BOSS & SINGLE

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Je pousse doucement son torse du plat de la main et je le regarde en faisant non de l'index.

Ayana : Vous êtes vraiment indiscipliné ! Rendez vos mains utiles en me servant plutôt un verre de ce Petrus...

Zayn : Tu sais que tu vas le payer... ?

Ayana : Tout de suite les menaces ! L'implacable Zayn Malik serait-il à court d'arguments ?

Un éclair de malice passe furtivement dans ses yeux mais, très vite, il se redresse et remplit le verre à ballon du précieux nectar, avant de me le tendre.

Zayn : Votre verre.

Il se sert à son tour. Je le vois faire tourner le verre sur lui-même, humer délicatement le vin puis enfin le goûter. Il passe la langue sur ses lèvres pendant qu'il me fixe. Je dois faire un effort surhumain pour ne pas imaginer sa langue sur moi.

Zayn : On déguste un vin comme on déguste une belle femme.

Sa voix chaude et lascive provoque une onde de confusion dans tout mon corps. Il est fort, vraiment très fort... Au jeu de la provocation, je ne suis pas sûre de gagner. Je trempe mes lèvres dans le vin en ne le quittant pas du regard. Puis, délicatement, je mords ma lèvre inférieure avec un fin sourire provocateur.

Ayana : Mmh...

Il me fixe avec le genre de regard qui transformerait la plus vertueuse des femmes en folle surexcitée.

(Tiens bon, Ayana, tiens bon ! Ne lui donne pas tout, tout de suite.)

Zayn : Tu n'as pas la moindre idée de l'effet que tu me fais, n'est-ce pas ?

Je commence effectivement à réaliser, qu'aussi improbable que cela puisse paraître j'ai un pouvoir d'attraction sur lui...

Ayana : Ce vin est délicieux.

Ma voix suraiguë trahit ma nervosité. Il attrape le verre de mes mains pour le poser sur la table en verre.

Zayn : Ton petit air innocent, tes cheveux couleur de feu qui retombent en cascade sur tes épaules, et cette bouche... Pulpeuse et rosée, délicieusement gourmande...

Sa voix rauque fait sauter ma dernière résistance. Je déglutis péniblement lorsque ses doigts effleurent mes lèvres et les détaillent avec une intensité brûlante.

Ayana : Zayn...

Ma voix est presque suppliante. Cette fois, je ne suis plus capable de résister à ses avances... Mais alors que mon corps s'impatiente, attendant désespérément son baiser, il s'écarte de moi avec un sourire satisfait.

Zayn : Tu voulais jouer à me faire languir donc... ? Bienvenue dans la cour des grands, poupée.

Il se redresse en riant. Le salaud ! Je le fixe, mauvaise.

(Tu me le paieras !)

Un message, qui fait vibrer son téléphone sur la table basse, me ramène à la réalité. Je le vois y jeter un coup d'œil rapide en fronçant les sourcils.

Ayana : Alors, dites-moi, monsieur Malik, qu'est-ce qui vous a poussé à bâtir un empire comme Malik Corporation ?

Les traits de son visage se détendent à nouveau.

Ayana : Et je ne veux pas la réponse que tu donnes aux journalistes. Je veux le vrai Zayn.

Il me regarde en biais.