95. L'heure du combat

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Pdv Akisa

Les équipes étaient constituées.

C'est l'heure du combat.

- L'équipe qui s'emparera du fanion adverse ou exterminera l'autre l'emportera. Je serais votre arbitre. Je surveillerais au milieu ceux qui trichent ou continuent d'agir après avoir été tué. Autrement, je ferai comme si je ne voyais rien de vos agissements. N'ayez crainte.

Karasuma nous parlait grâce à des oreillettes.

Je pouvais tester la nouvelle tenue que le gouvernement nous avait donné, je pense que c'est l'un des points positifs.

J'avais un brassard rouge sur l'épaule gauche et j'avais attaché mes cheveux en une queue de chevale haute.

- Bien. On va commencer ce jeu de survie er d'assassinat. Top départ !

- Takebayashi et Kataoka ! Vous êtes out !

Je lança mon pouce en l'air en direction de nos snipers.
C'était assez risqué. Une bille de paintball dévie au-delà de 50 mètres, mais j'avais confiance en leurs talents terrifiants de snipers.

- Okajima, Chiba, out !

Kanzaki avait surgit de nulle part et les avait éliminés par derrière.

- Ah ! Je t'ai même pas vu venir !

Il ne faut pas oublier que Kanzaki était une experte en jeu de guerre en ligne.

J'étais proche du fanion avec Karma.

J'ai rapidement compris sa stratégie.

Il a mis tout le monde en avant pour qu'ils dégomme le plus de monde et qu'il ne reste plus que lui et Nagisa.

- Kanzaki arrive. Dis-je simplement.

Karma se retourna et me regarda.

- À 12 heures, 400 mètres plus loin.

Il hocha simplement la tête.

Il y avait une tension entre nous.
Tension que je détestais.

- Akabane.

Il me regarda, surpris, et s'arrêta.
Je coupa le son de mon oreillette et il fit pareil.

- Écoute... Je suis désolée. J'ai dit des trucs pas hyper cool sur l'énervement.

Je me courba en angle droit, parce-que c'est ce que font les japonais polis entre eux je crois, et continua:

- Je te prie d'accepter mes excuses.

Il rit doucement.

- Neee~ ? Aki-san s'excuse ?
- La ferme, piment.
- Wow, ça fait longtemps que j'lavais pas entendu !

On ria ensemble puis il me prit mon poignet.
Il s'approcha doucement de moi et posa ses doigts sur mon menton. Ce simple contact me donna des frissons.
Il fit pivoter ma tête de droite à gauche.

- Tu as mal ?
- Tu m'as juste donné une baffe, j'suis pas en sucre.
- Je ne voulais pas te frapper tu s-
- Je sais.

Je lui souris et il posa ses lèvres sur ma joue.

Je fronça les sourcils.

Il est en train de me faire un « bisou magique » ?!

Si c'est ça, c'est putain d'adorable.

Il posa ensuite ses deux mains sur mes joues, en faisant attention à ne pas me faire mal (même si cette attention bien qu'adorable, est inutile), et me regarda dans les yeux.

Sable d'automneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant