chapitre 15

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Je me retourne avec la peur que ce soit un professeur qui se trouver derrière moi.

Mais non, c'était Julie, habillée d'un grand pull et d'un jogging noir.

- Oh, salut Julie !
- Ça va ?
- Oui, oui et toi ?
- Ça va, mais qu'est ce que tu fais ici ?
- Je suis venu prendre de l'eau et toi ?
- Je n'arrive pas à dormir.
- Moi non plus.
- Je pense que je réfléchis trop.
- Réfléchir à quoi ?
- C'est une situation compliquer que je vis en ce moment.
- Explique.
- Imagine qu'une fille te plaît.
- Oui.

C'est pas comme si c'était le cas.

- Vous êtes proches, mais tu n'oses pas lui dire qu'elle te plaît de peur que votre amitié change.
- Je vis la même situation.
- Alors franchement, tu ferais quoi ?
- Je lui diras, malgré les conséquences, on sait pas ce qu'elle pourrait penser.
- Mais si tu le sais ?
- Tu lui dis quand même, je pense que c'est la meilleure solution possible.
- Même si elle t'a dit qu'elle te considérer comme son meilleur ami ?

Je l'as regard interrogateur, jusqu'à ce que je compris que je lui avais dit ça quelques heures plus tôt.
Elle voulait vraiment une réponse, je ne savais pas trop quoi dire.
D'un côté je voulais lui dire que non, le garçon dont elle parle ne l'a considérer pas comme sa meilleure amie.
Mais si ce n'était pas moi, je me sentirais vraiment con.

- Je ne pense pas qu'il le pensait vraiment.
- J'en sais rien.
- Parle lui peut-être ?
- Peut-être. Et toi cette fille, comment elle est ?

Je baisse la tête en souriant.

- Spéciale.
- Elle à de la chance de t'avoir.

Je relève la tête étonner par sa réaction.
J'allais parler mais elle continua de parler.

- Laisse tomber.
- On devrait allez dormir ?
- Sûrement.
- Bonne nuit Julie.
- Bonne nuit.

Je marche jusqu'aux escaliers lorsque une bouffer d'adrénaline me fait repartir en arrière.
J'attrape le bras de Julie et la tourne vers moi, elle me regarde de surprise.
Elle allait parler mais je pose mes lèvres délicatement sur les siennes.
Je pose ma main sur sa joue et elle autour de mon coup.
Je n'ai jamais senti mon coeur battre aussi fort.
Elle se détache de moi en souriant.

- T'en a mit du temps.

Je souris puis elle me prend dans ces bras.
J'entends les battements de son cœur sur mon torse.
Elle relève la tête et me sourit.

- A demain !

Elle s'éloigne vers ces escaliers, je souris avant de lui répondre.

- A demain !

Je monte jusqu'à ma chambre sautillant comme un débile.
J'ouvre la porte sans faire de bruit et m'allonge sur mon lit.
Seb claque des doigts.

- T'en a mit du temps pour prendre de l'eau.
-  Oh tu sais, c'est difficile à trouver les bouteilles d'eau.

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