Près de toi

Chapitre 4

Arrivant devant la grande salle, Annabeth rejoignit le reste des humains, comme à chaque fois, placés au milieu de la salle. Évidement, elle avait grandit un peu depuis qu'elle était ici, mais elle n'en restait pas moins l'une des plus petite des lieux. Elle dû donc, comme toujours, se mettre à l'avant si elle tenait à voir quelque chose.

Une fois placée, elle fut surprise de constater qu'il y avait énormément de gardes. L'annonce qu'allaient faire les maîtres devait être d'une extrême importance. Ces derniers arrivèrent d'ailleurs peu de temps après, leurs épouses avec eux. Une fois installés, il ne resta plus qu'Aro debout et celui-ci prit la parole.

— Nous avons une grande nouvelle à partager avec vous tous ici présent. Commença-t-il. Après de longues années de lutes face à un adversaire redoutable et qui tentait d'inspirer la peur, la crainte et surtout sa suprématie sur la totalité du monde, aussi bien vampirique qu'humain, nous avons réussit à le mettre à bas et rétablir l'équilibre. Nous ne pouvons pas nous permettre de dévoiler notre existence aux hommes et notre société se doit d'évoluer cacher et en marge de celle des hommes. C'est pour cela que nous sommes heureux de vous annoncer qu'aujourd'hui, notre clan est devenu la famille royale de notre monde, dont Marcus, Caïus et moi-même sommes les rois, seconder de nos charmantes épouses.

Aro fit une pose afin de ménager son effet et de regarder les présents dans la salle.

— Mais cette victoire permet également de mettre en lumière deux nouveaux vampires au sein de notre famille. Sous-estimé de leur « vivant », ils ont su faire preuve de courage face à leur mort, mais aussi d'une adaptation remarquable en ce qui concerne leur nouvelle condition. Leurs compétences sont inestimables pour nous, c'est pourquoi ils figurent dès à présent parmi la garde d'honneur, la plus proche du pouvoir, la plus prestigieuse et la plus puissante. Ils nous ont permis, de par leurs talents, de vaincre l'ennemi, c'est pour cela que nous tenons à les présenter officiellement. Termina le vampire.

Ce long discours intrigua tout le monde, y compris Annabeth. Elle se demandait qui pouvaient bien être ces vampires si impressionnants selon Aro. Elle n'eut pas longtemps à attendre pour connaître la réponse que deux être firent leur apparition. Deux personnes semblant tout droit sortis de ses souvenirs. Tous poussèrent des exclamations de surprises et de confusions.

Jane et Alec se tenaient là, debout devant eux. Ils portaient la tenue de gardes de rang supérieur des Volturi, ainsi que leur blason. Ils étaient semblables à ce qu'ils ressemblaient la dernière fois qu'elle les avait vus, il y a trois ans de cela maintenant. Les seules différences étant leurs peaux plus blanches, leurs beautés plus frappantes et bien entendu leurs yeux rouge sang.

En les contemplant, Annabeth ne pu réprimer un sourire de se former sur son visage. Qu'importe qu'ils soient devenus des vampires, ils avaient survécu, d'une certaine façon et c'était le principal. Plus rien ne pourrait les atteindre et certainement pas les anciens habitants de leur village. Elle en était heureuse pour eux.

— Oui, comme vous pouvez le constater nos chers Jane et Alec ne sont par mort comme vous le pensiez. Nous sommes intervenus avant, bien que vous leur ayez infligé de douloureux supplices. Reprit Aro avec froideur. Nous avons donc dû sévir et vous faire payer vos actes. C'est pourquoi certains d'entre vous se trouvent ici aujourd'hui. Dorénavant et comme les présentations sont faite, vous avez ordres de répondre à toutes leurs demandes comme vous le faisiez jusqu'à maintenant avec tous les autres membres du clan. Et vous les appellerez également maîtresse et maître.

Annabeth n'écoutait plus que d'une oreille distraite les ordres d'Aro. Tout ce qu'elle voyait c'était que sa meilleure amie, celle qu'elle considérait un peu comme une grande sœur et celui pour qui elle avait toujours eu des sentiments amoureux étaient bel et bien en vie. Ceux-ci regardaient la salle sans grand intérêt et les humains qui s'y trouvaient avec dédain et rancœur pour ce qu'ils avaient osez faire.