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Chapitre 24

-OK, vous savez ce que vous avez à faire, concentrez vous, prenez bien vos appuis et tout se passera bien d'accord ? nous dit Diana.

-D'accord, dis-je.

-Aller c'est parti, surprenez-moi.

On pousse un dernier cri de guerre et c'est à notre tour de monter sur scène. Tout le monde prend position et quelques secondes après la musique démarre.

Cinq minutes plus tard.
La salle nous applaudit de toute ses forces.

-Putain c'est bon on l'a fait les gars, crie Samuel.

-Bravo vous avez été géniaux, nous dit Diana avec un grand sourire.

-Peut-être mais l'école de Milan l'a été aussi..., dit Eleanor.

-On verra bien le résultat mais vous n'avez rien a vous reprochez vous avez fait ce qu'il fallait.

Une heure plus tard, c'est l'heure des résultats.

-Attention mesdames et messieurs le grand gagnant du concours de danse moderne 2018/2019 de New-York est remporté par....

Il marque un petit temps de pause. Mon coeur s'accélère, a tout moment il est capable de me lâcher.

-Le concours est remporté...pour la deuxième fois consécutive par la HastingsShcool, toutes mes félicitations aux grands gagnants, et merci de votre participation aux autres écoles, crie l'animateur.

On se saute tous dans les bras, Chloé est entrain de pleurer d'émotion.

-Venez me rejoindre sur scène.

On s'exécute, le jury vient nous féliciter ainsi que nous remettre une médaille et donner la coupe à Madame Hastings et Diana.

Les deuxième et troisième de la compétition viennent ensuite nous rejoindre sur scène pour récupérer leur récompense. S'en suit d'une scène photo, interviews et quelques serrage de mains.

-02h17-

-Bon aller venez on va fêter ça, dit Chloé.

-Ouais carrément, dit Samuel.

-Je vais rentrer, je suis crevée, dis-je.

-Oli vient avec nous ça fait un mois tu sors plus avec nous, me dit Bastian.

-C'est clair et puis c'est pas tous les jours qu'on gagne un titre de danse international, ajoute Anastasia.

-Je n'ai pas envie de sortir. Mais allez y on se voit lundi en cours.

Eleanor fait signe aux autres de partir. Elle s'approche de moi et mes prend les mains.

-Je suis désolée bébé mais je t'avais dit qu'il fallait se méfier, elle est comme ça, elle aime sa liberté. Personne ne pourra l'a changer.

Une larme coule le long de mon visage, je n'arrive pas à la retenir.

-Oh chérie non ne pleure pas, elle ne mérite pas que tu pleures pour elle.

Elle me prend dans ses bras et je m'effondre. C'est la première fois que je pleure depuis qu'elle est partie, depuis presque un mois. Plus aucune nouvelle, plus aucun signe de vie. Personne ne l'a vu, ni Jessy, ni sa mère, ni son patron, personne.
Au bout de quelques minutes, je me ressaisie, essuie mes larmes.

-Vas rejoindre les autres, on se voit plus tard d'accord ?

-Tu es sur que ça va aller bébé ?

-Oui, ne t'inquiètes pas pour moi, le mal est déjà fait n'est-ce pas ?

Elle hausse les épaules et me fait un bisou sur le front.

-Si tu as besoin n'hésites pas à m'appeler.

-Merci.

-Je t'aime.

-Moi aussi bébé.

Elle me lance un sourire affective puis quitte la pièce. Je récupère mes affaires et fais de même. Je regagne ma voiture.

-Alors mademoiselle ? me demande Smither.

-J'ai gagné.

-Félicitations.

-Vous pouvez me ramener chez moi ?

-Oui mademoiselle.

Une heure plus tard j'arrive chez moi. Paola est rentrée chez elle. Je pars sous la douche puis je me mets dans mon lit. Je prends de quoi fumer et me roule un joint. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, ça comble le vide que Margot a laissé en moi. Pourquoi me suis-je tant attachée à elle en si peu de temps ?
Je l'allume. Tire une taffe dessus. Au fur et à mesure que le joint se consume, mes problèmes et ma tristesse s'envolent en fumée.

-Mademoiselle réveillez-vous.

C'est avec beaucoup de difficultés que j'ouvre les yeux.

-Qu'est-ce qui y'a Paola ?

-Votre père a téléphoné, il veut vous voir dans une heure.

-Pourquoi ?

-Je ne sais pas mademoiselle, il ne m'a rien dit de plus.

Je me contente de faire un signe de tête, elle quitte la pièce. Je prends mon téléphone regarde l'heure. 14h02. Je fais un rapide tour sur les réseaux sociaux puis je me roule un joint et une fois ce dernier fumé, je pars me préparer.

L'heure d'après je me retrouve autour d'un café accompagnée de mon père dans un petit bar de Manhattan.

-J'ai apprit pour hier soir, toutes mes félicitations ma chérie.

-Merci papa.

-Bon et sinon comment ça va ?

-Ça va et toi ?

-OK donc ça c'est ce que tu essayes de me faire croire mais heureusement pour toi tu es meilleure danseuse que comédienne, alors je te repose la question, comment tu vas ?

-Ça va, je t'assure.

-Olivia, chérie...Qu'est-ce qui se passe ?

-Elle est partie.

-Qui ça ?

-Margot.

-Oh...ma puce je suis vraiment désolé...Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je sens les larmes qui commencent à me monter.

-Rien, elle est partie du jour au lendemain depuis je n'ai plus aucunes nouvelles. Et toi comment ça va ?

Il comprend que je n'ai pas envie d'en parler plus et embraie sur un autre sujet de conversation. Il parle et je me contente de l'écouter faisant de petits signes de tête de temps en temps et cela me va parfaitement.

Après plus de deux heures à l'entendre me parler du nouvel hôtel qui vient d'acheter, je rentre chez moi. J'ai renvoyé Paola chez elle pour le reste de la journée. Je m'installe dans mon canapé, prends mon ordinateur et lance une série avant de me rouler un joint.

Le reste de la journée se passe comme tous mes autres week-end depuis quelques temps, trop défoncée je finis par aller me coucher tôt en attendant qu'une autre journée se termine.