60. S'occuper de mioches ?!

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Pdv Akisa

- Bien les enfants ! Dans deux semaines, c'est les partiels ! Le moment de battre la classe A est arrivé ! Il va falloir envoyer du lourd ! Du super lourd ! S'écria Koro en se multipliant.
- C'est toi le lourd !

On avait déjoué le piège d'Asano à la fête du sport et on pouvait désormais se concentrer sur les partiels du deuxième trimestre.
Cela dit, on était tous un peu nerveux, il ne nous restait plus que cinq mois pour assassiner Koro-sensei... Et c'était bientôt mon anniversaire (aucun rapport, oui).
Je suis née le 6 novembre, peu après la fête des morts. Ouais je sais, ma vie n'est pas joyeuse...

- Akisa ! Concentre toi ! Me gronda Koro.

Mon signe astrologique est donc scorpion, j'ai jamais trop compris ce que cela signifiait m'enfin bon.

- Ne m'ignore pas ! S'écria Koro.

oOoOoOo

J'étais chez Karasuma, en train de lire le manuel de mon père quand il reçu un appel.
A la fin, il me regarda.

- Quoi ?

oOoOoOo

Bon, si je résume, les abrutis qui me servent de camarades se sont amusés à courir sur les toits grâce au free running et ont renversé un vieux en vélo.
Nous nous retrouvons donc devant l'hôpital.
J'étais aux côtés de Karasuma et face à une quinzaine de mes camarades.

- Apparemment, il a une fracture partielle du fémur droit. La blessure étant superficielle, il remarchera dans une semaine.
- Sérieusement les gars... Y'a un psychopathe qui vous en veut sûrement et vous, vous sautez sur les toits, là où tout le monde peut vous voir ?
- Votre mission est un secret d'Etat, on est en train de négocier avec lui pour qu'il garde le silence.

Encore de l'argent en moins, la facture du ministère de La Défense s'agrandit avec nous.

Soudain, une bourrasque de vent arriva derrière nous. Koro était là, sans déguisement, et était noir.

On est en octobre, il a quand même pas attrapé un coup de soleil ?!

Mais c'est en regardant plus attentivement que je compris, il était noir de colère.

Ouhhhh, ils vont passer un mauvais quart d'heure.

- Koro-sensei...
- On ne s'attendait pas à ça en allant dans cette ruelle. S'excusa Justice.
- On n'imaginait pas tomber sur un vieux chargé comme une mule !
- C'est vrai, ça...
- Bien sûr, on a conscience d'être en tort...
- On faisait ça pour s'améliorer...
- On doit sauver la Terre, vous ne comprenez pas la pression qu'on a.

Nan mais ça va, c'est pas vous les victimes dans l'histoire !

Je crois que Koro a pensé comme moi car en une fraction de seconde, il gifla mes camarades.

C'est autorisé par la loi ? Je croyais qu'un professeur n'avait pas le droit de frapper son élève...
La ferme Conscience, pas maintenant.

- Allez-vous faire un rapport parce-que je viens de les gifler ?

Karasuma et moi nous nous regardions.

Sable d'automneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant