68. Adieu brutal

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Pdv Akisa

Il s'approcha de moi avec un couteau.

Je recula un peu plus, paniquée, contre la poutre et chercha quelque chose dans l'eau.

Soudain, un flash.

« Page 42
Forcer un arrêt cardiaque: Il faut utiliser le claquement de main de façon plus subtil et réunir plusieurs conditions.
1) L'ennemi doit se sentir en position de force.
2) L'ennemi doit avoir été affronté, et a du gagner précédemment.
3) Faire diversion avec une main.

Cette diversion te permettras de frapper sa poitrine avec l'autre main, réduisant ainsi l'onde et les palpitations du coeur.

Attention, si ce mouvement est mal réalisé, il peut se retourner contre toi ou simplement provoquer l'inconscience de l'ennemi. »

Je ne me suis jamais entraînée. Mais bon, soit je meurs de sa main, soit de la mienne

Et c'est le cas de le dire...

Je leva ma main gauche pour stopper le poignard qui s'abattais contre moi, le prenant dans ma paume, faisant couler le liquide chaud le long de mon bras. Ce geste surpris le shinigami et je profita de cette diversion pour prendre appui sur mes pieds et frapper contre sa poitrine de toutes mes forces avec mon poing droit.

Un bruit sourd résonna dans ce sous-sol.

Le shinigami bascula la tête en arrière, de la bave coulait le long de sa lèvre inférieure, et il finit par tomber.
D'abord sur ces genoux, puis en arrière.

Je fixa son corps flotter dans l'eau.

- Bordel de merde...

Je me passa les mains dans les cheveux.

- Tadaomi ! Je l'ai fait ! Je...

Je regarda son corps et mesura son pouls.
Il est simplement inconscient.
J'ai neutralisé l'assassin de mes parents.
Celui qui a assassiné ma mere. Mon pere.

Ma soeur.

- Je...

Je vais me venger...

Je regarda le couteau dans ma main gauche, puis le corps.

- Tu as tué ma famille, manipulé Irina, blessé mes amis, tu m'as crucifié, as essayé de me tuer. Pourtant, t'es qu'un amateur, « Dieu de la mort ». Alors je ne vais pas te tuer... Oh non... Je vais faire bien pire. Tu vas regretter de ne pas avoir pu me tuer. Tu vas me supplier d'arrêter...

- Akisa, ça suffit, calme toi ! Intervint Koro.

Je serra la mâchoire.

oOoOoOo

- Akisa !!! Crièrent mes camarades en se jetant sur moi.

Je ria en les serrant à mon tour.

- Au fait, je vois que ma remarque sur les tenues a porté ces fruits ! Cette combinaison est incroyable ! M'écriais-je en tournant autour de Nagisa.
- En parlant de vêtements, les tiens sont trop grands ! Tu vas bien ? S'affola Rio.
- Hein ? Oh bah ça va, je suis entraînée pour ce genre de choses, et puis je n'ai pas si maigri que ça !

Sable d'automneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant