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Le soir venu, je me rends dans le bureau de mon séduisant boss. Je n'ai même pas passé sa porte que mon cœur tambourine déjà dans ma poitrine. Je me préviens intérieurement : pas questions de me laisser impressionner. C'est à moi de jouer, maintenant ! Mais, quand je l'aperçois, toutes mes bonnes résolutions s'envolent. Sa présence, ses yeux qui me détaillent, tout ce qui fait de lui ce qu'il est, me désarme.

(Oh faible petite chose que je suis !)

Zayn : L'après-midi a-t-elle été bonne, ma chère ?

Il signe un document avec son stylo hors de prix, pendant que ses iris se posent sur moi, par en dessous. Je sens, au ton qu'il emploie, qu'il évalue l'effet qu'il a sur moi.

Ayana : Très bonne, très cher.

Je ferme la porte, calmement. Je ne vais pas lui donner satisfaction de me dégonfler.

Zayn : Lorsque je vous ai quitté, vous aviez l'air... fiévreuse...

Ayana : C'est ce qui arrive lorsqu'un PDG, aux idées mal placées et aux mains baladeuses, vient vous déconcentrer en pleine après-midi... Mais un peu d'eau a suffi à faire redescendre la température.

Déconcentrer est un mot faible pour d'écrire l'état dans lequel il m'a laissé. Ses yeux se rétrécissent et il passe un doigt sur son menton.

(Pas la peine d'afficher cet air satisfait, monsieur, tu sais que tu as gagné cette manche, mais pas la partie.)

J'avance avec élégance et détermination jusqu'à l'angle de son bureau et me fige devant lui, en posant mon index sur mon menton, tout en penchant la tête, une main sur la hanche.

Ayana : Tu espérais peut-être me rendre folle ?

Il fait pivoter son siège pour me faire face et appuie sa nuque contre le dossier en m'observant, amusé.

(Difficile de garder son aplomb devant un tel regard... Je pourrais le chevaucher tout de suite pour me jeter sur sa bouche provocante...)

Ayana : Mais la réalité, monsieur Je-suis-sûr-de-moi, c'est que...

Je m'approche doucement et j'effleure son bureau du bout des doigts, en mordant ma lèvre inférieure.

Ayana : C'est moi qui te rends... fou.

Je le contemple un instant. Je sais que mon petit jeu de provocation peut me mener tout droit entre ses griffes. Pour être honnête, je ne souhaite que ça... Mes cheveux retombent le long de mes reins et ma jupe remonte légèrement sur mes cuisses. 

Ayana : C'est dingue... Combien de temps es-tu capable de te maîtriser ? Tout ça pour me tenir tête...

Je passe doucement le bout de mon escarpin contre sa cuisse, pendant que je plante mon regard dans le sien. Enfin il se lève ! Et en un éclair, il fait glisser mes mains le long du bois, de sorte que je bascule en arrière et que mon dos vient s'allonger entièrement sur son bureau. Il se place entre mes cuisses et se penche, une main de chaque côté de ma tête. Son parfum enivrant m'envahit.

Zayn : Sache que si je ne te possède pas tout de suite, sur ce bureau, c'est parce que j'ai d'autres plans en tête.

Son regard est assombri par le désir. Sa voix rauque me fait vibrer et un élan de désir me tord automatiquement le bas-ventre. Ma poitrine monte et descend à une allure incontrôlée. Je le fixe, avide, affamée. Dans cette position, ainsi offerte à cet homme, mon corps s'embrase...

BOSS & SINGLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant