Sable d'automne

79. Oups

Pdv Akisa

Suite à cette discussion avec Asano, nous reprîmes notre chemin.

À la fin, il ne restait plus que Nagisa, Kayano, Karma et moi.

- Aki-san ?
- Mmh ?
- De quel pari parlait Asano ?

Merde. Il s'en souvient.

Je soupira.

- Et bien... C'est assez compliqué. Disons qu'il m'a fait une offre : un combat à mains nues tous les deux et celui qui perd devra se plier à l'autre.

Je coupa les futurs reproches de mes camarades en continuant.

- MAIS ! J'ai contré son offre par une autre. Il va devoir tenter d'assassiner le poulpe, et lui enlever 3 tentacules. S'il y parvient, je me plierais à lui.
- C'est de la folie !
- On parle d'un poulpe allant à Mach20, Nagisa. Il n'y arrivera pas.
- On a réussi à lui faire sortir sa botte secrète, et le proviseur est un monstre. Défendit Kayano.
- On a réussi en étant ensemble. Il est seul avec son idéologie à la con. Vous inquiétez pas, je gère.

Nagisa me lança un regard peu rassuré et s'en alla avec Kayano car nos chemins se séparaient ici.

Il ne restait plus que Karma et moi.

On marcha dans un silence complet et quelques minutes après, nous arrivions à nos deux maisons.

- Tu es sûre de vouloir aller chez toi ?
- Pourquoi ?
- Tu n'y es pas allé depuis plusieurs mois. Ta fenêtre est brisée, il peut y avoir des insectes, des squatteurs et elle peut-être inondé avec la pluie.

Je regarda Karma, les yeux ronds.

J'y avais pas pensé.

- Dit comme ça... De toute façon, il faudra bien que j'y retourne. Insectes, squatteurs, inondations ou pas.
- Je viens avec toi.
- Je sais me défendre.
- Et alors ? Tu as dit que tu me laisserais t'aider, alors laisse moi t'aider.

Flashback

- Bon, je vais t'aider...
- Pas la peine.
- J'en ai rien à foutre.
- Donc je dois accepter que tu m'aides alors que toi tu ne veux pas de mon aide ? Demanda Karma, légèrement énervé.

Je soupira d'exaspération.

- Je peux savoir ce qui te prend ? Pourquoi tu en fais tout un plat !
- Laisse tomber.

Je croisa les bras sur ma poitrine.
J'allais l'aider qu'il le veuille ou non.

- Ok, tu me laisses t'aider et je te laisserai m'aider, ça te va ?

Il leva un sourcil.

- Quel honneur...
- Karma.

Il ferma les yeux quelques instants.

- Prend la farine. Chuchota-t-il.

- Ok... Soupirais-je en me remémorant ce moment.

Je n'ai pas mes clefs, il va donc falloir entrer par la fenêtre brisée.

Je fis le tour et avant même d'entrer, l'odeur du sang séché faillit me faire vomir.

- Alors ?

Je jeta un coup d'œil à Karma, pris une grande inspiration, et mis ma tête par dessus la fenêtre.

Il y avait de l'eau partout et je pense qu'il doit y avoir plusieurs rongeurs dans mes placards.
Sans parler de l'odeur de sang.

Ok nope.