chapitre 13

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Après s'être doucher, habiller nous sommes partit nous coucher.
Allongé sur mon lit, regardant le lit superposé au dessus de moi, je réfléchissais à Julie.
Je comptes bien lui avouer un jour.
Mais quand ?
Et puis mes rêves avec Allison.
Ça me trotte dans la tête depuis la rentré, je ne sais pas comment faire pour ne plus faire ce genre de rêves.

Je me tourne vers le mur et ferme les yeux petits à petits.

——

- Sulivan ?

J'ouvre les yeux doucement à cause de la lumière qui m'aveugle.
Je place mes mains devant mes yeux et les ouvres.

- Oui ?
- C'est Julie.

Je me redresse légèrement, elle était assise à côté de mon lit, toute souriante.

- Qu'est ce que tu fais ici ?
- Je voulais te parler de quelque chose en fait.
- Je t'écoute.

Sa bouche s'entrouvre mais elle n'arrive pas à parler.

- Ça va ?
- Oui, oui, j'ai juste.. dû mal à en parler.
- Tu sais, si tu as du mal à en parler..

Elle me coupe en me répondant instantanément.

- Je crois que je ressens un truc pour toi.

Un sourire se dessine sur mon visage.

- Ah oui ?
- J'en suis sûr même.

Je m'approche d'elle en posant mon front sur le sien.
Elle pose sa main sur ma joue, je pose mes lèvres sur les siennes en fermant les yeux.

Je me détache d'elle en sourit et rouvre les yeux.
Je sursaute.

- Allison ?
- Sulivan ?

——

- Sulivan ?

Je me réveille en sursautant, j'essaie de reprendre une respiration régulière jusqu'à ce que quelque chose me prend le poignet.
Je tourne ma tête, Seb se trouvait devant moi, paniquer.

- Sulivan, ça va ?
- Oui, oui, ça va. Qu'est ce qu'il c'est passer ?
- Ta respiration était de plus en plus irrégulière, je ne comprenais pas tu disais un prénom puis tu t'es réveillé.
- Désolée.
- Ta encore fait un cauchemars ?
- Oui. Mais c'est rien ça va.
- Bon, on va déjeuner ?

Il me donne une tape dans le dos et ouvre la porte.

- J'ai pas faim, je vais me préparer.
- Je te rapporte un truc au cas où.

Il referme la porte.
Je pose mes mains sur mon visage en soufflant.
Je sens mon coeur battre vite, je pose ma main dessus en respirant.

Je me lève en me recoiffant, je prends ma valise et prend mes vêtements.
Je prends une douche et m'habille.

Une fois prêt, je me rassois sur mon lit et prend mon téléphone qui était sous mon oreiller.

La porte se rouvre sur Simon et Steve qui étaient en train de parler d'une blague.

- Oh Sulivan ça va ?
- Oui, merci Simon.
- Pourquoi t'es pas venu manger ?
Rétorque Steve.
- Oh, j'avais juste pas faim.

9:35.

Nous étions tous devant les portes pour pouvoir allez dans les cars.
On visite un musée aujourd'hui.

J'étais dans mes pensées lorsqu'une main se pose sur mon épaule.

- Eh Sulivan !

Je me tourne, c'était Julie.
Elle était vêtu d'un bonnet, je trouvais ça plutôt mignon.

- Salut !
- Pourquoi t'es pas venu ce matin ?
- Oh, je n'avais pas faim.
- Mais ça va ?
- Oui, oui ça va, ne t'en fait pas.
- D'accord. On s'assoit à côté ?
- Oh, ouais d'accord !
- Cool !

Elle me sourit puis avance à mes côtés pour allez dans le car.
On s'assoit au fond, elle s'installe côté fenêtre.
Je souris avant de lui demander.

- Pourquoi tu mets un bonnet ?
- J'aime bien, ça fait un style.
- Mais il doit faire, je sais pas, 29 degrés ?
- Mon cher Sulivan, tu es en pull.

Je regarde mon pull noir que j'avais mis au pif ce matin.

- C'est vrai !

Elle rigole, ce qui me fait rire aussi.
Le car démarre et Julie regarde par la fenêtre.

- Toi aussi tu regardes par la fenêtre pour voir le paysage défiler ?

Elle tourne la tête vers moi et remet son bonnet en place.

- Oui, comme je pense la plupart des gens.
- Je pense.

Elle sourit puis continue de regarder.

- Tu sais que y a beaucoup de monde qui croient que l'on est ensemble ?

Un sourire se dessine sur mon visage après son dernier mot.

- Oui moi aussi on me l'a dit, mais on est amis, enfin, je te considère comme ma meilleure amie.

Merde, c'était pas ce que je voulais dire.
Mais en même temps je savais pas si elle pensait pareil que moi.
Enfin, si elle aussi ressentait quelque chose pour moi.

Elle tourne la tête vers moi, n'ayant plus de sourire que ces lèvres.
Ma réaction était débile.
Surtout que je ne l'as considère pas comme ma meilleure amie loin de la.

- Oui ! Totalement.

Elle sourit, un sourire forcer je dois dire, puis tourne la tête pour regarder le paysage surement.

C'est pas possible, il faut que je me rattrape.
Qu'est ce que je peux dire ?

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