Sable d'automne

47. Dispute

Pdv Akisa
Je me dirigea vers ma maison quand j'arriva devant la porte d'entrée. Je n'avais pas mes clefs. Je soupira, comment Karma était rentré alors ?

Je regarda aurour de moi et remarqua ma fenetre brisée. Je m'y introduit, sans prêter attention aux résidus, et monta à l'étage prendre des habits. J'en profita pour prendre une douche etc.

Une dizaine de minutes plus tard, je sonna chez Karma qui m'ouvrit. Il laissa la porte ouverte et retourna dans la cuisine.
Il est froid ou c'est juste moi ?

Je m'avança dans l'appartement et ferma la porte. C'était comme chez mou, chaque pièce à la même place, sauf que l'endroit ou j'avais mon bunker, il y avait une autre pièce.
A quoi elle pourrait servir ?
Karma vit seul ? Ca pourrait etre une chambre d'amis ?
Je posa mon sac sur le canapé et alla dans la cuisine.

- Je peux t'aider ?
- Non.

Je soupira.

- T'es sur que ça va ?
- Oui.
- Akabane, ne me ment pas.

Il posa son couteau et soupira.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
- Hein ?
- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais en danger ? On aurait pu t'aider !

Je détourna le regard.

- Parce-que ça ne vous regarde pas. Et je ne voulais pas vous mettre en danger...
- Nous mettre en danger ?! C'est réussi, bravo !

Je fronça les sourcils devant l'ironie du rouge.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

Il souffla et planta ses yeux dans les miens.

- Quand je t'ai trouvé, il y avait un mot écrit avec ton sang...

J'écarquilla les yeux.

- Un... Mot ?
- Il disait « Il faut s'occuper de ses élèves ».

Je serra les poings.

Bordel de merde...

Karma avait repris son activité de tranchage de viande, le son régulier du couteau rythmais mes pensées.

- Vous vous êtes vraiment inquiétés ?
- Tu aurais du voir leur tête quand on a vu la vidéo...

Je soupira et souris malgré moi. J'étais contente que quelqu'un s'inquiète pour moi...

- Bon, je vais t'aider...
- Pas la peine.
- J'en ai rien à foutre.
- Donc je dois accepter que tu m'aides alors que toi tu ne veux pas de mon aide ? Demanda Karma, légèrement énervé.

Je soupira d'exaspération.

- Je peux savoir ce qui te prend ? Pourquoi tu en fais tout un plat !
- Laisse tomber.

Je croisa les bras sur ma poitrine.
J'allais l'aider qu'il le veuille ou non.

- Ok, tu me laisses t'aider et je te laisserai m'aider, ça te va ?

Il leva un sourcil.

- Quel honneur...
- Karma.

Il ferma les yeux quelques instants.

- Prend la farine. Chuchota-t-il.

Je souris.

- Ok...

J'ouvris plusieurs placards avant de trouver le bon. Karma me tendis la recette que j'exécuta.
La préparation se fit en silence et quelques minutes plus tard, nous avions fini.

- Ok, allume le feu j'vais faire cuire la viande.

Allumer... Le feu ?
Heu....