chapitre 4

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Assis sur une chaise depuis 10 minutes, je regardais le plafond.
C'est toujours les mêmes règles de vie dans un établissement depuis que nous sommes arrivés au CP.

« Pas de haut vulgaire »
« Pas de pantalon trouée »
« Des joggings seulement pour le sport »
« Pas de téléphone dans l'établissement »

Je pense sincèrement qu'il va nous expliquer toutes les règles que nous connaissons déjà pendant deux heures.
D'ailleurs, personne ne respect ces règles qu'on nous fixe et personne ne dit rien.

Une fille était assis à côté de moi, le professeur avait choisit nos places.
Je ne savais même pas son prénom, mais je n'osais pas non plus lui demander de peur qu'elle m'envoie balader.
Elle était brune aux yeux marrons clair, avec de fines tache de rousseurs ce qui est très jolie.

Son pied frappe dans le mien.
Je vis à son visage qui se crisper qu'elle ne  l'avait pas fait exprès.

- Désolée.
- C'est rien, t'inquiète.

Elle pose sa tête sur sa main puis souffle.

- Ça t'ennuie aussi ?

Elle tourne sa tête vers moi.

- Carrément.
- On est deux.
- Il va en faire quatre heures alors que l'ont connaît déjà tout.
- Je me disais la même chose.

Un sourire en coin se dessine sur ces lèvres rosés.

- Il est quelle heure ?

Je regarde la montre accrocher à mon poignet.

- 9h02.
- Le temps passent lentement.
- Ça ne fait même pas une heure qu'on est la, assis sur nos chaises à ne pas bouger comme des arbres plantées au sol.
- Très belle comparaison.
- Je te remercie.

Elle lâchait un petit rire de sorte à ce que l'on ne l'entende pas puis se re concentre sur la voix du professeur.
J'essaye aussi, mais ça m'ennuie.
Je joues avec le fermeture de ma trousse en attendant que les heures passent.

- Des questions ?

Le professeur venait d'arrêter son discours, enfin !

- Aucune ? Bon, maintenant on va parler de vos professeurs !

Ah, les professeurs.
Je me demande toujours celui qui sera le gentil, le neutre ou le sévère.
Étant donner que j'arrive toujours en retard, si j'au un professeur qui est plutôt sympa, il ne me dira rien.
Le professeur neutre fera une remarque mais sans plus.
Et le sévère m'enverra à l'autre bout de l'école.

Comme je n'en connais aucun, je vais devoir le découvrir seul.

- Tu connais tous ces profs ?

Elle tourne sa tête puis me regarde un long moment avant de répondre.
Je sentis mes joues brûlaient à cette instant.

- Quoi ? Pardon, je ne t'ai pas répondu.
Tu disais ?

Je l'as fixais aussi, aucun son ne sortait de ma bouche, c'est comme si ma gorge était nouée et que je ne pouvais plus parler.
Je secoue ma tête.

- Pardon, tu connais les profs ?
- Quelques un, ils font collèges et lycée, les profs sympa sont ceux d'histoires, français, anglais.
Les autres sont soit neutres ou sévère, surtout les profs de langues, de physique chimie et des mathématiques.
- Oh, d'accord. Au moins je serais quand je devrais arrivée à l'heure.
- Le genre de personne en retard tout les matins ?
- Exactement, c'est pareil pour toi ?
- Non, je suis toujours à l'heure. Va savoir pourquoi.

Le professeur continuait à parler en détaille de chacune des personnes de l'établissement.

- En fait, tu t'appelles comment ?

Elle me regarde, glisse un de ces cahiers vers moi et pointé du doigt l'étiquette accrochée dessus.

- Julie ?

Elle sourit.

- Bien vu Sherlock, et toi ?
- Sulivan.

Son sourire s'effaçait, elle tourne la tête en ramenant le cahier vers elle.

- Ça va ?

Elle ne me répond pas et évite tout contact visuelle avec moi.
Mais enfin, qu'est ce que j'ai dis ? J'ai juste prononcée mon prénom.

- Julie.
- Ne me parle pas, je t'en pris.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- S'il te plaît.
- Qu'est ce que..

Le sonnerie me coupe dans ma phrase, elle range son cahier et sort de la classe.
Je m'apprêtais à la poursuivre mais une main arrive sur mon épaule.

- Ah Seb !
- Alors ?
-  Alors quoi ?
- Ta voisine, elle est sympa ?
- Au départ oui, mais dès que je lui ai dis mon prénom elle.. s'est crispée, comme si elle avait eu peur.
- Étrange.
- Tu l'as dis.
- Comment on peut avoir peur de toi ?
- C'est gentil ça Seb, merci.
- Pardon.

Il se mit a éclater de rire, tout seul.
Il souffle un coup avant de me regarder.

- Bon, et ta voisine ?
- Pas très bavarde, j'ai pu seulement lui demander son prénom et l'heure. Sinon elle ne parlait pas.

Je ris à sa remarque à cause de la tête qu'il tirait en racontant sa péripétie.
Seb est du genre sociable qui parle beaucoup, des que quelqu'un n'est pas sociable comme je l'étais au début, il stresse.
Pourquoi ? Nul ne le sait, et même pas lui.

La sonnerie retentit à nouveau.

- On a quoi ?
- On va découvrir notre professeurs de français.
- Géniale !

Nous rentrons en classe, je me rassois en posant ma tête dans mes bras.

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