqu'un d'autre ?

-Les artistes de Brooklyn sont reconnus pour être les meilleurs.

-Si tu le dis, sois juste prudente, je n'aime pas te savoir dans ses quartiers.

-T'inquiète pas papa, et puis Aaron est avec moi.

-Encore heureux.

-Et toi comment s'est passé ta semaine ?

-Plutôt bien ma fois, les affaires ont été bonnes, je vais surement acheter un nouvel hôtel dans l'Upper East Side, mais avant de finaliser la vente, j'aurai besoin de ton avis.

-De mon avis ?

-Oui, tu es ma fille j'aimerai te montrer dans quoi j'investie.

-Avec plaisir.

-Super. Tu es libre après le déjeuner ?

-Oui, je suis libre jusqu'à 20h.

-Tant mieux. Qu'est-ce que tu as de prévu après ? me demande ce dernier avec un petit sourire.

STARTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant