32. La maladie

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Pdv Akisa
Nous étions assis, à l'hôtel. Personne ne disait rien.
J'entendis Chiba parler à Ritsu et discutait de dos avec son partenaire.

- J'étais pourtant sûr de moi à l'entrainement, j'avais réussi des tirs dans ses conditions moins favorable. Pourtant, au moment critique, j'ai sentis mes doigts se raidirent et mon champs de vision se rétrécir...
- Pareil...

Je me leva et posa mes mains sur leurs épaules.

- Écoutez, vous êtes les meilleurs de cette classe... Vous avez eu une phase d'angoisse et vous vous posiez beaucoup de questions. Je connais ça.. . Je me demandais quand est-ce que ça allait vous arriver... Mais ça ne doit pas couper votre confiance !

Je leva la tête vers mes camarades.

- Écoutez, notre plan était bien organisé, on avait tout ce qu'il fallait, sauf une information. Sa botte secrète. Mais la prochaine fois ce sera différent car cette fois la, on aura vraiment tout. Alors arrêtez avec vos têtes dépitées ! On réussira la prochaine fois ! Et puis... on pourra passer encore du temps tous ensemble...

Tout le monde s'était tourné vers moi et m'écoutait.

- Lorsque cette mission sera finie... On ne se reverra surement plus, alors je suis quand même contente qu'on ne l'ai pas tué...

Ils hochèrent la tête.

- N'empêche que je suis fatigué... J'ai plus envie de rien faire... soupira Maehara, anormalement à court d'énergie.
- Bande de fragile ! Vous vous dégonflez pour un seul échec ! Cria Terasaka.
- Ouais ! Demain on se détend, je pourrais mater les filles en maillot !!! Bava Okajima.

Je rigola un peu et regarda toute la classe, puis un détail me dérangea.
Ils étaient vraiment claqué. C'était pas normal...

Je me retourna, Nagisa l'avait vu et Rio venait de s'écrouler.
Je me précipita vers elle. Elle avait de la fièvre.
Il s'est passé quelque chose !

Je pris mon téléphone et appela Karasuma.

- Tadaomi !!! Il s'est passé quelque chose !
- Tout va bien ?
- Rien ne va ! Ils sont brûlants et fatigués !
- J'arrive.

Okajima saigna du nez et Tadaomi arriva en courant.
Je m'approcha d'une serveuse en même temps que mon professeur.

- Ou est l'hôpital ?
- Et bien... c'est une toute petite ile...
- Vous n'en avez pas ?!!!! M'écriais-je.

Son téléphone sonna.
Numéro inconnu.
Il me regarda et décrocha.

Je n'ai pas tout entendu, mais c'était une voix déformée qui parlait de mes camarades.

- Qui est à l'appareil ?

Je le regarda et il mis en haut parleur.
Je traqua son système à l'aide de Ritsu.

- Il n'y a pas que ces gosses qui en ont après la récompense.
- C'est donc toi le responsable ?
- Bien vu.
- Espèce d... commençais-je.
- J'ai créé un virus artificiel et les premiers symptômes varient en fonction des gens. Mais au bout d'une semaine, toutes leur cellules se désagrégeront et ils mourront.

MERDE !
Je serra fort les points et la mâchoire.
Il vient de déclarer la guerre.

- Il n'existe qu'un antidote propriétaire et je suis le seul à le posséder. Je n'ai pas envie de me déplacer donc venez le chercher directement.

Je lui montra mon téléphone qui avait trouvé le signal.
C'était un hôtel au sommet de cette île.

- Apportez moi le monstre à l'hôtel au sommet de l'ile. Au dernier étage d'ici une heure. Mais vous êtes fort et donc dangereux, seuls les deux élèves les plus petits viendront me le donner. Interdiction à l'assassin de venir.

Il parle de moi la ?!

Je me craqua violemment les doigts.

- Si vous ne respectez pas les conditions, que vous appelez quelqu'un de l'extérieur ou que vous avez du retard. Je détruirai l'antidote sur le champs.

Il raccrocha.
Je me tourna vers Tadaomi qui était très en colère. Je posa ma main sur son bras et il s'en alla.

Quelques minutes plus tard, on avait allongés les malades dans des lits improvisés et je parlais avec Karasuma et quelqu'un du gouvernement.

- Comme je m'y attendais, je n'ai rien obtenu. J'ai beau avoir dit que j'étais du gouvernement, la réception à invoqué la protection de la vie privée.
- C'était à prévoir.
- Comment ça ? Demanda Koro
- L'hôtel au sommet de l'île est un lieu de négoce de la pègre déjà identifié par le gouvernement.

Ah oui, je m'en souviens ! Mon père y allait souvent pour le travail.

- Une île déserte dans les eaux méridionales est un lieu idéal... remarqua Irina, qui n'avait rien dit jusqu'ici.
- Je suppose qu'ils ont des contacts hauts placés au gouvernement ? Demandais-je.

Karasuma hocha la tête et je soupira en croisant mes bras.

- Huh... Cet hôtel ne prendra jamais parti pour nous. Conclut Karma.
- Mais ils vont tous mourir !!! On est pas venu ici pour mour...
- Calme toi, on ne mourra pas aussi facilement... rassura Hana dans son lit.
- Mais faire ce qu'il ordonne est trop dangereux. On doit envoyer nos deux camarades les plus nains ? C'est à dire, ces deux cornichons ! Ça revient à lui filer des otages ! S'écria Takaoka en frappant sur la tête de Nagisa et de Kayano. Il faut ignorer sa demande et les envoyer vite à l'hosto
- Seul lui à l'antidote Takaoka, ils pourront rien faire ! Expliquais-je.

Takebayashi expliqua à quel point il était dangereux de refuser l'échange et s'occupa des patients.

On est piégés...

- L'objectif de l'ennemi, c'est lui... Dit Karasuma en pointant Koro du menton.
- Et est-ce qu'il va nous rendre Kayano et Nagisa après ? Demanda Irina.

Karasuma semblait perdu.

- Il y a un moyen ! S'écria Koro
- Koro-sensei, c'est bon ! S'écria Ristu sur le portable de Nagisa.
- Il semblerait que Ritsu ait fini la mission que je lui ai donné. Que les bien portants me suivent dans des tenues que vous pourrez salir.
- Je dois prendre mes armes ? Demandais-je.

Mes camarades se tournèrent vers moi.

- Tu as pris des armes avec toi ?! S'écria Tadaomi.

J'hocha les épaules et le regarda en mode « tu sais pourquoi je dois prendre des armes ».
Il soupira.

- Non, je ne pense pas.
- Tant pis j'en prend quand même !

Sable d'automneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant