115. Sauf si on tue Koro

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Pdv Akisa

Il a toujours veillé sur nous. Il était sévère mais tout aussi protecteur. Notre professeur qui avait tant appris de la vie.

Je commenca à grelotter et regarde mon t-shirt.

- H-HE ???? SALE POULPE J'ME SUIS BLESSÉE À L'EPAULE PAS BESOIN DE DÉCHIRER MON T-SHIRT !!!!

Mon t-shirt noir était déchiré à gauche, et on manquait de voir mon sein.

Je vis tous les garçons tourner la tête vers le ciel un à un, sauf Karma, évidemment.
Et Okajima, dont la tête était tournée de force par Meg.

- MAIS REGARDE PAS TOI !!! Paniquais-je en croisant mes bras devant ma poitrine presque dénudée.
- Chanceuse... Grommela Kayano.

Je ferma ma veste jusqu'en haut.

- Pervers...

Je voulu jeter un regard noir à Koro, mais ce dernier tomba en arrière.

- Je suis épuisé...

J'écarquilla les yeux et pris mon poignard en main, mais me stoppa.

- Les enfants, comment un assassin pourrait-il épargner une cible à l'agonie ? Comprenez-vous ? C'est le moment de me tuer. Les bons moment ne durent jamais, c'est la nature même d'une classe...
- Non ! Je refuse !
- Nagisa-kun...
- Même si on ne le tue pas, comment il passera le dôme ?
- Akisa a une fiole qui lui a permis de passer à l'aller ! On a peut-être le temps de le clon-...
- Non. Tranchais-je.
- Quoi ? Mais Aki-...

Je les coupa en sortant des morceaux de verre de ma poche, laissant un liquide doré couler entre mes doigts.

- Je n'ai plus la fiole... L'autre disciple me l'a brisé... Soupirais-je.
- Ce qui veux dire... Comprit Karma.

Je croisa le regard choqué du rouge et hocha la tête.
Il passa ses mains dans ses cheveux en soupirant.

Plus un son ne sorti de mes camarades.

- Ce n'est pas de ta faute. Et jamais je ne penserais que tu es un assassin égoïste. Chuchota-t-il.

Je posa mon front contre le sien en souriant.

- Je t'aime plus que trois fois mille.

Il ria doucement et m'attira vers lui en posant ses mains sur mes hanches.
Il posa un baiser doux et sincère, baiser que j'accueillis volontier en passant mes mains derrière sa nuque. Je profita de ses lèvres que j'aime par dessus tout, me donna une impression de plénitude et de légèreté.

- MH MH.

Karma grogna et je tourna mon regard vers ma déléguée.

- Bien que je sois très contente pour vous, ce n'est pas trop le moment de faire une progéniture.
- Surtout quand y'a des gamins qui regardent ! S'écria Terasaka en frappant Kayano et Nagisa sur le sommet de leur crâne.

Je ris en enleva les larmes qui menaçaient de couler.

- Laissez moi embrasser mon petit-ami, je vais mourir.
- Tu peux pas arrêter d'être défaitiste ?
- Moi vivant, tu ne mourras pas.
- Les gars, je vais crever.

Sable d'automneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant